article de Moderatrice

La villa est si grande que Muriel en perd son sens de l’orientation. Elle s’affole, un peu décontenancée par tout ce qu’elle y voit. Partout où elle va, ce n’est que débauche et luxure. La soirée a vite dégénéré en joyeuse pagaille orgiaque et échangisme débridé. Une femme de cinquante ans, serrée dans un pantalon et un boléro de satin jaune électrique, vient de faire tomber le slip de son jeune amant – de vingt ans son cadet – lui saisissant le sexe et le secouant avec une vigueur incroyable, comme cherchant à l’étirer davantage alors que ses proportions sont plus que considérables. Muriel en a mal pour lui. Plus loin, un superbe noir oscille sur place, les yeux révulsés, avec un mépris total du rythme, tandis que sa compagne, adossée au mur, le contemple avidement, emprisonnant de ses doigts le tissu de son pantalon, et serrant avec une insistance sans nuance la bosse qui s’y dessine. Juste à côté d’eux, un jeune couple se caresse mutuellement, à un stade plus avancé. C’est la femme qui a pris les initiatives en emprisonnant dans sa main l’énorme pénis de son compagnon, se penchant pour le prendre dans sa bouche avec un appétit vorace.

Muriel les dépasse vivement, prenant garde de se montrer la plus discrète. Étrangement  il règne dans toute cette débauche un respect total, où toute sollicitation est bannie, évitant ainsi les malaises et les conflits. Aucune proposition indécente ne lui a été imposée. Juste des regards insistants, dans l’attente de son approbation. Tous ces regards chargés de désir flattent son ego, elle se sent malgré elle la femme la plus belle et la plus désirable. Décidément, jamais elle n’aurait pensé un jour finir dans ce genre d’endroits, suite à étrange concours de circonstance aussi improbable qu’inattendu. Comment avait-elle pu se laisser embrigader là-dedans, entraînant son  mari aussi dans une soirée échangiste ? Tout cela pour l’épater, sortir de l’ordinaire, briser cette routine qui engluait leur couple dans une triste vérité. Après tout, qu’était la routine alors qu’ils avaient tout pour être heureux ? D’origine modeste, son mari Franck avait finalement réussi dans les affaires. Il menait une carrière brillante et elle l’avait toujours soutenu jusqu’au bout… Son agence immobilière était florissante alors même que Muriel connaissait un succès d’estime avec sa pièce de théâtre. Franck était motivé par un désir de se voir reconnu et de se hisser dans l’échelon social.  Muriel par l’amour de son métier. Sa passion, tout simplement… C’est pour fêter leur succès réciproque qu’ils avaient réussis à se libérer ensemble et se consacrer une soirée exceptionnelle, repas aux chandelles dans un grand restaurant gastronomique à l’ambiance feutrée et romantique. C’était il y a quelques heures à peine… Muriel se souvenait très bien de la mine boudeuse de son mari lorsqu’elle était revenue des toilettes avec un bristol qu’une femme, par colère, lui avait remis dans un geste impulsif, juste avant de sortir.

–          Mon copain est trop nul, un vrai dégonflé ! Alors si vous voulez vous éclater à notre place, ne vous gênez pas ! avait-elle balancé avant de claquer la porte.

Ainsi, avec l’invitation en main, Muriel avait rejoint sa table, un petit air effronté sur le visage. Ce genre de situation ne lui arrivait pas souvent et elle se sentait toute excitée comme à son premier rendez-vous galant.

–          Tiens, j’ai déjà une soirée prévue pour très bientôt, avait-elle dit en lui donnant l’invitation dans une mimique théâtrale.

Les sourcils de son mari s’étaient arqués dans une expression aussi interrogative que négative. Il n’aimait pas les imprévus.

–          Je ne crois pas que cela soit une bonne idée, avait-il évidemment répondu en lui refilant prestement le bristol comme si celui-ci lui brûlait les doigts.

Muriel avait ri de bonne humeur.

–          Allez, cela peut être marrant. Et cette invitation est pleine de mystère… Samedi soir à 22 heures, soirée Gourmandise à l’Alibi d’O !

–          Cela fait très club échangiste ! C’est plutôt inquiétant…

–          Ou simplement grande gastronomie ! La gourmandise d’une excellente cuisine par exemple…

–          Qu’est-ce que tu peux être naïve ! Je te le dis, moi… C’est un truc échangiste ou, pire, une secte étrange et inconnue comme il en existe tant !

–          Et alors ? Justement, un peu de folie ne nous fera pas de mal…

–          Et tu ne vois là rien de bizarre ? Et s’il y’avait du danger ? Surtout que, sur le carton d’invitation, il est précisé que c’est une soirée VIP et il est inscrit le nom des invités : Mr et Mm Delpuech. Or, petit problème, nous ne sommes pas ce couple-là !

–          Oh non, arrête d’être rabat-joie !

–          Evidemment, tu ne vois le mal nulle part ! Avec toi, tout le monde il est beau il est gentil ! Et cette femme, elle était comment ?

–          Belle, assez sexy… Rien d’une tueuse en série !

–          Très drôle !

–          Une femme d’une beauté ordinaire mais qui sait se mettre en valeur pour attirer les regards, avec bon goût. Elle était très en colère, traitant son compagnon de «  gros con  »  qui ne comprenait rien et qui allait la perdre s’il continuait à se la jouer vieux-jeu et râleur… Tiens, d’ailleurs, cela me rappelle quelqu’un ?

–          Encore très drôle !

–          Elle était si énervée qu’elle m’a donné son invitation sans réfléchir. En fait, pour dire la vérité, elle allait d’abord le jeter puis, au dernier moment, elle m’a vue, puis me l’a remis avant de sortir des WC en claquant la porte.

–          Comme ça ? Sans rien dire ?

–          Si, elle a dit un truc bizarre… Du genre : «  Tenez, vous ne le regretterez pas ! » C’est tout…

–          Voilà qui est bien mystérieux…

–          Et terriblement excitant !

–          On pourrait avant rentrer à la maison et jeter un coup d’œil sur internet. De nos jours, il vaut mieux être prudent…

–          Et où est l’imprévu et la spontanéité espèce de trouillard ! Non, soyons fous, si on y va c’est sans savoir où on met les pieds, de l’aventure et du danger bon sang !

Elle avait ri de bon cœur, un rire frais et communicatif qui l’a fait sourire malgré lui. Rien ne pourrait calmer l’excitation de sa femme. Muriel était enthousiaste de nature. Elle faisait partie de ces êtres rares qui se réjouissaient d’un rien, à la fois espiègle et rieuse, gardant son âme d’enfant naïve et spontanée. Comme il hésitait, elle l’observait avec insistance, un petit air coquin sur les lèvres. Finissant sa bouchée, une délicieuse truite au poivre vert, il avait demandé :

–          Qu’est-ce qu’il y’ a  encore ?

–           Tu te rends-compte ? Un Mas ? J’ai toujours rêvée de faire l’amour dans un grand et somptueux Mas ! Un fantasme que je pourrai enfin réaliser avec toi, le seul homme de ma vie !

Il en avala son poisson de travers. Puis, se reprenant, l’air faussement sérieux :

–          C’est quelle date déjà ? Oh, c’est cette nuit, quel hasard ! Je crois que nous n’avons rien de prévu après le repas, n’est-ce pas ?

Malgré lui, il s’esclaffa avec elle. Il ne pouvait pas lui résister. Sa joie de vivre rayonnait d’un éclat qui emportait tout. Son optimisme était une force, une tempête, un raz de marée. Et que dire de sa beauté encore plus lumineuse. Un mètre soixante cinq admirablement proportionné, bouche rieuse délicatement dessinée, yeux verts et cheveux d’or en cascade, Muriel avait un visage de poupée qui auréolait d’innocence. Avec un corps à provoquer l’arrêt cardiaque : une taille de guêpe, des jambes fuselées, des seins menus mais insolents, des fesses hautes et dures comme du granit… Dans n’importe quel vêtement, moulant ou pas, elle était inconsciente que chaque courbe gracieuse était une réelle incitation à la débauche.

Et, étrangement, cette nuit, dans cette ambiance chaude et électrique où tous les plaisirs semblaient possibles dans ce mas l’Alibi d’O qui était bien un club libertin, elle prenait réellement conscience de son pouvoir de séduction, de l’attrait et la fascination que sa beauté déclenchait tout autour d’elle. Tous ceux ou celles qui la dévoraient du regard rendaient hommage à sa beauté, un désir lancinant, brûlant de fièvre, qui la rendait fiévreuse, à nerf de peau… Et, encore plus étrange, aucun geste déplacé, aucune avance lourde ou vulgaire, mais du respect, une attente, comme si c’était elle qui pouvait décider du moment et du partenaire. Un sentiment de puissance qui la grisait un peu…

Elle slalome entre tous les couples enlacés qui, debout, assis ou allongés, s’adonnent avec délices aux plaisirs de la chair. Elle passe devant une porte ouverte d’où sortent des bruits suspects. Si des bruits peuvent exprimer la débauche et la luxure, ce sont bien cela. Muriel n’en a aucun doute malgré sa naïveté, surtout depuis quelques minutes où elle n’en a jamais vu autant de toute sa vie. Poussée par la curiosité, elle tourne la tête et aperçoit une brève seconde un dos splendide, d’une cambrure exceptionnelle, puis des fesses magnifiques, rondes et d’une blancheur éclatante, tout de suite cachées par une silhouette masculine qui se penche dessus, les palpant fermement avant d’y appuyer son bas-ventre d’un coup de reins, puis se déhanchant avec rage en poussant des grognements de plaisir. La femme pousse des cris saccadés en tortillant et reculant son splendide postérieur pour mieux se faire pénétrer. L’obscurité ne fait que suggérer la scène, ne la rendant que plus érotique. Malgré elle, Muriel s’est arrêtée, observant la scène. Ce spectacle la fascine. Ses yeux s’habituent à la pénombre et, brusquement, elle vacille sur place, comme frappée d’un coup de poignard en plein cœur. L’homme vient de tourner un peu la tête et elle vient de le reconnaître. C’est Franck, son mari. Un homme doux, gentil, réservé, un peu taciturne, mais un merveilleux mari plein d’amour et d’attention pour elle. Et il est là, entièrement nu, muscles tendus dans l’effort, le visage ruisselant de sueur, les traits figés par l’extase, le regard embué d’un désir primitif, en train de faire l’amour à une autre femme ! Ses premiers sentiments sont la colère, l’incompréhension, toute cette confusion à la fois qui lui fait mal et lui donne envie de pleurer. Elle retient ses larmes, se mord les lèvres jusqu’au sang. Son cœur, alors serré dans un étau à lui broyer la poitrine, se remet à battre à un rythme accéléré. Maintenant, il y’ a la tristesse et la culpabilité. Puis, enfin, la fatalité. Après tout, à quoi pouvait-elle s’attendre en se rendant dans une soirée privée entre couples échangistes ? Tout cela n’était-il pas de sa faute puisque c’est elle qui avait poussé son mari à l’accompagner ? Pour briser la routine ! Et voilà, elle était servie ! Ils venaient de se confronter à un monde qu’ils ignoraient et n’auraient jamais dû connaître, bouleversant  de façon irrémédiable leur petite vie bien rangée. Et, au lieu de fuir ventre à terre, se dépêchant de se détourner de toute forme de tentation, elle avait pris cela à la légère, elle avait joué avec le feu… Il semblait logique qu’elle en fasse les frais, même si tout dérapait avec une rapidité qui dépassait l’entendement. Au début, ils avaient joué les voyeurs, à la fois moqueurs et troublés par tous ce qu’ils voyaient… Quelques illusions, quelques défis, et son mari qui, pour la provoquer, ne faisait rien pour repousser les avances d’une splendide femme qui ne cessait de le draguer. Ce qui n’avait rien d’extraordinaire alors que son mari, un grand gaillard à la silhouette athlétique, à la peau sombre par ses origines congolaises, possédait un charme viril et exotique qui plaisait toujours aux femmes…

A son tout sollicitée par un homme assez séduisant, ils s’étaient ensuite perdus de vue, et elle était partie à sa recherche, peu inquiète en vérité, et tellement distraite par tout ce qui se passait autour d’elle…

La culpabilité ne cesse de la torturer, mais un autre sentiment indéfinissable s’y mêle, qui ressemble à une poussée d’adrénaline, à une excitation malsaine alors qu’elle ne cesse d’observer son mari avec cette autre femme. Pour des raisons obscures, elle se sent submergée par une violente bouffée de chaleur quand son mari plonge la tête sur la nuque de sa compagne, la léchant goulûment comme un animal affamé le ferait. Tenant solidement les hanches de sa partenaire, il accélère son va-et-vient, mêlant ses râles aux gémissements éperdus de celle qui se fait si délicieusement prendre par derrière. Muriel détourne vite les yeux, horriblement mal à l’aise de se sentir si excitée, mais une envie irrépressible la pousse à regarder de nouveau, et elle n’arrive plus à détacher son regard. La scène lui paraît violemment érotique, elle tremble nerveusement quand l’inconnue pousse un cri libérateur, gémissant ensuite sans discontinuer alors que l’orgasme la prend pour ne plus la lâcher. Muriel vibre à l’unisson, comme possédée à son tour. C’est comme si cette femme la prenait avec la même intensité. La rapidité avec laquelle cette femme enfouit après sa tête entre les cuisses de son mari est effrayante, comme si une faim tenace lui donnait envie de goûter à la source même du plaisir masculin, ce sexe encore dur et frémissant qui venait de la pénétrer. Jamais elle ne s’était permis de lui faire une fellation après la pénétration. D’ailleurs, elle ne se permettait pas grand chose… Au lit, elle était passionnée, fougueuse, démonstrative, démarrant assez vite dans une extase à la fois brève et intense, mais elle devait reconnaître que l’imagination et la perversité n’étaient pas son fort… Or, justement, cette inconnue lui donnait tout ce qui lui faisait défaut, et une jalousie insidieuse commence à monter en elle. Brusquement, elle sent une présence tous prés, derrière elle, un souffle sur sa nuque, un regard intense qui ne la lâche plus. Une personne lui susurre d’une voix douce :

–          Ton mari semble vraiment apprécier les faveurs de Margaux… C’est une gourmande, elle sait y faire, et tu as raison de partager son expérience… Rien de t’empêche ensuite de lui refaire la même chose, toute leçon est bonne à prendre…

Confuse, Muriel regarde ailleurs. Elle se sent coupable d’être partagée entre les remords et une excitation sans nom. Elle en a assez vu. Le temps des explications viendra plus tard. Elle veut avancer mais, avec aplomb, celle qui vient de lui parler lui barre le passage.

–   Jolie inconnue, il ne tient qu’à toi de partager le même bonheur avec moi. … Je peux te donner du plaisir comme aucun homme ne t’en a donné, de mille façons différentes. Jamais tu ne le regretteras.

Le désir de cette femme est si fort que cela en est contagieux, comme une fièvre qui la gagne à son tour. Grande, une beauté altière et sophistiquée, un visage carré au menton volontaire, c’est une femme qui inspire force et confiance. Sa voix est grave, caverneuse. Un amour passionné vibre dans cette voix, comme une délicieuse promesse qui lui donne la chair de poule. Désorientée, Muriel  articule  faiblement :

–    Jamais je n’aurais dû venir ici. Ce n’est pas un endroit pour moi. Je regrette…

–   Je sais… Cela fait un moment que je t’observe, et je vois bien que tu n’es pas habituée à fréquenter notre monde. Alors, agréablement surprise ?

Troublée, Muriel prend du temps pour observer cette femme. Vraiment, elle ne manque pas d’audace, même si son physique joue en sa faveur… Sans un mot, elle se détourne de l’inconnue et s’éloigne. Elle croise un couple qui, à moitié nu, se déplace en vacillant, îvre de désir. Puis, aussitôt après, un homme corpulent, tenant à peine sur ses jambes, perd l’équilibre et la percute de plein fouet, l’envoyant promener sans ménagement sur un fauteuil. Aussitôt, l’inconnue qui semblait la suivre se précipite à son secours, après avoir envoyé une insulte bien sentie à l’homme maladroit.

–     Oh, ça va ? Pas trop mal ?

Muriel grimace, se tenant l’épaule.

– J’ai mal à l’épaule gauche, c’est assez douloureux. Ici.

–    Fais voir.

Elle se positionne derrière elle, lui massant légèrement la zone endolorie d’un geste expert. Muriel ne peut s’empêcher de pousser un petit soupir de bien-être.

–          Hmm, ça fait du bien… Vous êtes très douée !

–          Et tu n’as pas tout vu !

L’inconnue lui prend la main d’un geste autoritaire, l’entraînant vers l’extérieur. Elles émergent dans la nuit moite, auréolée des néons et ampoules qui éclairent le patio festif. En découvrant plusieurs personnes qui discutent ou flirtent un peu partout,  elle résiste un peu, inquiète. La femme éclate de rire.

–    N’aie pas peur, je ne vais pas te violer. Juste discuter avec toi… Comment une jolie fille comme toi, non libertine, a atterri ici ? Cela m’intrigue et j’aimerai bien connaitre ton histoire… Au fait, je me prénomme Coralie.

–          Muriel.

–          Enchantée, Muriel. Allez, viens, l’air frais va te faire du bien…

Coralie exhale un gros soupir, fronce son joli petit front d’un air pensif, puis finit par secouer énergiquement la tête en déclarant d’un air convaincu :

–    Non, je maintiens ce que j’ai dit. Beaucoup de couples viennent à l’échangisme pour chercher de nouvelles sources d’excitation et fuir ainsi la routine. Il n’y a pas de pire ennemie que la monotonie. Avec le temps on finit par se persuader que l’amour de l’autre nous est acquis de façon définitive, et c’est ainsi que l’on ne fait plus d’efforts pour plaire, on ne fait plus attention, on néglige son apparence et on en oublie l’importance de la séduction. Boulot-dodo, le stress, les enfants qui accaparent toute l’énergie, les problèmes quotidiens de la vie, tout cela fait que les couples délaissent sans le vouloir leur intimité. Alors, moins de désirs sexuels, moins d’amour, et voilà pourquoi autant de couples divorcent. Or le libertinage est la solution idéale pour ne pas tomber dans le piège de la monotonie. Du coup, les couples pimentent leur vie sexuelle, transgressent ensemble des interdits, et surtout font beaucoup plus d’efforts pour se plaire mutuellement et pour plaire aussi à leurs futurs partenaires.

– Tu exagères. Des couples qui s’éclatent ensemble au lit peuvent très bien en venir au libertinage pour d’autres raisons. Simplement pour assouvir une libido au-dessus de la moyenne, aller toujours plus loin dans la réalisation de leurs désirs.

Muriel finit son verre d’un trait, assez vite pour que l’on ne remarque pas sa main qui tremble.

Elle en a appris beaucoup sur certaines pratiques de tous ces couples libertins qui, autour d’elles, semblent amoureux et complices, soudés par un lien indéfectible. Mais il lui en faut beaucoup plus pour être convaincue du bien-fondé de cette sexualité non-conformiste… Après avoir vue son mari s’éclater comme un fou avec une libertine, il est vrai aussi qu’elle manque d’objectivité, encore sous l’effet de la colère.

La polémique entre l’homme et Coralie dure depuis une bonne demi-heure, où chacun reste farouchement campé sur ses positions, et ne fait pas avancer le débat d’un pouce. Coralie a trouvé un interlocuteur aussi tenace et obtus, un bourgeois branché, pseudo- intellectuel aux idées bien arrêtées. D’emblée, Muriel ne l’a pas aimé, et les minutes qui ont suivi n’ont fait que confirmer cette première impression. Elle laisse son regard se fixer sur le chèvrefeuille qui grimpe sur la pergola, suit distraitement les branches qui se croisent et s’entrecroisent au-dessus de leur tête. Elle se laisse griser par ce parfum délicieux, prenant sans le savoir une expression heureuse. Tout est bon pour se changer les idées, ne plus penser à son mari et  à ce qu’il est en train de faire avec sa jolie libertine. Alors elle se concentre sur tout ce qui l’entoure.

Les invités, pour la plupart, sont charmants, originaux, font preuves d’esprit, sans le moindre complexe. Deux femmes, jeunes et superbes, rayonnent d’une beauté provoquante, un peu vulgaire, et apparemment côtoient souvent Coralie dans le contexte libertin. C’est ainsi qu’elle avait appris peu avant le métier de l’une d’entre elles – Palombra, une volcanique brune italo-américaine – fière d’être call-girl et strip-teaseuse, et cela l’avait choquée un peu, mais à discuter avec des gens qui sortaient de l’ordinaire elle s’était sentie elle aussi un peu marginale, vivante, et surtout audacieuse.

Cette sensation est exaltante, comme une joyeuse ivresse, ce qui met sa sensibilité à fleur de peau. Tout cela est confus, cette attirance qu’elle veut refouler, ce genre de conflit intérieur qu’elle n’a jamais eu à affronter parce que son existence avait été jusqu’ici un modèle de conformité et de droiture. Désorientée, elle sent la panique remonter à la surface, avec ces images crues et troublantes de son mari et cette belle inconnue.

Coralie sent son malaise et tente de la détendre, se penchant vers elle sur un ton de confidence :

–          Ne sois pas si nerveuse, tu ne coures aucun risque… Dans le milieu échangiste, c’est toujours la femme qui est seule maîtresse à bord. Tout est permis mais rien n’est obligé. C’est à elle seule à décider, elle est un peu comme une reine qui a plein pouvoir, qui contrôle tout. Tu ne risques donc absolument rien. Sauf si tu en décides autrement…

Cette dernière réflexion assez lourde de sous-entendu n’est pas pour la rassurer. Encore une fois, elle maudit son insouciance. Elle se demande vraiment ce qui lui a pris de se rendre dans un endroit pareil. Libertinage et mondanité qui sont à mille lieux de son univers.

Coralie tente de la distraire.

–    Alors, qui a décidé de venir à notre petite fête ?

–    Personne. Le hasard, c’est tout. Un malheureux concours de circonstance dont je me serai bien passé…

–    Oui, continue, l’encourage Coralie, amusée de son air désabusé.

–    Rien. Me voilà juste cocue et impuissante, ce qui n’est pas pour me ravir.

–    Il fallait auparavant établir des règles ?

–    Quelles règles ?

–     Qui fait quoi avec qui, ensemble ou séparément, petits câlins ou relations complètes, avec ou sans pénétration…. Tout ce genre de petits détails qui peuvent être établis pour que chacun fasse ce qui lui plaît, dans la sérénité et le respect.

Elle ne cesse de l’observer d’un regard fixe et insistant. Rachel s’en trouve paralysée, le cœur battant soudainement plus vite. Bon sang, comment une telle femme pouvait exercer une telle fascination ? Et comment un si beau visage pouvait dégager d’un coup une telle perversité ? Ses grands yeux en amande sont en parfaite harmonie avec le doux ovale de son visage, ses traits sont sensuels, pimentés par une bouche chaude et généreuse. Ses cheveux noirs comme du jais rebondissent sur ses épaules, luisants, comme animés d’une vie propre, avec la même vitalité qui semble émaner de tous les atomes de son corps. Rachel a du mal à garder la tête froide et elle n’aime pas se sentir décontenancer. Elle en bafouille :

–      Je… non, c’est en tout bien tout honneur que je me retrouve ici, je ne savais pas, je viens de te le dire… Et je suis une femme sérieuse !

Sa réponse lui paraît stupide. Elle se retient pour ne pas se mordre les lèvres. Quelle idiote !

–     Je n’en doute pas, je te taquinais, c’est tout…  Et que penses-tu de tout ça ?

–     C’est… c’est étonnant.

–    Et rien ne te tente ? Ici, toutes les combinaisons sont possibles. Avec un homme. Deux hommes. Une femme ou plusieurs…

–     J’ai mon mari, cela me suffit.

–     Tu as raison. Un mari qui lui ne se gêne pas pour s’amuser de son côté ! Alors profites et fais-en autant.  Mais ne le fais pas avec un autre homme, tu n’y gagnerais rien au change… Au lit, ce sont tous les mêmes, aucune imagination… Mais, par contre, si tu recherches du renouveau et du grand frisson, essaies avec une femme… Là, tu seras très agréablement surprise.

–     Désolée, les femmes ne m’attirent pas.

–     Je n’ai donc aucune chance ? Dommage…

Muriel tente de dissimuler son malaise. L’atmosphère lourde et oppressante, chargée d’électricité et imprégnée d’un érotisme raffiné, la submerge encore d’une trop agréable façon. Elle se retrouve encore en pleine confusion, ressemblant à une petite fille perdue en plein sex-shop alors que des couples commencent à flirter sérieusement tout autour. Il faut dire que sa vie sexuelle est tout ce qu’il y’ a de plus traditionnelle, ne connaissant les baisers et les caresses que d’un seul homme depuis l’âge de seize ans. Mais, malgré cette expérience unique et exclusive, Muriel s’est toujours persuadée que l’on peut vivre pleinement une sexualité épanouie avec l’amour de sa vie, et que cela était certainement mieux qu’accumuler de nombreuses expériences ratées… Une façon comme une autre de se rassurer sans jamais aller chercher ailleurs, et sans oser imaginer qu’il pouvait y’ avoir beaucoup mieux ailleurs. L’ignorance est la meilleure protection, et elle se retrouve brutalement confronter à des gens qui prennent un plaisir fou à céder à toutes les tentations sans le moindre tabou, dans la diversité la plus inimaginable. De plus, la présence de Coralie lui donne l’impression d’être sur des charbons ardents, jouant avec le feu avec la plus irrésistible des tentatrices. Coralie dégage une telle aura de sensualité dans ses gestes, ses postures, qu’elle semble rayonner d’une force sulfureuse, ce qui la rend encore plus envoûtante. Et elle d’une beauté à couper le souffle dans sa robe moulante en soie qui, largement décolletée, laisse ses seins découverts. La ceinture qui l’enserre met admirablement en valeur sa taille souple et évasée.

Encore plus troublée, la gorge sèche, Muriel n’arrive plus à parler, de peur d’articuler un croassement autant inaudible que ridicule. Avec la souplesse d’un serpent, Coralie se lève et lui tend la main.

–     Viens.

Sa voix douce est comme une caresse.

Muriel se crispe sur sa chaise.

–     Pour quoi faire ?

–      Rien. Juste regarder. Tu me dis que les femmes ne t’attirent pas, mais je suis certaine que tu n’as jamais vu deux femmes ensemble. Alors comment peux-tu être si catégorique ? Viens juger par toi-même. Allez, n’aie pas peur… Tu ne risques rien, je te le promets.

C’est dans un état second qu’elle se laisse attraper par la main et se laisse guider à l’intérieur de la bâtisse.

Elle croise plein de monde sans les voir, comme aveugle, comme si c’était quelqu’un d’autre qui se laissait entraîner. Un univers de corps nus et de chairs entremêlées scintillent dans la pénombre, un foisonnement de couples et de positions variées qui lui donnent le vertige. C’est à peine si elle réalise que Coralie s’adresse au passage à une superbe blonde qui croise à cet instant leur chemin.

–    Fabienne, viens…

Docile, la jeune femme les suit. Toutes trois pénètrent dans une vaste chambre. Les bougies et la lumière tamisée de la pièce laissent de la pénombre vacillante dans les angles, éclairant surtout le grand lit à baldaquin d’un rouge vif posé en plein milieu de la chambre. Un œil circulaire dans la pièce la fait stopper net. Deux femmes à moitié nues flirtent outrageusement, se dévorant de la bouche comme des affamées. Muriel ne réussit qu’à émettre un son inarticulé, paralysée par la stupéfaction. Il est vrai que se retrouver seule avec des lesbiennes décadentes qui vous dévorent du regard a de quoi surprendre.

L’une des deux femmes, une brune magnifique, interrompt l’étreinte et pousse une exclamation ravie. C’est Palombra, une splendide créature exotique, mate de peau et aux formes voluptueuses. Sa compagne, une rousse flamboyante, arbore une moue satisfaite, enveloppant d’un long regard brûlant la silhouette élancée de la nouvelle venue. Il est évident que toutes les deux la trouvent à leur goût. Il serait difficile de réagir autrement. Muriel est splendide avec ses longs cheveux d’or qui roulent en crinière soyeuse sur ses épaules. Elle est vêtue avec élégance et sobriété, tout en noire, d’une longue robe en résille, avec un décolleté brodé et pailleté qui enserre sa petite poitrine. Les fines bretelles croisées dans son dos dévoilent ses épaules délicates, rehaussant la grâce de sa gorge et son cou graciles. Paniquée, elle veut faire demi-tour, mais Coralie la lâche en douceur au milieu de la chambre.

Muriel se fige dans un silence suffocant. Fabienne referme derrière elles la porte à clefs. Elle a dans les yeux une expression de joie sexuelle si effrayante que Muriel en a le souffle coupé. Elle se sent prise au piège, avec la sensation que la pièce se rétrécit brusquement, l’étouffant d’une appréhension irraisonnée, dans une chaleur moite et suffocante. Elle reste plantée là, tremblante et interdite, tandis que Coralie vient de s’installer sur le rebord du lit, une jambe pliée et l’autre se balançant doucement dans le vide, arborant une expression suave et contemplative. Elle s’étire comme une chatte amoureuse, cessant d’observer Muriel pour reporter son attention sur Fabienne. Muriel, d’instinct, se réfugie dans un coin d’ombre. La respiration sifflante, elle se contente d’observer les deux femmes qui se contemplent langoureusement.

–    Fabienne, montre à cette hétéro coincée ce que deux femmes peuvent faire ensemble…

Fabienne, avec une souplesse toute féline, s’approche de Coralie d’un pas lent et calculé. Comme conquise d’avance, cette dernière la regarde approcher avec impatience, déjà frémissante… Fabienne s’assoit à côté d’elle, l’enlace étroitement, son visage s’approche du sien, puis elle sort d’entre ses lèvres épaisses une langue frétillante qui agace les lèvres closes de sa compagne. Celle-ci entrouvre aussitôt sa bouche, répondant au baiser avec fougue. D’un geste doux, sans cesser de l’embrasser, Coralie s’empare de ses seins opulents et en caresse habilement les pointes dardées, par-dessus sa robe. Fabienne émet un long soupir extasié. Elle se colle davantage contre elle, lui caressant aussi les seins et en concentrant ses attouchements sur les mamelons. Un instant, elles cessent de s’échauffer pour tourner ensemble la tête vers Muriel :

–    Viens avec nous…

C’est une voix onctueuse, pleine de promesse. Elles l’invitent d’un geste à venir les rejoindre.

Muriel vacille, les jambes tremblantes. Jamais un spectacle ne lui a paru aussi beau, aussi esthétique, d’un érotisme intense. Mais de juste regarder à passer à l’acte, il y’ a un fossé qu’elle ne veut pas franchir. C’est éperdue qu’elle secoue négativement la tête. Les deux femmes haussent les épaules avec incompréhension, et l’ignorent en commençant à se dévêtir. Elles le font lentement, chacun de leur geste étant fait pour attiser le désir.

Puis elles arrêtent leur geste, juste en soutien-gorge, splendides dans leur impudeur et leur fierté, comme jouant avec leur désir qu’elles veulent entretenir le plus longtemps possible. Elles toisent leur future proie avec défi, en attendant la suite… Muriel ne bouge toujours pas. Alors les deux femmes se jettent l’une sur l’autre avec une faim brûlante, s’enlaçant et s’embrassant comme si leur vie en dépendait. Fabienne est celle qui s’échauffe le plus sérieusement, démarrant au quart de tour, alors que Coralie semble mieux maîtriser la situation.

L’urgence de passer à l’étape supérieure se brise net lorsque celle-ci, avec un petit sourire sadique, l’abandonne soudainement. Fabienne, frustrée, résiste à la tentation de se jeter sur cette femme joueuse qui la nargue impitoyablement. Son état est communicatif. Muriel est aussi brûlante de fièvre, si faible que la tête lui tourne et, pour échapper à un début de vertige, elle se laisse choir mollement sur un large fauteuil, contemplant la scène dans un état presque hypnotique. D’un geste dédaigneux, Coralie ordonne à Fabienne de s’éloigner, allant retrouver la brune et la rousse qui, nerveuses, se lassaient difficilement de ce simple rôle de voyeuse. D’un pas lent, Coralie s’approche maintenant de Rachel. Avec douceur, elle lui prend les mains et les porte jusqu’à ses seins. Muriel pousse un petit cri étranglé, puis son visage s’empourpre encore plus violemment.

–     Mais elle rougit ! Halète Fabienne de l’autre côté de la chambre.

Muriel veut retirer ses mains, mais l’autre la force à les garder sur sa poitrine. A travers le tissu du soutien-gorge, elle sent quand même les pointes se durcir au creux de ses mains, la piquant d’une délicieuse brûlure. Le désir la submerge à son tour, comme une vague immense. Figée sur place, elle porte un regard écarquillé sur cette lourde poitrine qu’elle touche malgré elle, puis détourne pudiquement les yeux tandis que le sang ne cesse de lui monter au visage.

–          Mais elle a l’air d’aimer ça !  s’écrie la sculpturale Palombra, de l’autre côté de la pièce.

Coralie ne répond pas. Elle saisit les deux mains de Muriel et l’oblige à se lever. La plus petite résistance lui aurait interdit d’insister, mais Muriel, telle une poupée de chiffon toute molle, sans volonté, se dresse sur ses jambes tremblantes et se laisse guider jusqu’au lit. Coralie appuie sur ses épaules pour la faire asseoir. C’est tremblante de tout son corps que Muriel se retrouve assise sur le rebord du lit, si confuse et éperdue qu’elle jette un regard apeuré autour d’elle avant de baisser timidement la tête.

Elle ne voit pas Coralie qui s’écarte, se tournant en même temps vers Palombra pour l’inviter d’un geste à approcher. Celle-ci ne se fait pas prier. Coralie prend plus de recul, cédant la place à la volcanique italo-américaine qui s’assoit doucement à côté de Muriel, se collant étroitement à elle. La chaleur de son corps et ses formes affriolantes provoquent instantanément une réaction nouvelle qu’elle ne peut maîtriser. Ni répulsion ou indifférence, mais une étrange bouffée de chaleur qui prend possession de tout son corps et lui noue l’estomac et le bas-ventre d’une excitation sans nom. Un dernier sursaut de conscience la fait réagir.

–     Attendez… Il ne faut pas…

Palombra tend la main et lui frôle l’avant-bras dans un geste d’apaisement. Muriel sursaute, relève lentement la tête.

–    Je suis mariée et fidèle et…

Palombra n’a qu’à tendre le cou pour la faire taire.

Ses lèvres humides et chaudes ont une infinie douceur, et Muriel gémit de surprise devant les délicieuses sollicitations de la langue qui s’est déjà habilement faufilée entre ses dents.
A SUIVRE..


N’en déplaise à certains, l’échangisme – et toutes les pratiques libertines – ont pignon sur rue dans le quartier naturiste du Cap d’Agde. Mais quand on n’a pas beaucoup de temps à passer sur place, difficile de faire son choix entre les « attractions » échangistes du Cap.

Deux jours, peut-être trois. Certains couples échangistes n’ont que peu de temps à consacrer à leur séjour au Cap d’Agde. Et, quand on connait la profusion d’offres toutes plus coquines les unes que les autres sur place, on se dit qu’il vaut mieux avoir une bonne idée des possibilités qui s’offrent à soi.


un tour du côté de la plage, vous y trouverez des
dizaines, des centaines de couples qui s’y exhibent

Retour sur l’échangisme au Cap d’Agde, à travers un tour d’horizon des « attractions libertines » les plus courues du quartier naturiste, mais aussi des environs. Au Cap, c’est à chacun son échangisme.

Journée d’échangisme au Cap d’Agde

Certains d’entre vous ne pourront guère passer que la journée au sein du quartier naturiste. Ratées, les belles soirées dans les plus beaux clubs échangistes de France, certes. Mais, la journée, le Cap d’Agde échangiste vit déjà pleinement.

Allez donc faire un tour du côté de la plage, côté Marseillan : vous y trouverez des dizaines, des centaines de couples qui s’y exhibent et qui, parfois, pratiquent l’échangisme à même le sable chaud. Et ce, devant des centaines de voyeurs. Pudiques, s’abstenir.

Autre option, guère moins exhibitionniste, les après-midi mousse du fameux Glamour. Le principe en est simple : à l’instar des mousse-parties des boites de nuit, on s’amuse et on danse dans un océan de mousse. Sauf qu’ici, tout le monde est nu, que l’accès est réservé aux couples et que, bien sûr, tout le monde est échangiste, ou en tout cas libertin.


les attractions échangistes sont nombreuses
dans le quartier naturiste

Dernière proposition : les saunas. Encore faut-il en avoir envie, en pleine journée, quand le soleil cogne à l’extérieur. Sinon, vous pouvez toujours faire quelques emplettes dans les nombreuses boutiques coquines du quartier naturiste.

Débuts de soirée libertine au quartier naturiste

Si vous ne pouvez pas venir en journée, le début de soirée au Cap d’Agde n’est pas mal non plus. A ne pas louper, même si vous n’êtes échangistes, la parade des couples libertins se rendant en clubs libertins. Un vrai carnaval pour adultes, dans la bonne humeur et souvent l’humour. C’est à celui ou celle qui arborera la tenue la plus extravagante.

Tenues que vous retrouverez dans les (de plus en plus) nombreux bars à ambiance libertine du Cap d’Agde. On citera l’Eros Café, le Melrose, le Living et on en oubliera beaucoup. Ici, on ne pratique pas directement l’échangisme, mais c’est déjà très très chaud.

De quoi, en tout cas, se mettre en condition avant d’attaquer les folles nuits agathoises où échangisme et libertinage règnent en maîtres dans les nombreux clubs.

Les nuits échangistes du Cap d’Agde

Nous voilà donc arrivés au moment où tout bascule dans le Cap d’Agde de l’échangisme. Les enfants sont couchés, les naturistes classiques rentrés chez eux : la folle nuit libertine peut commencer, et vous avez l’embarras du choix pour votre sortie coquine.

Il y a bien sûr l’inévitable Glamour, réservé aux couples, l’un des plus beaux et célèbres établissements échangistes de France, et peut-être même d’Europe. Mais n’oubliez pas le Jul’s (le plus chaud), le nouveau Tantra (on en dit le plus grand bien), sans compter les lieux dédiés plutôt à la pluralité masculine (le Pharaon, le Jeux de Mains…).

Et si l’envie vous prend de sortir du quartier naturiste, il vous restera le Quai des Anges, en Agde (plutôt orienté gang bang) ou le magnifique Club libertin (comptez 20 minutes de route minimum).

A moins que vous soyez plutôt exhibitionnistes, et que vous optiez pour le cinéma porno du village, ou encore SM et fétichistes, auquel cas, le Clair Obscur vous conviendra bien mieux.

Quoi qu’il en soit, si vous rêvez d’un moment d’échangisme au Cap d’Agde, vous avez le choix des armes et des moments. Ensuite, c’est à vous de voir…

Quelques semaines, un mois, un an, plusieurs années : il arrive que les couples libertins fassent une pause dans leur pratique du libertinage. Enquête sur la pause libertine et ses effets sur la vie sexuelle des libertins.

« A force de sortir presque tous les weekends, de rencontrer toujours de nouvelles têtes, de coquiner avec de nouveaux couples régulièrement, nous avions fini par nous perdre de vue ». Le constat de Jeanne et Thierry est sévère sur le tourbillon dans lequel ce couple libertin de la quarantaine s’est laissé prendre. « D’un commun accord, nous avons décidé de faire une pause, pour prendre le temps de nous retrouver, aussi bien sexuellement que sur le plan de la vie sociale ».


il ne s’est pas passé une semaine
sans que nous parlions de retourner en club

Jeanne et Thierry en étaient arrivés à ne presque plus faire l’amour ensemble, mais aussi à ne plus fréquenter que le milieu libertin. Le couple, après 3 ans de libertinage intense, décide de faire une pause : « nous n’avons jamais dit que nous arrêtions. Nous avons gardé contact avec nos amis libertins les plus proches et nous nous sommes remis à sortir, au ciné, au resto, chez des amis verticaux. Ce que nous n’avions plus le temps de faire, entre nos obligations professionnelles, les enfants et nos sorties libertines ».

Libertinage : de la nécessité de faire une pause

Famille, travail, vie sociale : il est parfois nécessaire de faire une pause dans sa vie libertine. Mais n’existe-t-il pas une accoutumance au libertinage ? Un manque ne se fait-il pas ressentir ?

Pour Béatrice et Franck, c’est libertins un jour, libertins toujours : « après la naissance de notre premier enfant, nous avons fait une pause. Nous n’avions vraiment pas la tête au libertinage. Nous avons fait une pause, de fait. C’est le genre d’événements qui déplace considérablement les centres d’intérêt d’un couple (rires). Non, il n’y a pas de manque, d’autant moins que nous savions que nous reprendrions le libertinage un jour. »


La question du manque n’est pas si évidente pour Jeanne : « nous sommes passés de tout à rien. Alors, sans parler de manque, je dirais qu’il ne s’est pas passé une semaine sans que nous parlions de retourner en club. Mais quel bonheur ça a été de faire l’amour ensemble, tous les deux, de reprendre nos sorties culturelles ensemble… Cette pause était nécessaire. Depuis nous n’envisageons plus le libertinage comme avant ».

Après la pause, la reprise

Après une pause de près d’un an, Jeanne et Thierry retournent en club : « on ne voyait plus les choses comme avant. Nous avons limité nos sorties libertines, en cherchant à organiser une certaine rareté. Et c’est là que nous nous sommes rendus compte à quel point la pause avait été salvatrice. Nous avons repris goût aux aventures libertines, dans le sens plein du terme. Nous avons retrouvé le frisson de nos débuts, chaque sortie est un événement. »


quand nous sommes devenus libertins,
nous le sommes devenus pour toujours

Franck a profité de cette interruption un peu forcée de la vie libertine du couple pour se poser quelques questions : « il n’y a rien à faire. Quand nous sommes devenus libertins, nous le sommes devenus pour toujours. C’est quelque chose qui est ancré dans notre vie de couple. Sans rien faire de libertin, nous restions libertins, au plus profond de nous. Et c’est quelque chose qui, moi, m’amène beaucoup de sérénité. J’aime ma femme, mais je savais qu’un jour je retrouverais le plaisir du premier baiser, des premières caresses avec une autre femme. Quand on est libertins, même si on ne pratique plus, on sait que l’horizon érotique est ouvert. »

Et puis, il y a ceux qui ne reprennent jamais, après la pause. C’est le cas de Denise et Jean, la cinquantaine : « il était temps pour nous de faire une pause. Le libertinage était devenu une routine. Après deux ans, nous sommes retournés dans un sauna mixte, mais nous n’avions plus réellement envie. Mais nous ne regrettons pas cette période de libertinage : ça a renforcé nos liens de couple, autant sur le plan érotique que sur tout le reste. Nous parlons plus ensemble maintenant qu’avant de devenir libertins. Sans dire que le libertinage a sauvé notre couple (il n’était pas en danger, de toute façon), ça l’a revivifié. Aujourd’hui, quand on croise quelqu’un qui nous plait, à l’un ou à l’autre, dans la rue, on peut s’en parler avec le sourire. Nous sommes plus complices que la plupart des couples de nos âges. »


Jeanne et Thierry, comme Béatrice et Franck, ne regrettent ni d’avoir fait une pause, ni d’avoir repris une vie libertine : « le libertinage n’est pas une drogue. A moins que tout le monde ne soit addict à l’eau ou à l’air qu’on respire. Le libertinage, dans le sens où nous voyons la vie d’une façon libertine, c’est notre oxygène, à tous les deux ».


Dans le milieu libertin on rencontre des gens très différents les uns des autres. Origines, passions, boulots, sans même parler de leurs motivations. Et vous ? Quel couple libertin êtes-vous ?

Dans un club échangiste, on rencontre toujours des profils très différents. Entre les sept tribus du libertinage, les âges, les physiques, mais aussi les origines socio-professionnelles, les parcours de vie, le milieu libertin est riche de sa diversité.


le couple libertin festif est là
pour rencontrer du monde, rigoler et danser

Rien qu’entre les couples libertins et leur approche respective du libertinage, il y a des différences gigantesques. Entre ces archétypes de couples, tels qu’on peut les croiser dans les clubs ou les soirées, quel couple libertin êtes-vous ?

Le couple libertin festif

S’il y a du sexe, tant mieux. Mais là n’est pas le plus important : ce couple est là pour faire la fête, rencontrer du monde, rigoler et danser. Et si, au final, tout se termine dans les coins-câlins, c’est aussi bien, mais ça fait partie d’un tout.

« Nous ne mettons jamais les pieds dans les saunas échangistes » raconte J., un bel homme de la quarantaine, « les gens ne sont là que pour la baise ». Et sa compagne, S., de renchérir : « dans un club échangiste, on peut danser, boire un verre, s’exhiber sur la piste sans être regardé de travers, ce sont de loin les meilleurs lieux pour faire la fête ».

Le couple libertin socialisant

Pour ce couple aussi, le sexe est une chose parmi tant d’autres. Car, après tout, on est là aussi pour se faire des amis : « je n’arrive pas à comprendre les gens qui vous abordent en club et s’attendent à ce qu’on aille directement dans un coin-câlin avec eux » s’étonne A., une jolie libertine de la trentaine, « nous on veut pouvoir discuter un peu avant, ça semble la moindre des choses ».

Et ça fonctionne : le couple libertin socialisant connait tout le monde, retient tous les prénoms, tous les visages. Au risque d’être déçu. Car si son cercle d’amis grandit constamment, certains libertins n’entendent pas n’avoir que des amis horizontaux.

Le couple libertin partouzeur

Parmi ceux-ci, le couple libertin qui, quant à lui, est d’abord là pour le sexe, et pour le sexe en groupe en particulier. La fête, c’est bien, le sexe, c’est mieux. Pour ces libertins là, le jacuzzi d’un sauna, la piste de danse d’un club ou le verre entre amis lors d’une rencontre privée ne sont que des prétextes.


« la fête c’est bien, mais le sexe,
c’est la vraie fête du milieu libertin ! »

« On n’est plus au temps du lycée, tout le monde est là pour la même chose, après tout » s’étonne D., une femme échangiste qui ne s’en laisse pas compter. « La fête, c’est très bien, mais dans le milieu libertin, le sexe c’est la fête ! ».

Le couple libertin paillard

Parfois confondu avec le couple libertin partouzeur, ce couple là n’est pas forcément aussi « actif » qu’il voudrait le faire croire. Bite, couilles, nichons, après tout, on est entre libertins, on peut parler crument, pas de chichis entre nous.

« Pour nous, le libertinage, c’est d’abord prendre son pied, sans tabous. On ne va pas faire des simagrées. Le cul, c’est direct, sinon c’est chiant ». Tel est le point de vue de la volubile C., tandis que son mari pelote allégrement sa voisine de table.

Le couple libertin curieux

Aux antipodes du couple libertin socialisant, qui a tendance à toujours fréquenter le même établissement, le couple curieux (ou aventurier) veut tout essayer. Tous les clubs, toutes les pratiques, tous les types de rencontres. Sans exclusives. Du club du coin au sauna, du parking à voyeurs à la plage du Cap d’Agde en passant par le trio, l’orgie à 25 couples, le libertinage est d’abord une aventure.

« Nous ne sommes habitués d’aucun club. Nous rencontrons sans cesse de nouvelles personnes, avec des goûts très différents. Il y a deux ou trois choses qu’on ne fera jamais, sinon, nous restons ouverts à tout », selon F., une libertine rencontrée dans un sexshop.


Pas de doute : les saunas échangistes sont des lieux à part dans la galaxie libertine. Assez nombreux en France, souvent en centre-ville, ils accueillent une clientèle échangiste qui apprécie les relations très chaudes. Plongée dans le monde des saunas mixtes.

Pourquoi diable un couple libertin va-t-il préférer les saunas aux traditionnelles discothèques libertines ? C’est la question que nous nous sommes posée avant de débarquer dans l’un d’entre eux, un sauna mixte parmi tant d’autres, dans une grande ville de France.


>>> dans les saunas libertins, les libertines ne sont vêtues que d’un paréo et d’une serviette

Accueil sympathique, on nous aiguille vers les vestiaires, où tout le monde tombe les vêtements : serviette autour de la taille pour les messieurs, petit paréo et serviette pour les dames. Le lieu est étonnamment grand : au rez-de-chaussée, le bar, une table de billard, quelques espaces de restauration ; au sous-sol, les installations balnéaires (nous ferons le détail plus loin) et des coins-câlins ; à l’étage, un labyrinthe où l’on se doute que, la soirée vraiment démarrée, il se passe des choses très coquines.

Les saunas échangistes : qu’est-ce que c’est ?

Nous sommes dans un sauna échangiste comme les autres, bien tenu, assez typique de tous les saunas libertins de France. Ce soir, c’est soirée couples (exclusivement réservée aux couples hétéros et aux femmes seules), mais la veille, c’était mixte, et le lendemain le sera aussi.

C’est parti, on fonce vers le sous-sol. On laisse les alcôves coquines sur notre droite (trop tôt) pour passer un pédiluve. En face de nous, le jacuzzi où, déjà, quelques couples, entièrement nus, profitent des bulles. Un peu plus loin, une porte s’ouvre sur un sauna (sec), une autre sur un hammam (humide). Entre les deux portes, des douches et derrière nous, une piscine dont l’eau est disons, frisquette.

On tombe serviettes et paréo pour filer dans l’eau du jacuzzi. Les autres couples se resserrent pour nous faire une place. Quelques mains vagabondent sous les bulles, caressent une cuisse, une fesse, un sexe. Des panneaux précisent : « les relations sexuelles sont interdites dans les bassins », ce qui n’empêchent pas les couples de se peloter et de se chauffer un peu.

La chaude ambiance des saunas mixtes

Le jacuzzi, pourtant vaste, est maintenant plein comme un œuf. Les couples continuent à se caresser, à s’embrasser, dans une ambiance plutôt mélangiste. Pas de pénétrations (c’est interdit dans l’eau), mais des caresses de plus en plus poussées. Il y a du monde dans l’eau, et autour.

Allons voir un peu plus loin (enfin, dès que l’érection de monsieur sera un peu calmée…). Côté piscine : RAS. L’eau, trop froide, n’a pas su attiré les couples. Mais dans le hammam, c’est autre chose. La pièce est sombre, humide, l’atmosphère presque étouffante de chaleur. On trouve une petite place sur un banc.

Dans l’obscurité, on entend déjà des murmures de plaisir. La femme à côté de nous branle ostensiblement son homme. Franck tente de poser sa main sur la cuisse de cette voisine, qui se laisse faire, avant de lancer son autre main vers le deuxième membre viril qui lui est offert. Nos yeux s’accoutument à l’obscurité et devinent que l’orgie a déjà commencé : partout, des corps se mêlent, des bouches s’embrassent.

Voilà ce que les couples qui préfèrent les saunas échangistes aux traditionnels clubs viennent y chercher : l’ambiance y est plus chaude, dans tous les sens du terme, le sexe y est plus facile, plus libre, plus décomplexé. Esther se retrouve vite en chaude compagnie d’un couple, et Franck d’un autre. Mais tout le monde se mélange, à vrai dire, sans trop se poser de questions.

Le sexe sans complexe des saunas

Au bout de longues minutes d’orgie, plutôt mélangiste (on n’a pas vu de pénétrations, hormis quelques fellations), on finit par avoir chaud, très chaud. Trop chaud en fait. Il est temps de sortir. De toute façon, le buffet froid est servi à l’étage. Tant pis pour le sauna, on ira sans doute plus tard.

On s’installe à une table, on se concocte une petite assiette de crudités et charcuteries. Le couple qui a passé un long moment avec Esther s’installe à nos côtés. « Nous, nous n’allons plus en club, c’est trop frime. On est libertins d’abord pour le sexe et ici, personne ne se pose trop de questions. En soirée couples comme en soirée mixte, d’ailleurs » nous explique, Sylvie, la jeune libertine, qui ne doit pas avoir trente ans.

Le repas vite englouti, le jeune couple nous amène à l’étage du sauna échangiste, dans le fameux labyrinthe. L’ambiance y est toute aussi torride qu’au sous-sol. Nous nous mêlons, tous les quatre, à d’autres couples qui se caressent; s’offrent mutuellement baisers, cunnilingus et fellations, là, au beau milieu d’un couloir.


>>> les saunas mixtes sont souvent des lieux libertins plus chauds que les clubs échangistes

De nouveaux couples s’agglomèrent à l’orgie. Nous sommes bientôt une bonne dizaine de couples à s’échanger les partenaires, pour quelques minutes, parfois moins. Puis, nous nous dirigeons vers un gigantesque lit où les libertins les plus échangistes sont déjà en action. On parle peu. Une caresse, un regard suffisent à signifier l’acceptation. Mélangistes et échangistes s’en donnent à cœur joie, passent d’un partenaire à l’autre sans plus de formalités.

Bien sûr, on voit quelques quatuors se diriger vers les alcôves qui ferment à clé, mais la majorité des couples préfèrent rester en public, et se laisser aller aux plaisirs de l’orgie.

Nous n’avons même pas eu le temps de profiter du sauna en lui-même, alors nous sommes revenus le lendemain, pour la soirée mixte (ouverte aux hommes seuls). L’ambiance y était toute aussi torride, avec beaucoup de couples triolistes et de gourmandes libertines adeptes de pluralité masculine.


C’est la crise. Et même si le libertinage nous aide à émerger de la morosité ambiante, il n’est pas toujours bon pour le porte-monnaie. Heureusement, le libertinage pas cher existe, nous l’avons rencontré.

Qu’il revient cher de sortir en club échangiste ! Certains clubs affichent des tarifs de près de 100 euros par soirée pour un couple, parfois le double pour un homme célibataire. Autant dire qu’en ces temps de crise économique, de chômage et de précarité généralisée, tout le monde ne peut pas s’offrir régulièrement une soirée libertine.

Heureusement, il existe tout de même des bons plans pour rendre le libertinage moins cher. Et même parfois gratuit (pour les femmes et les couples).

Libertinage pas cher : les saunas

Allez savoir pourquoi, mais les saunas libertins proposent souvent des tarifs bien moins chers que les clubs. Saunas, hammams, jacuzzis, sanitaires et parfois piscines (sans même parler des coins-câlins), l’investissement initial pour un sauna mixte n’est pourtant pas indolore. Sans compter les frais d’entretien (hygiène, notamment), qui plombent les éventuelles marges bénéficiaires.


les saunas sont en moyenne bien moins chers que les clubs

Et pourtant. Pourtant, le libertinage en sauna revient nettement moins cher, en moyenne, que la sortie en club échangiste. A condition d’apprécier l’ambiance sauna, ce qui est loin d’être le cas de tous les libertins.

Libertinage pas cher : les bons plans des clubs échangistes

Alors, quelle option reste-t-il aux libertins et libertines aussi fauchés qu’épris de folles ambiances sur les clubs échangistes ? Premier cas de figure : vous êtes une femme célibataire. Dans ce cas, en cherchant bien, vous devriez parvenir à être invitée, purement et simplement, dans la plupart des établissements libertins.

Mais si vous êtes en couple, les choses se compliquent. Une solution : les soirées « débutants » ou « initiation ». Les tarifs d’entrée y sont, en général, bien moindres que pour les soirées classiques. L’entrée peut même être gratuite pour les couples arrivant avant ou après une certaine heure décidée par le club (dans ce cas, prendre une conso peut être judicieux – voire obligatoire).


les soirées pluralité masculine invitent souvent les couples

Deuxième solution : les soirées « gangbang » ou « pluralité masculine ». Là aussi, les clubs proposent soit des tarifs réduits pour les couples, soit carrément la gratuité avant ou après une certaine heure. Renseignez-vous, car les clubs qui proposent ce genre de tarif attractif pour les couples sont finalement assez nombreux.

Enfin, certains clubs ont dégainé l’argument de choix. La « soirée anti-crise » pour rendre le libertinage moins cher. L’initiative en revient au Zénith, le club/sauna de Savoie, qui a copié le modèle des menus anti-crise de certains restaurants.

Libertinage pas cher pour les hommes seuls

Zone d’ombre de notre enquête : le libertinage pas cher pour les libertins célibataires. On a eu beau chercher, pas la moindre trace d’une promo ou d’un bon plan pour ces messieurs non-accompagnés.

S’agissant du net et des rencontres privées, le meilleur choix est sans doute de s’offrir un ticket type 3 jours, réglable le plus souvent par micro-paiement, plutôt que de payer pour tout un mois, ou plus, sans être forcément disponible pour les rencontres, les vraies…

Libertinage et échangisme à la maison

La crise économique a aussi un autre effet sur le milieu libertin : le développement des soirées échangistes à la maison, organisées grâce aux sites de rencontres libertines. Mais là aussi, les professionnels du libertinage n’y vont pas de main morte sur les tarifs.

Le bon plan, pour un couple, est d’opter pour un site qui propose la gratuité aux couples et femmes certifiés. De là, il devient facile de trouver des partenaires de jeu sans trop fâcher le banquier.

Je m’appelle Daniel, j’ai 42 ans. Je suis libertin pratiquant depuis quinze ans, en célibataire. Je me remémore très souvent ma première soirée gangbang que j’ai vécue en complet novice et en pur célibataire. Je pense que cette expérience peut en éclairer plus d’un.

Le trac. Rien de moins. Mes jambes tremblent sous le poids de mon stress. Je viens d’appuyer sur le bouton de la porte d’entrée de ce club libertin. C’est ma première fois, alors je me suis bien renseigné : ce soir, c’est soirée pluralité masculine et gangbang. Libertin dans l’âme, j’ai toujours rêvé de pousser la porte d’un club échangiste mais, que voulez-vous, quand on est timide…



Une charmante demoiselle ouvre la porte (moi qui m’attendais à un gros videur ultra-musclé…). Elle me souhaite le bonsoir, je bredouille, elle sourit, et me fait signe de rentrer. Direction : la caisse. Pas donné, soit dit en passant, mais il faut bien savoir ce que l’on veut dans la vie. J’ai pourtant déjà 27 ans, et j’ai l’impression d’être un puceau qui s’apprête à être déniaisé. C’est parti, je fais mon entrée dans le monde libertin…

Première soirée gangbang, premier choc

Première surprise : le club est bien plus petit que ce que j’imaginais. Deuxième surprise : il y a déjà du monde, et finalement, pas mal de couples et de femmes seules par rapport au nombre d’hommes. La plupart des couples sont accoudés au bar, sirotant un cocktail offert par la maison. Quelques hommes seuls les collent, d’un peu trop près, à mon avis.

Je passe le long du bar, et adresse un « bonsoir » collectif, d’une voix qui se veut sûre, virile mais pas trop conquérante non plus. J’adresse un regard à chacune des femmes, à chacun des maris et je continue mon chemin vers les canapés encore vide.

C’est ma première sortie gangbang, mais j’ai déjà pris quelques résolutions :

1/ me montrer, être présent, ne pas laisser à penser que je suis un novice tremblant, sans pour autant « me la jouer »
2/ ne pas être collant, tout en manifestant mon intérêt pour l’une ou l’autre de ces dames
3/ choisir une femme, ou un couple, maximum deux, pour ne pas passer pour un mort-de-faim qui sauterait sur tout ce qui bouge, montrer à madame que je la désire elle
4/ me montrer ouvert aux occasions qui pourraient se présenter

De ces quatre principes, je n’en renierais aujourd’hui aucun. La soirée prend de l’ampleur. La piste de danse est pleine à craquer. Je me mêle aux danseurs en essayant de ne pas passer pour un débile.




>>> pour séduire un couple en soirée gangbang, un peu de savoir-vivre est indispensable

Déjà, une quinquagénaire sexy aux formes généreuses empruntent les escaliers qui montent aux coins-câlins avec son mari, suivie d’une ribambelle de mecs, langues pendantes : désolé de le dire, mais ils sont un peu pitoyables, à quémander comme ils le font leur moment de sexe.

De mon côté, j’ai en tête deux nanas :
– une rouquine quadragénaire, très fine, flanquée d’un mari toujours souriant. Elle a l’air plutôt timide et, hormis sa tenue sexy en diable, elle a l’air de tout sauf d’une libertine ;
– une trentenaire (peut-être même moins âgée) blonde, à la poitrine opulente, que les quelques hommes qui n’ont pas suivi la quinqua à l’étage harcèlent de leurs assiduités.

L’heure de passer à l’action

Un tabouret du bar s’est libéré, juste à côté de la rouquine de 40 ans et son mari. Je m’y installe, commande un verre et me tourne vers le couple « vous désirez quelque chose ? ». Ils me montrent leurs verres encore à moitié plein, dans un sourire. Nulle, mon entrée en matière. La seconde tentative sera pire encore : « vous venez souvent ici ? ». Banalités échangées, conversation sympathique mais sans grand intérêt – ni pour moi, ni pour eux – mais je sens que le « courant passe » comme on dit dans le milieu libertin. C’est aussi leur première soirée gangbang, eux qui sont à la base échangistes.

Et puis, au bout d’un quart d’heure, le couple a vidé son verre. Ils se lèvent et se dirigent vers les escaliers. J’attends un peu avant de les suivre. Et puis me voilà. Je les retrouve en train de se peloter l’un l’autre tout en matant la ronde quinqua aux prises avec trois mecs sélectionnés visiblement par son mari, qui surveille la bonne tenue des opérations.

Je tente ma chance : je pose une main caressante sur l’épaule de la rouquine. Elle se retourne, manifestement surprise. Elle me reconnaît, me sourit, puis tourne à nouveau la tête vers son mari et l’embrasse à pleine bouche. Elle se laisse faire, je continue à la caresser, doucement. Puis elle se retourne à nouveau vers moi, m’embrasse à mon tour et pose sa main sur mon entrejambe. Je bande déjà comme un dingue.


>>> se tenir prêt pour toute occasion, sans jamais se montrer collant et encore moins insistant

Manifestement déjà chaude comme la braise, la quadra s’abandonne alternativement dans mes bras et ceux de son mari. Attirés par notre manège, là, debout au milieu de la pièce, les célibataires accourent. Certains se font jeter, d’autres arrivent à se mêler à nos caresses. Petit incident : un homme, d’abord accepté, se fait éconduire assez durement pour avoir collé son doigt, sans prévenir, dans le sexe de madame (si je parle souvent du doigté nécessaire, c’est au sens figuré, messieurs !).

Finalement, le couple embarque six des prétendants de madame, dont moi, dans une pièce fermée. Au bout d’une vingtaine de minutes de gangbang, on frappe à la porte. C’est la jeune blonde, accompagnée de son mec et d’un jeune rebeu au visage d’ange : « on peut se joindre à vous ? ».

Ce que je ferais différemment

Qu’elle a été belle, cette première soirée : neuf hommes, tous très respectueux des deux femmes et un vrai moment de plaisir partagé. Mais j’ai tout de même eu pas mal de chance ce soir-là. Si c’était à refaire, je ferais sûrement un peu différemment, même si je ne regrette rien.

D’abord, j’opterais sans doute, pour ma première sortie en club libertin, pour une soirée trio : quitte à payer un peu plus cher encore, j’ai été très gêné par la masse d’hommes seuls, pas toujours très malins.

Ensuite, j’éviterais les phrases toutes faites comme « vous venez souvent ? » et autres. Et puis, je le disais, j’ai eu de la chance. Car je suis tombé sur deux couples qui cherchaient vraiment de la pluralité masculine. Or, il n’est pas rare que des couples échangistes ou mélangistes se rendent à une soirée pluralité pour faire des rencontres entre couples (le tarif d’entrée pour les couples est souvent faible en soirée gang bang).

Ce que je ferais différemment aussi, c’est sans doute dans le cœur de l’action. Mais ça, j’en parlerai dans un autre article.


S’il est un espace où une femme peut assumer sans problème sa bisexualité, c’est bien le milieu libertin. Les jeux érotiques entre filles y sont monnaie-courante, à tel point qu’on se demande parfois si la bisexualité féminine n’y est pas « obligatoire ».

Un peu de vécu dans ce monde de brutes : si nous nous sommes lancés – mon compagnon et moi – dans le libertinage, c’est parce que je rêvais depuis longtemps de bisexualité, de retrouver les émois adolescents de mes premières caresses entre filles. Nous nous décidés à franchir la porte d’un club échangiste et nous sommes tombés sur un autre couple qui cherchait exactement la même chose que nous. Depuis, notre libertinage a évolué, mais je garde en mémoire ces premières caresses entre femmes.


>>> de nombreux couples débutent dans le libertinage par la bisexualité féminine

Et, à en parler avec d’autres libertines, j’ai pu constater que de nombreux couples échangistes ou mélangistes ont commencé comme ça : un fantasme de bisexualité féminine, venu de monsieur, parfois, le plus souvent de madame. Car il faut bien le dire : le milieu libertin est le paradis de la bisexualité féminine.

La bisexualité féminine dans le milieu libertin

Le fait d’être bisexuelle, pour une femme libertine, est pour ainsi dire, le « réglage par défaut ». Ce qui ne veut en aucun cas dire que la bisexualité féminine est obligatoire (contrairement à ce que racontent certains). Je m’explique : a priori, le milieu libertin préjugera, mesdames, que vous êtes bisexuelles. Dans votre fiche de profil d’un site de rencontres libertines, ou pendant une rencontre entre couples en club libertin, si vous ne précisez rien, on se dira sûrement que vous êtes plus ou moins bi.

Presque inutile donc de préciser que vous aimez les caresses entre femmes. Mais à l’inverse, si vous n’aimez pas ça, il faudra le signifier d’une manière ou d’une autre. Dans ce cas, pas de souci, la bisexualité féminine, pour la majorité des couples, est vécu comme un « plus », comme un piment supplémentaire dans la relation à quatre (ou plus).

Mon conseil, donc : que vous soyez bisexuelle, au sens où c’est important pour vous, ou que votre bisexualité ne soit qu’un jeu, ou encore que le sexe entre filles vous répugne, essayez, quand c’est possible, de préciser votre position sur le sujet. Ce qui évitera tout malentendu.

Bisexualité féminine : jeu ou vrai penchant ?

Mais ce n’est pas tout. Car, dans le milieu libertin, il y a bisexualité féminine et bisexualité féminine. Si, pour les unes, le sexe entre filles n’est qu’un jeu, des préliminaires agréables, destinés à se chauffer entre femmes (et, accessoirement, à allumer ces messieurs), pour d’autres, la bisexualité est partie-prenante de leur sexualité et de leur libertinage.


>>> pour certaines libertines, la bisexualité est un jeu, pour d’autres beaucoup plus

Ces dernières parlent de bisexualité active. Et, pour la majorité de ces libertines bisexuelles actives, les jeux érotiques entre femmes sont non seulement poussés, mais aussi indispensables. Il existe ainsi des couples qui ne cherchent que des couples « dont femme bi », parce que, sans cela, madame est frustrée.

Pour une libertine bisexuelle active, qu’il s’agisse de relations mélangistes ou échangistes, la relation saphique n’est pas en option. Il est alors d’autant plus important pour le couple de préciser l’importance que tient la bisexualité féminine dans sa vie libertine. Comme toujours, mon conseil est de privilégier la communication.

Quoi qu’il en soit, le milieu libertin est bien souvent idéal pour les couples dont madame éprouve des fantasmes lesbiens.


Quand le cinéma parle d’échangisme et de libertinage, on sent comme un malentendu. Tiraillés entre caricatures et érotisme plus ou moins sain, les films qui parlent d’échangisme le font d’une façon où les libertins eux-mêmes ne se reconnaissent pas toujours.

l y a mille et une façon de parler de sexe. Et peut-être même encore plus de parler de libertinage, d’échangisme et de sexualités de groupe. Le cinéma en est une. Tourner un film sur les plaisirs du sexe à plusieurs, pourquoi pas ? Réaliser un long-métrage sur les difficultés des couples choisissant cette voie, bonne idée ! >>> Barbara Schulz découvrent naturisme et libertinage dans Les Textiles

>>> Barbara Schulz découvre naturisme et libertinage dans Les Textiles de Franck Landron

Mais pourquoi diable le cinéma ne réussit-il pas (ou rarement) à présenter le libertinage et l’échangisme tels qu’ils sont, avant toute chose ? Une quête de plaisirs et de liberté. Car, dans les salles obscures, l’échangisme fait bien souvent froid dans le dos. Pourquoi le film échangiste tourne-t-il si régulièrement au film d’horreur ?

Libertinage « historique » et cinéma

Première modalité pour parler sexe, libertinage échangisme et sexualités de groupe sur grand-écran, le film historique. Ah ! l’alibi historique ! Quoi de plus pratique que l’Antiquité, la Renaissance ou les Lumières pour exposer le vice de nos glorieux anciens. Combien de Messaline, combien de biopics du Marquis de Sade ou du bon roi Henri IV (jusqu’à 30 ans, il croyait que c’était un os), montrent la débauche des temps anciens ?

Le film historique, ou l’échangisme sans se mouiller. De Le Libertin à Rochester, le dernier des libertins, la partouze se joue en costumes d’époque, droit de cuissage et autres inégalités sociales autant qu’essor de la libre-pensée aidant grandement à dévergonder la donzelle.

Ce monstre qu’on appelle échangisme

Pour l’époque contemporaine, c’est encore une autre paire de manches. Passons sur Eyes Wide Shut qui, outre une esthétique de l’orgie intéressante, a de quoi laisser circonspect (pour le moins) n’importe quel libertin ou libertine. Le reste de la filmographie de l’échangisme ressemble davantage à une enquête à charge contre toute forme de libertinage qu’à une promenade de santé érotique.

cinéma et échangisme 01

>>> étranges orgies libertines et clandestines dans Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick

Du bon gros thriller psychologique (Closer) au film d’auteur pas moins psychologique (Happy Few), les réalisateurs semblent n’avoir de cesse que de dénoncer les risques insensés (forcément insensés) que prennent les couples s’adonnant à une forme ou à une autre d’échangisme.

Ajoutez-y Ice Storm, et vous verrez comment la décrépitude attend quiconque, quelque couple que ce soit, qui s’aventure sur le chemin semé d’embûches de la liberté sexuelle. Au début, tout va bien, mais plus dur sera la chute. Allez ! Une vague note d’optimisme dans Les Textiles, comédie qui, après s’être bien foutu du naturisme, laisse un petit espoir à la quête de liberté sexuelle…

Shortbus et Peindre ou faire l’amour : les réussites

Restent deux films, deux moments de cinéma qui font la part belle à l’échangisme et au libertinage sans pour autant sombrer dans le pathétique. Shortbus et Peindre ou faire l’amour parlent, pour l’un, de libertinage en club, pour l’autre de libertinage en privé.

ciném libertinage : shortbus

>>> dans Shortbus, John Cameron Mitchell filme un club échangiste pas comme les autres

Dans les deux cas, rien ne va de soi. Rien ne se fait avec le naturel d’un dîner entre amis ou d’une sortie au cinéma. Tout est compliqué, complexe, différent. On y suit des personnages et des couples (hétéros ou homos dans Shortbus) qui ont des doutes, vivent des drames, tentent de réparer leurs cassures intérieures…

Mais au final, c’est la vie qui émerge de ce libertinage là. Sans jugement de valeurs, sans condamnation inéluctable aux vicissitudes de la jalousie et du remord. Alors, peut-être que le cinéma n’est pas définitivement réac’

Les films

Ice Storm, d’Ang Lee, 1997 (USA)
Eyes Wide Shut, de Stanley Kubrick, 1998 (GB)
Le Libertin, de Gabriel Aghion, 2000 (France)
Les Textiles, de Franck Landron, 2004 (France)
Peindre ou faire l’amour, des frères Larrieu, 2005 ( France)
Closer, de Mike Nichols, 2005 (USA)
Rochester, le dernier des libertins, de Laurence Dunmore, 2006 (GB)
Shortbus, de John Cameron Mitchell, 2006 (USA)
Happy Few, d’Antony Cordier, 2010 (France)


Tous les couples ne sont pas faits pour le libertinage. Et toutes les raisons ne sont pas bonnes pour se lancer dans l’échangisme ou ses dérivés. Jalousie, confiance en soi : les embûches qui attendent les couples libertins sont souvent plus nombreuses qu’on ne croit.

« Prosélytisme : volonté de faire adhérer à toute force un tiers à une religion, un mode de pensée ou une doctrine. » Voilà bien une chose dont libertins et libertines devraient bien se garder. Car non, le libertinage ne convient pas à n’importe quel couple et le chemin de l’échangisme et de ses dérivés peut s’avérer fort dangereux à quiconque s’y aventure pour de mauvaises raisons.

Conseils : votre couple est-il fait pour le libertinage ?

Tous les couples ne sont pas faits pour le libertinage. Et toutes les raisons ne sont pas bonnes pour se lancer dans l’échangisme ou ses dérivés. Jalousie, confiance en soi : les embûches qui attendent les couples libertins sont souvent plus nombreuses qu’on ne croit.

 Indécentes Libertines

« Prosélytisme : volonté de faire adhérer à toute force un tiers à une religion, un mode de pensée ou une doctrine. » Voilà bien une chose dont libertins et libertines devraient bien se garder. Car non, le libertinage ne convient pas à n’importe quel couple et le chemin de l’échangisme et de ses dérivés peut s’avérer fort dangereux à quiconque s’y aventure pour de mauvaises raisons.

couple et libertinage

>>> parfois un des membres d’un couple est prêt pour le libertinage, tandis que l’autre non

On pense bien sûr à la jalousie qui peut émaner du fait de voir sa moitié dans les bras d’un ou d’une autre. On pense peut-être un peu moins à la question de l’ego, qui peut faire douter de ses performances sexuelles. Mais il faut aussi revenir sur la racine du problème, et toutes les mauvaises raisons qui peuvent conduire un couple à tenter l’expérience libertine.

Couple et libertinage : pour quoi faire ?

Car les mauvaises raisons pour lesquelles un couple ou un autre décide de tenter l’aventure libertine ne manquent pas. En voici quelques-unes :

 pour réconcilier un couple qui se déchire, ce que le libertinage ne parviendra jamais à faire. Au contraire, la pratique libertine risque bien plus de creuser le fossé entre vous. Seuls les couples les plus unis parviennent à renforcer leurs liens dans un contexte libertin.

 pour reprendre une vie sexuelle épanouie, qui s’était interrompue, ou réveiller le désir l’un de l’autre. Là encore, le libertinage est tout sauf le remède miracle. Retrouvez-vous sexuellement l’un l’autre et vous verrez bien ensuite si vous avez toujours envie de libertinage.

 pour aller voir ailleurs sans se « tromper ». L’idée peut être tentante : monsieur n’attire plus madame et/ou réciproquement, pourquoi ne pas vivre une autre sexualité avec d’autres gens ? Le libertinage n’est pas fait pour ça, c’est une expérience de couple avant tout.


libertin



Les couples qui vivent en toute sérénité leur libertinage ne sont jamais ceux qui invoquent l’une de ces trois raisons. Au contraire : le couple libertin heureux est typiquement un couple uni, jouissant d’une sexualité épanouie à deux aussi. On devient un couple libertin pour pimenter la vie érotique, parce qu’on pense aussi que l’autre peut avoir d’autres désirs.

Etes-vous prêts à vous lancer ?

On parlant avec des couples libertins, on s’aperçoit qu’ils sont nombreux à avoir tourné autour du pot pendant un long moment avant de se lancer. Pour être sûrs et certains que cela allait leur convenir. Mais alors, comment savoir qu’on est prêts à se lancer ?

 le désir de libertinage doit être partagé. Messieurs (et mesdames, mais surtout messieurs), ne poussez jamais votre compagne (compagnon) dans cette voie si elle (il) n’en a pas envie. Au mieux passerez-vous une soirée sordide, au pire briserez-vous quelque chose de profond dans l’harmonie de votre couple.

 le libertinage ne s’accommode que difficilement de la jalousie. Ne nous mentons pas : les couples libertins, même les plus équilibrés, peuvent vivre des épisodes de jalousie. Une situation, un geste, un mot peuvent devenir la source de doutes et de questionnements. Mais, à la base, si vous ne vous imaginez pas votre moitié avec un (ou une) autre, laissez tomber l’idée.

 un couple libertin heureux est un couple qui communique. Jaloux ou pas, complexés ou pas par votre sex-appeal ou vos performances sexuelles, si vous ne communiquez pas suffisamment dans votre couple, le libertinage risque bien de devenir un piège pour votre relation. Il faut à tout moment être capable d’exprimer ses fantasmes, d’accepter ou de refuser ceux de l’autre (et de dire pourquoi), d’extérioriser ses doutes et ses inquiétudes.

Alors, bien entendu, chaque couple est différent. Ses motivations pour se lancer dans la vie libertine peuvent être multiples, complexes et évidemment intimes. Mais, croyez-en mon expérience, le libertinage est une chose trop peu sérieuse pour être prise à la légère.


Et pourtant… Pourtant, on a vu des couples débuter dans le libertinage tout en étant emplis de doutes. Et non seulement ces doutes n’ont pas contrarié leurs envies, mais ceux-ci se sont dissipés au sein de la vie libertine. Ainsi des complexes physiques, par exemple : la plupart d’entre eux s’envole à mesure qu’on avance dans le libertinage. Magique, non ?


C’est un constat très partagé : il y a de plus en plus de jeunes dans les clubs échangistes. Et, singulièrement plus de jeunes couples libertins. Ce vendredi soir, nous avons décidé de mener l’enquête sur ce phénomène dans un club parisien connu pour la jeunesse de sa clientèle.

Il est 22h30. Pour l’instant, il n’y a que quelques couples, tous âgés de plus de trente ans, dans ce club échangiste parisien, dont on nous a dit qu’il accueillait pas mal de jeunes couples. C’est la rumeur qui enfle : les clubs libertins, autrefois réservés à la tranche d’âge des « seniors » du sexe libre, sont de plus en plus fréquentés par la jeunesse.

Histoire d’en avoir le cœur net, nous sommes partis à la rencontre de ces jeunes échangistes qui fréquentent des lieux jusqu’ici réservés à leurs aînés. Il est maintenant 23h30 et, effectivement, les couples qui arrivent au fur et à mesure de la soirée semblent, pour beaucoup, avoir moins de 25 ans.

Les motivations des jeunes libertins et liebrtines

Inutile de vous dire que ce n’est pas chose aisée, dans un club échangiste, que d’aborder un couple pour autre chose que pour du sexe. Comme souvent, c’est Esther qui s’y colle. Elle accoste un jeune et beau couple, une jolie brunette largement dévêtue, et un grand gars roux au sourire enjôleur.

Ils ont respectivement 21 et 23 ans. Ils sont ensemble depuis trois ans et fréquentent le milieu libertin depuis quelques mois : « on est venu la première fois avec un couple d’amis. Ils nous ont dit qu’ils étaient mélangistes, ils nous ont expliqué ce que c’était, et nous avons voulu tenter l’expérience ».




>>> plus mélangistes que la moyenne, les jeunes couples libertins ne sont pas des cas à part

Leurs amis, d’ailleurs, sont là : à peu près les mêmes âges, ils sont libertins depuis leur rencontre : « on s’est rencontré chez des amis, lors d’une soirée qui a vite tourné aux jeux coquins. puis on s’est revus, on s’est mis ensemble, mais sans se promettre la fidélité : c’est con comme idée ! ». Natacha est brute de décoffrage. C’est une jolie grande blonde qui ne lâche pas d’une semelle son mec, André, un grand black sculptural.

On s’apprête à laisser nos quatre jeunes coquins quand ils nous proposent d’aller avec eux vers les coins-câlins : on a beau être trentenaires, l’idée de faire quelques galipettes avec des vieillards dans notre genre ne semble pas les déranger une seconde. On s’éclipse donc une petite heure, le reportage attendra.

Jeunes couples et mélangisme

Donc, après avoir donné de nos personnes pour le bien de notre enquête (!), nous retournons vers la piste de danse. Nous discutons encore avec plusieurs couples, tous de moins de vingt-cinq ans. Les points communs ? Tous sont mélangistes : ils ne recherchent que des relations entre couples (ceci dit, nous sommes à une soirée couples) et privilégient les rapports ludiques et sensuels.

Pour le reste, nous avons rencontré autant de cas différents que de jeunes couples libertins. Les uns étaient ensemble un certain temps, les autres depuis quelques mois. Certains étaient libertins depuis le début de leur relation, certains fixaient des limites d’âge à leur recherche de couples, d’autres non…

Un couple coquin rencontré ce soir a résumé les choses : « il n’y a pas de jeunes couples libertins. Il y a des couples libertins qui sont jeunes. C’est très différent. Nous, on s’en fout de l’âge des uns et des autres. Le feeling passe, ou pas ».

Les jeunes libertins et les autres couples

Puis, nous discutons un temps avec un couple de la quarantaine. C’est leur première sortie dans ce club, mais pas du tout leur première sortie en club. Ils nous disent être mal à l’aise avec l’ambiance du lieu, et la présence trop prégnante de ceux qu’ils appellent les jeunots : « moi, à leur âge, je rêvais du grand amour, pas de m’envoyer en l’air à plusieurs ! ». La remarque nous interpelle : nombreux sont les jeunes libertines et libertins qui nous ont fait part d’un certain ostracisme de la part de leurs aînés.

Et c’est vrai qu’on peut s’interroger. Vingt ans, vingt-cinq ans, est-ce bien l’âge pour un jeune couple pour se risquer au cœur du milieu libertin ? L’expérience sexuelle est-elle déjà suffisamment grande pour ne pas profiter des choses de la vie à son rythme, sans se presser ? Et puis, on se remémore cet âge là. Bien sûr, on n’allait pas en club échangiste. Mais les soirées entre potes pouvaient vite tourner à la débauche… Rien que de très normal quand on a vingt piges et qu’on veut mordre la vie à pleines dents.

Sans compter que les jeunes couples libertins que nous avons croisés durant la soirée nous ont tous paru au moins aussi équilibrés que leurs ainés. Ils savaient ce qu’ils voulaient, ce qu’ils ne voulaient pas. Ni plus, ni moins, que des couples échangistes de 30, 40 ou 50 ans.

Et si, finalement, la sortie en club libertin n’était qu’une version moderne de ce qui se passait autrefois dans une vie étudiante classique ? Des expériences, diverses et variées, plus ou moins bonnes, plus ou moins décisives. Laissant à chacun et chacune la liberté de choisir sa propre sexualité future ?


Séduire un homme ou une femme, voilà qui n’est pas toujours facile. Mais, dans un cadre échangiste ou mélangisme, c’est de séduction entre couples dont on parle. Ce qui n’est pas fait pour faciliter les choses.

Un homme, une femme : pour que le courant passe, même pour une simple relation sexuelle sans engagement, il faut bien qu’une certaine alchimie se fasse. Alors, d’un couple à un autre couple, la séduction peut s’avérer d’autant plus compliquée que le nombre de paramètres est démultiplié.


la séduction entre couples libertins : une alchimie complexe

Nous avons demandé à des couples libertins – échangistes ou mélangistes – ce qui les séduit chez un autre couple, mais aussi ce qu’ils mettent en œuvre, eux-mêmes pour exercer cette séduction vis-à-vis des autres couples.

Séduction entre couples dans les lieux libertins

Astrid a la petite trentaine. C’est une grande blonde, élancée (voire un peu maigre), à l’apparence très soignée : maquillée, siliconée. Elle est en couple avec Bastien, un mec de taille moyenne, même âge, à l’allure sportive. Dans les clubs échangistes, Astrid et Bastien ne trouvent pas toujours chaussure à leur pied : « moi, j’aime les mecs bruns, mignons, même un peu minets. On ne cherche que des couples de notre âge, ou éventuellement des très beaux quadragénaires. On n’est pas du genre à sauter sur tout ce qui bouge ».

En club libertin comme ailleurs, le physique compte, bien sûr. Mais ce n’est pas tout. Comme pour Andréa et Gérard, beau couple d’un peu moins de cinquante ans : « ce qui nous plaît chez un autre couple échangiste, c’est la bonne humeur. Que les gens soient enrobés ou maigres, jeunes ou vieux, on s’en fout. Ce qu’on veut, c’est s’éclater à l’horizontale comme à la verticale ».

Sabine et Ahmed, 25 ans, très mignons et débutants dans le mélangisme, la question ne se pose pas tout à fait dans ces termes là. C’est Sabine qui fixe les règles : « on n’est pas là pour tomber amoureux. On ne cherche pas le physique qui va nous faire tomber à la renverse. On s’est déjà amusé avec des couples beaucoup plus âgés que nous, ou des gens un peu gros. Et on s’est déjà ennuyé au lit avec de très beaux couples ».


la séduction entre couples passe souvent par les femmes

Les critères de ce jeune couple libertin ? « Moi, je n’exclue que des hommes que je trouve inquiétants. Il y a des mecs comme ça, chez certains couples, qui ne m’inspirent pas confiance. Ça peut venir de leur physique ou de leur attitude, mais je préfère un homme pas très beau -même moche – qui a l’air sympathique, qu’un type qui a l’air d’un tueur ».

Drague entre couples dans les lieux libertins

Et la drague, dans tout ça ? Ça doit jouer un peu, non ? Pour Astrid, les choses sont claires : « quand un couple nous plaît, on leur propose de boire un verre ensemble. Il faut que le feeling passe. Les couples qui veulent baiser et discuter ensuite, ça n’est pas pour nous ! ».

Pas ce genre de préventions chez Gérard : « quand on drague un couple, c’est pour le sexe d’abord. Mais si on voit que les gens en face sont du genre timides, ou compliqués, on laisse tomber. Tout le monde est là (en club échangiste NDLR) pour la même chose après tout. Les couples qui se la racontent, qui veulent qu’on leur fasse des ronds de jambe avant toute chose, très peu pour nous ».


Sabine, elle, drague à la mode discrète. Une main sur l’épaule de l’autre femme, une caresse qu’on repousse ou qu’on ne repousse pas, c’est le signal. Ahmed, lui, en a un peu marre de voir sa compagne faire le premier pas envers des couples qui ne font aucun effort : « une fois, on a repéré un couple qui nous avait l’air sympa. On a échangé des sourires. On a dansé avec eux sur la piste. On a fait tous les efforts. A aucun moment, ils n’ont fait un pas vers nous. On a laissé tomber et on est parti dans les coins-câlins avec un autre couple. Ils sont venus nous voir ensuite pour nous demander pourquoi on les avait laissé tomber. Il faut que la séduction entre couples fonctionne dans les deux sens, c’est la moindre des choses, non ? ».

Séduire un couple quand on est un homme

Sabine et Ahmed sont aussi triolistes : « en club quand aucun couple ne nous plait, en drague internet quand l’envie nous prend ». Et pour les hommes célibataires, comme pour les hommes des couples libertins, Sabine décide en fonction de la sympathie supposée ou non de ces messieurs : « en club comme sur internet, il y a trop de jeunes gars qui se la racontent du haut de leur vingt ans. Ils n’ont souvent rien compris au libertinage. Pour moi qui ai vingt-cinq ans, comme pour des copines libertines plus âgées, ce n’est pas vraiment le physique qui compte. C’est plus une histoire de confiance.

Sans compter qu’il faut plaire aussi à monsieur : « si un mec me plait mais qu’il met Ahmed mal à l’aise, je ne discute même pas : c’est niet ! Le triolisme, c’est un truc qu’on vit à deux, d’abord. Moi, c’est mon mec que j’aime. Et si je devais me passer d’autres hommes par amour, je le ferais sans soucis ».

Séduction entre couples sur internet

Et sur internet ? Bastien en est vite revenu : « le nombre de couples qui te promène, triche sur l’âge, envoie des photos d’il y a dix ans au moins ! On a arrêté de draguer des couples libertins sur internet, on préfère voir les gens en vrai, et en pied, parce que les pots à tabac… ».


la drague entre couples échangistes s’avère souvent
être une chose plus compliquée qu’on ne croit

C’est aussi monsieur qui s’est collé au tchat libertin chez Andréa et Gérard : « la drague sur le net, c’est sympa ! Je commence toujours par une blague. Si je vois que les gens sont trop sérieux, ou trop coincés, je passe à autre chose. Mais on a fait vraiment de belles rencontres sur le net. On voit plus facilement ce que les couples ont dans le ventre en tchat ».

Pour Sabine et Ahmed, internet est aussi un meilleur endroit pour surmonter leur relative timidité. Là, on a le temps de se présenter, de comprendre les recherches des uns et des autres : « on ne va tchatter que si on est les deux là. On ne parle qu’aux couples avec photo. Il y a plein de gens timides qui peuvent passer pour des emmerdeurs en club, et qui se révèlent très ouverts et très séducteurs sur le net. En club, on préfère coquiner, puis discuter après. Sur internet, le jeu de séduction entre couples est bien plus présent ».

Sida, IST : ces mots font peur. Et pourtant, quand on pratique le libertinage et l’échangisme, la peur ne sert à rien. Ce qui reste et restera malheurement utile de longues années encore, c’est le préservatif. Dans ce domaine, c’est la lutte qui continue pour le monde libertin.

Une folle rumeur envahit internet et la blogosphère : les libertins ne se protégeraient plus, l’usage de la capote serait même mal vu dans le milieu libertin. En un mot comme en cent : c’est FAUX ! A titre personnel, je n’ai constaté qu’une chose, l’usage du préservatif reste la norme dans le monde échangiste, et si quelques demeurés veulent l’oublier, les libertins restent une population potentiellement à risques.

Chacun prend ses risques, me direz-vous… Absurde, car quand on parle d’épidémies (Sida et autres IST), le comportement de chacun et de chacune influe sur le destin commun. Plus la maladie se propage, plus les risques augmentent, pour toutes et tous. Alors, que la lutte continue…



Préservatif et échangisme

Il faut être particulièrement stupide pour se passer de capote dans un contexte échangiste. J’entends ici par échangisme les sexualités plurielles avec pénétration. Le calcul est simple : si une personne vous propose un rapport sans préservatif, c’est qu’il ou elle en a probablement l’habitude. Et que, par voie de conséquence, la probabilité qu’il/elle soit contaminé(e) par le virus du VIH, ou par la syphilis, les chlamydias, les gonocoques ou l’hépatite B, est plus importante. Et d’autant plus grande que le nombre de partenaires différents sur une période donnée est important.

Parlons chiffres : une étude menée au Pays-Bas en 2008 démontre que le risque de contracter une IST pour un homme de plus de 45 ans échangiste est 5 fois plus grande que pour un homme du même âge non-échangiste. Et ce constat est encore plus sévère pour les femmes libertines. Cette étude démontre que, dans cette classe d’âge, près de 14% des personnes se déclarant libertines étaient infectées par une IST.

La raison en est simple : multiplier le nombre de partenaires, c’est de fait multiplier le nombre de prises de risques vis-à-vis des IST. A chaque fois que vous entrez en contact avec un nouveau partenaire sexuel sans préservatif, c’est une exposition potentielle de plus à la maladie.

Le cas des mélangistes

La question du mélangisme se pose alors. Disons-le, aucune étude sérieuse n’a été réalisée sur le sujet. Et il est vrai que les mélangistes (j’entends par mélangisme tous les rapports sexuels libertins sans pénétration vaginale ou anale) utilisent peu le latex, se croyant – à tort – à l’abri de la contamination.


Question sida, la pratique des rapports bucco-génitaux est relativement peu risquée (sauf ingestion du sperme). Mais peu risquée ne veut pas dire sans risques ! Sans compter que les contacts cutanés avec une muqueuse, puis une autre, peuvent représenter un vrai danger de transmission.

Mais quoi qu’il en soit, le sida n’est pas le seul risque en cause. Une fellation, par exemple, comme tout autre type de rapports sexuels, peut faire circuler des IST, dont on sait qu’elles sont en train de gagner du terrain, dans la population en général et dans la population libertine en particulier.

Là encore, une seule solution : le préservatif. Qui ne vous servira à rien au fond de votre poche.



Il faut bien le dire : trop peu d’hommes pratiquent le cunnilingus en milieu libertin. Et pourtant, le mélangisme, s’il n’est pas fait de caresses réciproques, n’apporte pas grand chose à madame. Encore faudrait-il que le cunni soit pratiqué avec talent !

Cette idée d’article sur le cunnilingus en milieu libertin nous est venue suite à une sortie en club échangiste. De fait, il y avait surtout, ce soir-là, des couples mélangistes. Mais pas du genre faux-libertins coincés, de vrais mélangistes partouzeurs : nous nous sommes vite retrouvés sur le même lit avec une bonne demi-douzaine de couples.

>>> le cunnilingus suppose de s'adapter aux désirs de la partenaire libertine

>>> le cunnilingus suppose de s’adapter aux désirs de la partenaire libertine

Sauf que voilà : au moins la moitié des mecs ne pratiquait pas le cunni. Honteux ! Comment peut-on se prétendre mélangistes et ne pas offrir un petit broute-minou à sa partenaire d’un soir ? Bilan : un homme a léché tout de même Esther pendant de longues minutes, sans parvenir à quoi que ce soit. Puis un autre est arrivé et l’a fait grimper aux rideaux en quelques coups de langue. Quelle est donc la clé du mystère du cunni en milieu libertin ?

Le cunnilingus en milieu libertin selon elle

La première chose que j’ai à dire sur le cunni dans le milieu libertin, en particulier dans un contexte mélangiste, mais pas seulement, c’est que c’est un droit absolu de la femme libertine. Rien que ça. Je ne pompe pas un monsieur pendant des plombes sans qu’il ne me rende la pareille. C’est de la politesse élémentaire… Non ?

Ensuite, messieurs, je suis désolée de vous le dire, mais beaucoup d’entre vous, même parmi les plus généreux de ce côté là, devraient ouvrir un manuel d’anatomie féminine de temps à autre. Le clitoris ne se situe vraiment pas là où vous pensez. Vive l’éducation sexuelle ! Vous pouvez me fourrer trois kilomètres de langue au fond du vagin, si vous ne me titillez pas un peu le petit bouton, le cunni ne sert à rien, désolée…

cunni et fellation

>>> j’aime sucer mon partenaire, mais j’exige d’un homme qu’il me rende la pareille

Enfin, et j’y tiens, même si ce n’est que mon point de vue, arrêtez de nous fouiller comme des brutes. D’abord parce que ce n’est pas top hygiène (où étaient vos doigts, il y a 5 minutes ?), ensuite et surtout parce que ce n’est pas agréable ! N’essayez pas de compenser votre nullité en terme de cunnilingus par des doigts plantés bien profond. Sans un minimum de… doigté, ça n’a jamais fait grimper aux rideaux personne.

Le cunnilingus en milieu libertin selon lui

Forcément, je trouve Esther bien sévère – point de vue masculin, certainement – et quand un homme sait ce qu’est un cunni, je trouve ça déjà pas mal (vu le nombre de mecs qui n’en ont jamais entendu parler).

Fausse modestie mise à part, je pense être un plutôt bon pratiquant. Mais je dois dire, quand même, qu’il m’est arrivé de mettre du temps à donner du plaisir à telle ou telle partenaire libertine. Pourquoi ? La réponse est simple : pas une femme ne « fonctionne » comme une autre. Ben oui. Désolé Esther, ma chérie, mais si tu aimes le cunni délicat et créatif, d’autres femmes le préfèrent plus intrusif.

Le tout, étant, selon moi, de s’adapter aux circonstances et de guetter un minimum les réactions de madame. certaines aiment qu’on se contente de léchouiller leur clitoris tout en caressant leurs seins. D’autres préfèrent qu’on suce carrément le petit bouton, en massant la zone G avec les doigts. Toutes aiment qu’on alterne le rythme, la caresse, la langue, les lèvres et les doigts.

Mais pas une, ça, j’en suis certain, ne réagit de la même façon que l’autre. A nous de nous adapter (qu’on soit un homme ou une femme, d’ailleurs), ce qui n’est pas si facile que ça.

On en parle ?

Bref, vous l’aurez compris, nous n’avons que notre point de vue sur le sujet, même si ce point de vue est quand même éclairé par des années de pratique intensive. Alors, le cunnilingus en milieu libertin, on en parle ? Les commentaires et le débat sont ouverts !

Charlotte a vingt-neuf ans. Elle est libertine depuis trois ans. Pour la première fois, elle se décide à aller avec son compagnon Cédric dans un sauna échangiste.

L’endroit était beau et spacieux. Très propre aussi. La première image que j’ai eue de l’établissement était à mille lieux des appréhensions que je nourrissais et de l’idée que je me faisais d’un sauna échangiste. Une fois sortis des vestiaires, nous avons immédiatement croisé des dizaines de couples : les hommes avec une serviette attachée autour de la taille, les femmes avec un paréo autour du cou.


site libertin

Cela faisait déjà deux ans que nous fréquentions assidument les clubs libertins de notre région, et que nous rencontrions des couples – et parfois des hommes seuls – à domicile, lors de soirées libertines privées. Mais je dois bien dire que j’ai toujours été réticente à l’idée d’aller dans un sauna échangiste.

J’avais peur d’avoir trop chaud, de me sentir mal. J’avais aussi des craintes quant à la nudité : que ça casse le charme de la rencontre. Et c’est malgré tout très naturellement que j’ai retiré mon paréo pour suivre mon mari dans le jacuzzi, déjà occupé par quatre autres couples. Il fallait se serrer un peu, et c’était très bien ainsi.

Premiers pas dans un sauna échangiste

En face de moi, se tenait une jolie blonde de la vingtaine, qui souriait tout en devisant avec son compagnon et un couple assis à côté d’eux. De notre côté, nous prenions la température. Nous essayions de comprendre les codes de ce milieu à part dans le monde libertin.

Les bulles du jacuzzi étaient très agréables, la promiscuité également. Les couples allaient et venaient, de sorte que nous ne nous trouvions jamais à proximité des mêmes personnes : une bonne façon de voir avec qui des affinités pouvaient se créer. Et justement, la belle blondinette restait là. Son homme ne semblait d’ailleurs pas insensible à mes charmes. Un bel Apollon brun, aux traits méditerranéens.

Quand ils sortirent de l’eau, une bonne demi-heure après notre arrivée, je proposais à Cédric de les suivre à distance, et d’en profiter pour visiter les lieux. Ils s’engouffraient dans le hammam, que je craignais encore plus que le sauna lui-même. Nous décidâmes donc de faire le tour du sous-sol, où se trouvaient les installations, ainsi que quelques coins-câlins, tous déserts à cette heure-ci.

Nous nous étions décidés à aller voir dans un sauna échangiste, car on nous avait dit que les couples y étaient plus actifs qu’en club. Pour l’instant, ça n’était vraiment pas probant. Et puis, nous sommes retournés vers le hammam et avons poussé la porte.

C’était effectivement chaud, mais dans tous les sens du terme. Dans une semi pénombre, et sous une chaleur moite, s’ébrouaient des dizaines de corps, qui s’enlaçaient et s’embrassaient dans un désordre orgiaque qui nous surprit sur le coup. Il y avait bien là quelques couples qui, sur les bancs, ne prenaient pas part à la partouze, mais la majorité était déjà à l’œuvre.

dans un sauna échangiste

les couples se croisent dans l’eau du jacuzzi

Je pris Cédric par la main, pour ne pas le perdre dans la mêlée, et il trouva pour nous deux petites places sur l’un des bancs. Mes yeux commençaient à s’habituer à l’obscurité, et je pouvais désormais distinguer devant moi un homme, debout, qui embrassait et pelotait une grande femme très gironde, tout en se faisant sucer par une autre, qui était à genoux face à lui.

Aucune d’entre elles ne devait être sa légitime compagne. Elles étaient mûres, il était jeune. C’était le jeune type de la blonde qui, quant à elle, se faisait lécher par un quadra dégarni sur le banc de l’autre côté du hammam. J’étais comme subjuguée par le spectacle : où que je regarde, on se serait cru dans les fantasmes d’un pervers à l’imagination débordante.

Je n’avais d’ailleurs même pas prêté attention au fait que, à ma droite, Cédric était déjà en pleine action, doigtant avec enthousiasme une belle brunette, assez jeune, qui lui rendait la pareille en le branlant lascivement. J’embrassais mon homme sur la bouche et me levais. Après tout, j’avais le droit aussi d’aller chercher mon plaisir là où il était.

Quand il me vit me déplacer dans le hammam, le jeune mec de la blonde se dégagea de l’emprise des deux femmes pour saisir ma main. Ravie, je le laissais faire : il m’embrassa doucement, puis beaucoup plus sauvagement, tout en s’emparant des deux mains de mes fesses. J’étais plaquée contre lui, et il me dévorait littéralement la bouche.

Cédric s’était lui aussi levé. Il était venu me rejoindre et s’était placé derrière moi, flanqué du couple avec qui il coquinait précédemment… Je me tournais vers lui. Le jeune type plaqua sa queue contre la raie de mon cul. Il était clair que tout était permis ici, à l’exception de la pénétration, que personne ne songeait à pratiquer : il aurait sans doute été trop ardu de tenter l’expérience de la pose de capote.

Puis, ce fut au tour de la blondinette de nous rejoindre. Nous étions tous les six debout, au centre quasi exact de la pièce, à nous caresser, à nous embrasser et à nous procurer du plaisir, sans réellement savoir qui était avec qui au départ, à qui appartenait cette langue qui vous titillait le clitoris ou qui était en train de vous caresser la queue.

 


Depuis cette expérience, Cédric et moi ne retournons presque plus dans les clubs libertins classiques.

Je l’avoue, j’ai tous les vices. Gourmande et libertine, ça commence à faire beaucoup pour espérer une place au paradis. A moins que le paradis ne soit sur terre et, dans ce cas, pourquoi se priver de quelques bonbons et friandises libertines ?

Tout a commencé quand mon homme et moi avons décidé d’inviter quelques couples échangistes et mélangistes à venir passer un samedi soir coquin à la maison. Dans ce genre de cas, on prévoit les choses à l’avance pour s’assurer de la disponibilité de chaque couple. Et puis, je me suis mise à réfléchir à un thème pour la soirée.

Et puis, je me suis dit : pourquoi pas les bonbons libertins ? Mon expérience m’a prouvé que libertins et libertines sont souvent très gourmands, et qu’il y a plein de choses qu’on peut se mettre dans la bouche pour se faire plaisir.

Friandises libertines et aphrodisiaques

On le sait, certains produits sont aphrodisiaques. Non pas que les couples que nous avons invités aient particulièrement besoin d’un coup de pouce, mais si on peut marier plaisirs gustatifs et plaisirs sexuels… Alors, je suis tombée sur ce petit coffret très sympathique (et très bon !).



Acoquinement-Shop

>>> des friandises libertines et aphrodisiaques à base de gingembre et de cacao

Du gingembre confit (miam !) enrobé d’un délicieux cacao, tout est conçu pour éveiller vos sens… Tous vos sens. En plus, la totalité des produits est garantie 100% bio ! (coffret friandises aphrodisiaques).

Les sucettes aussi sont libertines

Bonbons libertins toujours et là, on pouvait s’en douter : les sucettes sont faites pour les coquins (et les coquins). Parmi l’énorme choix de sucettes pénis et autres zizis au chocolat, mon choix s’est porté pour la plus ludique de ces friandises libertines.

Acoquinement-Shop

>>> des sucettes libertines et coquines à partager à deux bouches (saveur fraise)

Voici donc la sucette à deux extrémités. Si vous ne comprenez pas l’utilité de goûter cette sucette à deux bouches, ni d’en faire profiter vos amis lors d’une soirée libertine, je ne peux plus rien pour vous. En tout cas, ça a drôlement amusé nos convives (sucettes à deux bouches)

Strings et friandises

La dernière de mes trouvailles pour cette soirée « sucreries libertines » n’en est pas vraiment une, puisque vous avez déjà du l’apercevoir dans les rayons de « farces et attrapes ». Mais attention, pour un usage libertin de ce petit gadget, mieux vaut s’assurer que vos convives sont dotés de 1/ un certain sens de l’humour 2/ une hygiène irréprochable.

>>> un soutien-gorge friandise à dévorer directement sur le modèle (érotiquement succulent !)

Oui, ça n’a l’air de rien, mais entre couples libertins qui s’entendent bien, cette gourmandise de seins, je peux en témoigner, a rencontré un succès, mangé goulument directement sur les seins des dames (soutien-gorge friandise).

>>> un string bonbons pour homme libertin (attention à ne pas péter la ficelle !)

Plus discutable, ce string bonbons pour homme : si monsieur est d’une hygiène impeccable, aucun souci. Sauf si son érection fait exploser le jouet… (string bonbons pour homme)

En tout cas, je ne regrette pas une seconde d’avoir choisi ce thème des friandises libertines, et je vous invite à le tester lors de vos prochaines soirées libertines : on s’est régalés !


Rares sont les couples qui vivent mal leur entrée en libertinage. Ceci étant dit, pour débuter dans l’échangisme, mieux vaut prendre quelques précautions, au risque de vivre des moments difficiles pour le couple. Voici quelques conseils d’un couple échangiste aux couples débutants.

Débuter : votre couple est-il prêt pour l’échangisme ?

Rares sont les couples qui vivent mal leur entrée en libertinage. Ceci étant dit, pour débuter dans l’échangisme, mieux vaut prendre quelques précautions, au risque de vivre des moments difficiles pour le couple. Voici quelques conseils d’un couple échangiste aux couples débutants.

 Indécentes Libertines

Se lancer dans le libertinage et l’échangisme, voilà qui peut faire peur. Notre couple va-t-il survivre à ce genre d’expériences sexuelles ? Saurons-nous nous préserver de la jalousie ? Notre vie sexuelle à deux ne risque-t-elle pas d’en prendre un coup ? Autant de questions qu’il est utile de se poser avant de débuter dans le libertinage, même si, à vrai dire, les couples équilibrés ne risquent pas grand chose à tenter l’aventure.

débuter en couple échangiste

>>> le fait de débuter en couple dans l’échangisme est une aventure très particulière

Quand un couple va bien, que sa vie sexuelle est satisfaisante et qu’il communique sans difficultés, le fait de s’essayer au libertinage ne comprend pas de vrais risques. Ce qui n’est pas le cas pour un couple plus instable. Et vous, votre couple est-il vraiment prêt pour l’échangisme ?

Que voulons-nous vraiment ?

Le tout n’est pas de se lancer dans le libertinage. Encore faut-il savoir pourquoi. Qu’allons-nous y chercher, l’un et l’autre ? On peut débuter dans l’échangisme pour toute sorte de raisons, plus ou moins bonnes : pour sauver une vie sexuelle ? Mauvaise idée. Pour mettre un peu de piment dans la vie de couple ? Pourquoi pas. Pour vivre une sexualité plus libérée, ensemble ? Oui, trois fois oui.

La clé, c’est la communication. De nombreux couples libertins ont discuté de l’échangisme pendant des mois, parfois des années, avant de se lancer réellement : ce sont souvent ceux qui vivent le mieux par la suite leur libertinage.

On ne le dira jamais assez : échangisme et libertinage sont à réserver aux couples qui vont bien, dans leur vie sexuelle, bien sûr, mais aussi dans leurs rapports verticaux. On n’a rarement vu un couple qui allait mal se requinquer au soleil des clubs échangistes.

Que ne voulons-nous pas ?

Vous savez ce que vous recherchez, c’est bien. Mais savez-vous ce que vous ne voulez pas ? Ce que vous refusez pour vous ou votre conjoint ? Ce que votre conjoint refuse ? Là encore, c’est la communication qui prime. N’hésitez pas à poser des limites à votre libertinage (voir aussi le mélangisme), parlez-en entre vous. La définition même du libertinage, c’est de se fixer ses propres règles de couple.

débutants échangistes

>>> savoir ce qu’on veut et surtout savoir ce qu’on ne veut pas, avant de se lancer…

Nombreux sont les couples qui se posent des règles finalement assez strictes dans leur libertinage. Il y a bien entendu les couples mélangistes, mais aussi plein de façons de se conserver une « chasse gardée » au sein du couple : certains couples restent toujours ensemble, quelques soient les événements, certains autres font au contraire chambre-à-part, d’autres n’embrassent pas, d’autres ne font rien à plus de quatre…

Avant de vous jeter dans le grand bain du libertinage, fixez-vous vos propres règles et vos propres limites, quitte à les faire évoluer (en dialoguant) par la suite.

Et la jalousie ?

Ce qui retient bon nombre de couples de débuter dans le libertinage, c’est la peur de la jalousie. Sa propre jalousie comme la jalousie du conjoint. Sachez-le, cette fameuse jalousie est un mal bien moins fréquent qu’on ne peut le craindre, mais il n’empêche : quand celui-ci s’empare de vous, il est un mal particulièrement violent et destructeur.

Toutefois, parole de couple libertin expérimenté, le fait de « baigner » dans une atmosphère libertine, que ce soit en club ou en privé, fait porter un tout autre regard sur les choses. Sans être un vaccin contre la jalousie, l’atmosphère libertine balaie tout un tas de préventions qu’on peut avoir vis-à-vis de la sexualité de son conjoint.

Mais tout de même : nous ne saurions trop vous conseiller de faire le point sur votre propre jalousie comme sur celle de votre conjoint avant de commencer. Il n’est pas si évident de se dire (et de prendre conscience) que ni le corps, ni la libido de votre moitié ne vous appartiennent.


Commencer en club, en sauna ou en privé ?

Côté pratique, par où commencer ? Les clubs échangistes, les saunas libertins, ou encore en privé (à la maison ou chez un autre couple) ? Quand on décide de se lancer dans l’échangisme, cette question vient très vite. Là, nous avons peu de conseils à vous prodiguer, car le choix vous appartient.

Débuter en club échangiste permet de se mettre tout de suite dans le bain. Les clubs garantissent aussi un certain anonymat (contrairement au libertinage à la maison) et permettent aussi très facilement de ne pas passer à l’acte si rien ne vous convient. Attention tout de même : n’allez jamais en club « juste pour voir » : ça n’a aucun intérêt.

Débuter en sauna est une expérience assez risquée, car ce type d’établissements libertins est connu pour le côté très « sexe » des relations qu’on y trouve. Ceci étant, ça peut être un excellent tremplin si vous êtes timides. Dans les deux cas, préférez les soirées couples, surtout si vous vous destinez uniquement à l’échangisme (ou au mélangisme).

commencer par le libertinage en privé

>>> commencer par le libertinage en privé, à condition d’être vraiment décidés

La troisième solution est celle du libertinage en privé. Pourquoi pas ? Mais cette option comprend des inconvénients pas négligeables, dont celui du « têtes-à-têtes » : finalement, le couple chez qui vous vous trouvez ou que vous avez invité ne vous plait, ou vous avez changer d’avis, les échappatoires sont plus compliquées à prendre qu’en club.

La pratique du libertinage et de l’échangisme n’est pas à conseiller à tous les couples. Mais si vous êtes complices, que votre sexualité à deux est satisfaisante et que, par ailleurs, vous en éprouvez l’envie, la vie libertine n’est pas une vie si dangereuse pour le couple qu’on veut bien le dire.

Peut-être même que le plus grand risque à se lancer dans l’échangisme est d’y prendre goût…


Au sujet de l’échangisme et du libertinage, on nous parle souvent de démocratisation ou de mode, alors même que les quelques enquêtes sérieuses montrent une stabilité du nombre de couples libertins depuis des décennies. Il faut bien le reconnaître : le sexe en groupe reste un énorme tabou.

Une soirée un peu arrosée entre trentenaires. Très vite, la conversation se fait paillarde. L’une parle devant tout le monde ses pratiques sexuelles avec son mec (« j’adore lui lécher les couilles »), l’autre explique par le menu l’intérêt de son tout nouveau sextoy.

Bref, l’ambiance est à tout, sauf à la pudibonderie, lorsque quelqu’un évoque le sujet de l’échangisme. Levée de bouclier générale. Chacun – et chacune – y va de sa condamnation personnelle. Au mieux, on dit ne pas comprendre « ces gens là » sans même imaginer que certains d’entre eux « en sont ».

Et puis l’on revient aux classiques : le plaisir de la levrette, le sexe oral… Non, le sexe en groupe et l’échangisme restent des tabous incontournables, y compris chez certains jeunes gens plutôt libérés.

De la fidélité en couple

La culture télé, largement dominée par le puritanisme américain, est passée par là. Faisant de l’adultère le crime contre l’amour le plus insensé. La femme des uns sous le corps des autres ne fait même plus rire comme au temps du plus mauvais théâtre de boulevard. L’infidélité, c’est le drame absolu.

On a même vu certains journalistes de la « jeune génération » nous expliquer, sans rire, que l’échangisme n’était qu’une façon trouvée par certains couples d’assumer leur propre fidélité (ou infidélité, on ne sait plus). Exit, la recherche de plaisir, le couple fidèle (même à sa façon) est le seul horizon acceptable.

Du sexe en groupe

Et puis, il y a le sexe en groupe. Comment donc expliquer une telle réaction chez des trentenaires, hommes et femmes, qui devisaient cinq minutes plus tôt de leurs tromperies d’antan (forcément d’antan) ? La réponse est -presque – dans la question.

On aura beau prendre le problème dans tous les sens (si j’ose dire), la sexualité reste l’affaire d’un homme et d’une femme (ou d’un homme et un homme, une femme et une femme – nos trentenaires ne sont pas homophobes). N’allez pas leur parler des joies de la partouze, sous peine d’être excommunié sur le champ de leurs délires paillards.

pluralité sexuelle et échangisme

la pluralité sexuelle relève, pour beaucoup, de la bestialité

Le sexe en groupe, c’est la bestialité. Cette génération qui a vite admis les joies du sexe sans amour (n’a-t-elle pas inventé le concept de pote de baise ?) ne veut pas entendre parler de pluralité sexuelle. OK pour l’homosexualité, OK pour les sextoys, OK pour le sexe anal, mais l’orgie, c’est non.

Du sexe à plusieurs en milieu libertin

Et que dire du milieu libertin et de l’échangisme (ou du mélangisme) en particulier ? Des couples (de plus en plus nombreux semble-t-il), recherchant pourtant a priori le sexe à quatre, refusent catégoriquement le sexe en groupe (à plus de 4). Il n’est aucunement dans mes intentions de juger ce choix libre et consenti, mais on pourra tout de même noter le paradoxe.

A la limite, on sera moins étonné de trouver la pratique de la chambre-à-part : le monsieur du couple A va avec la dame du couple B, et inversement, dans des chambres séparées. Là, il n’est même plus question de sexe en groupe, mais juste de 1+1. Dans le milieu libertin lui-même, le sexe en groupe finit par avoir mauvaise presse…

 


Qu’on me comprenne bien ici. Je ne prétends nullement juger l’érotisme des uns et des autres. Mais le fait qu’une sexualité – fut-elle de groupe – entre adultes consentants, soit aussi unanimement rejetée a de quoi inquiéter. A mon humble avis…

Vous souhaitez organiser une soirée privée libertine, selon vos goûts, vos envies et votre conception de l’échangisme et du libertinage.

Par où commencer pour organiser sa soirée libertine privée ?

Quand on est un couple libertin, qu’on fréquente ou non les clubs échangistes ou les saunas, on peut être tenté, à son tour, d’organiser sa propre soirée privée libertine. Voici quelques conseils pour réussir votre soirée privée libertine.

Quelle soirée privée libertine organiser ?

En premier lieu, il faut être clair sur ce que vous voulez. Quel genre de soirée privée libertine souhaitez-vous organiser ? Vous devez vous poser les bonnes questions pour définir votre soirée privée libertine.

Type de soirée ? Tout d’abord, le type de soirée privée libertine doit vous correspondre. Si vous êtes échangistes, privilégiez d’inviter une grande majorité d’échangistes. A l’inverse, si vous êtes mélangistes, inviter des personnes exclusivement échangistes n’est pas judicieux, privilégier d’inviter des couples mélangistes.

Soirée libertine 100% couples ou avec des célibataires ? C’est à vous de décider qui vous voulez inviter et selon vos envies : juste des couples ? Avec des femmes seules libertines ? Avec des hommes seuls libertins ? Une fois votre choix fait, vos invités doivent être informés des profils présents à la soirée privée libertine et c’est d’autant plus important si vous faites venir des hommes seuls libertins.

Combien d’invités pour votre soirée privée libertine ? Vous devez surtout adapter le nombre d’invités à la taille de votre domicile et à l’espace dédié aux coquineries. On ne peut

Organiser sa soirée privée libertine selon ses goûts : Dans libertinage, il y a le mot : « liberté » donc ne vous laissez pas impressionné par des suggestions qui ne vous correspondent pas. Cette soirée privée libertine est VOTRE soirée. Vous êtes les seuls maîtres et c’est à vous seuls de décider que ce soit pour l’ambiance, le nombre de participants ou tout autre point de la soirée.

Comment trouver des invités pour votre soirée ?

Une fois que vous avez défini le type de soirée privée libertine que vous souhaitez organiser, le nombre de participants et que vous avez choisi une date, nous vous invitons à vous rendre sur les événements du site acoquinementvotre pour trouver des membres.

Vous aurez la possibilité d’organiser, en quelques clics, votre soirée privée libertine. Dès sa publication, elle s’affichera sur la page d’accueil de tous les libertins de votre région. Ils auront la possibilité de vous faire savoir qu’ils souhaitent y participer.

Le site acoquinementvotre vous fait gagner un temps précieux, et vous évite ainsi de longues, pénibles et fastidieuses recherches de membres disponibles. Vous aurez également la possibilité d’organiser des week-ends ou des séjours libertins. Organisation facile et rapide.

Sélectionnez avec soin vos invités en fonction de vos propres critères et de vos envies

– Ne vous laissez imposer personne : il se peut que certains invités vous en suggèrent d’autres, prenez le temps de les connaître en allant visionner leurs fiches et discuter avec eux, et n’hésitez pas à refuser leur participation si leurs profils ne vous correspondent pas.

– Contact : N’hésitez pas à faire comprendre qu’une annulation est toujours difficile à gérer. On peut avoir un empêchement, mais un mot suffisamment tôt est appréciable.

Votre soirée privée libertine ?

Vos invités sont là pour passer une bonne soirée. Mais avez-vous prévu ce qu’il faut pour que les choses se passent bien ?

Prévoir sucré/salé : Un buffet froid est idéal pour une soirée privée libertine réussie. Eviter les mets qui sont trop forts en goût pour garder une haleine fraiche (fromages, poissons etc.). L’idéal est que chacun amène à manger et/ou à boire. Les fruits sont souvent appréciés en fin de soirée !!

Prévoir également des boissons non alcoolisées en quantité suffisante car si les libertins apportent des bouteilles de champagne, ils boivent de moins en moins et après avoir partagé une coupe de champagne, se tournent vers les sodas, jus de fruits…

Musique : Il est important pour les soirées privées libertines, d’avoir une ambiance musicale et de préparer à l’avance une playlist.

Lumière : Il faut une ambiance feutrée, tamisée, glamour pour une bonne soirée privée libertine. Nous conseillons des éclairages dans les tons rouges, roses, violets…

Préservatifs : Normalement, quand on se rend à une soirée privée libertine, on emmène ses préservatifs mais, il y a toujours quelques personnes qui ont oublié d’en prendre et ils apprécieront votre attention si vous en mettez quelques-uns à disposition.

Au coeur du village naturiste du Cap-d’Agde, sur un morceau de plage rebaptisé “baie des cochons”, les libertins s’amusent. Fellations, masturbations, bukkake, gang bang : ici, le plaisir est public et collectif. Article extrait des Inrocks spécial sexe, actuellement en kiosque.

C'est l'heure du goûter et quelques messieurs, visiblement affamés, hâtent le pas sur le sable chaud. Arrivés à hauteur d'un parasol gris, ils s'arrêtent et se placent soigneusement en arc de cercle. Ils sont cinq, puis dix, trente. Tous sont nus et en érection. Muscles contractés, mâchoire serrée, la plupart se masturbent même avec énergie. Sous le parasol, posé sur une serviette blanche, un couple se montre. La femme est allongée sur le dos, l'homme se tient sur elle, dans la position du missionnaire. Ils ont une cinquantaine d'années et leurs corps sont extrêmement blancs, totalement épilés. Bientôt, ils glissent en levrette. Autour d'eux, les spectateurs semblent toujours plus nombreux, toujours plus excités. Après quelques instants, elle souffle un mot à son partenaire, en allemand. Il se retire d'elle et introduit un premier doigt dans son vagin, puis un deuxième. Avec attention, il accélère le mouvement et, rapidement prise de convulsions, elle jouit. Elle jouit magistralement. Madame est une femme fontaine et l'assistance est aux anges. Quelques applaudissements se font même entendre. Le spectacle ne fait pourtant que commencer.

Au Cap-d'Agde, sur un morceau de la plage du camp de naturistes, long d'une centaine de mètres et rebaptisé "baie des cochons", rien ne semble interdit. Les couples s'aiment en public et assouvissent leur désir d'exhibitionnisme devant une cohorte de voyeurs à l'affût. En semi-érection permanente, ceux-ci passent d'un couple à l'autre exactement comme un enfant enchaînerait les attractions à Eurodisney. Ici, la police se fait extrêmement rare. Elle intervient parfois lorsque les ébats se prolongent en bordure de la plage, dans les dunes rattachées à la réserve naturelle. Il est même arrivé que des voyeurs et des exhibitionnistes s'y fassent arrêter et emmener au poste, simplement habillés d'une paire de menottes. Mais sur la plage, elle ferme les yeux. Car, même si l'exhibitionnisme y est, comme partout, un délit, les plaintes sont rarissimes. Dans le coin, tout le monde sait ce qui se trame à cet endroit.

Tout le monde est adulte, consentant et nu

Depuis la construction du village naturiste du Cap-d'Agde dans les années 70, cette parcelle de sable a toujours accueilli les libertins et leurs pratiques ont presque fini par entrer dans les moeurs. Des lois informelles se sont même établies au fil du temps. Sur la "baie des cochons", tout le monde est adulte, consentant et nu, absolument nu (même le journaliste, après qu'il eut renoncé au stratagème du paréo). Le groupe veille sur lui-même et chasse ceux qui mettraient en danger son harmonie. Cet après-midi-là, un homme ayant eu l'indélicatesse de sortir un téléphone portable pour filmer une femme en action se fera ainsi sévèrement reprendre. Son portable finira même à l'eau.

>> A lire aussi : A Paris, les clubs libertins de nouveau en vogue ?

Au Cap-d'Agde, les exhibitionnistes se montrent dans l'assurance que les voyeurs sauront se tenir, malgré l'excitation. Ici, lorsqu'un homme jouit et répand sa semence sur la plage, il prend même le temps de la recouvrir de sable.

Un peu plus loin, c'est maintenant une femme très bronzée, la cinquantaine peroxydée et siliconée, qui s'offre à son homme. Il est à genoux devant elle et lui lèche le clitoris. Un nouveau cercle de voyeurs se forme autour d'eux. Les plus jeunes ont 25 ans, les plus vieux presque 80, à vue d'oeil. Ils sont là, agglutinés, collés les uns aux autres, le sexe à la main. Ils se masturbent dans un silence de cathédrale, comme concentrés sur les petits cris de plaisir poussés par la femme. C'est elle l'héroïne de ce spectacle improvisé, aux allures de tournage porno en plein air et en public. C'est elle qui donne le tempo, dit "oui" ou "non".

Quand une femme désigne un homme, il doit venir la contenter

Au Cap-d'Agde, la femme est toujours au coeur des attentions, et ses désirs sont comme des ordres. Quand elle désigne un homme dans la foule des voyeurs, celui-ci doit se rapprocher et venir la contenter, ce qu'il fait généralement avec empressement. Là, le veinard est un jeune homme d'origine maghrébine au corps ferme. Délicatement, il s'installe à côté de madame et pose ses doigts sur son corps, puis lèche ses seins. Bientôt, il pourra venir en elle.

Comme partout ailleurs, personne n'est évidemment égal devant le désir. Il y a une hiérarchie et un ordre esthétique. Dans Les Particules élémentaires, s'arrêtant pendant quelques pages magistrales sur la plage du Cap-d'Agde, Michel Houellebecq écrit :

«(...) une femme au corps jeune et harmonieux, un homme séduisant et viril se voient entourés de propositions flatteuses. Au Cap-d'Agde comme ailleurs un individu obèse, vieillissant ou disgracieux sera condamné à la masturbation - à ceci près que cette activité, en général proscrite dans les lieux publics, sera ici considérée avec une aimable bienveillance.»

Nudité, érection et chaussures de ville, tout passe

Au fil des heures, et des jours, rien ne choque ou ne surprend plus vraiment. On s'habitue à voir déambuler des sexagénaires équipés d'épais cockrings en métal (assurément l'accessoire de l'été 2012 au Cap-d'Agde). On se fait aussi au spectacle bizarroïde d'hommes en érection, nus mais chaussés de leurs chaussures de ville ou de leurs baskets, car le sable brûle les pieds en plein après-midi. Tout devient normal. Tout passe. Même quand notre voisine de serviette, âgée d'au moins 70 ans, ouvre ses cuisses en grand et entreprend de se caresser pour le plaisir d'un mateur venu se poser à quelques centimètres d'elle, sous l’œil approbateur du mari, un homme aux longs cheveux blancs et au physique de gourou de secte.

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Ici, les corps, entièrement épilés dans l'immense majorité des cas, sont souvent usés, tombants, fripés. La moyenne d'âge tourne autour de 45 ou 50 ans et, si l'on recense quelques hommes dans la fleur de l'âge, les femmes de moins de 40 ans sont très rares. "C'était mieux avant", regrette d'ailleurs un homme à casquette, posté en haut d'une petite dune, à un poste d'observation privilégié. "Il y avait des jeunettes, des belles filles. Elles sont toutes parties..."

De façon générale, des habitués de la plage aux policiers municipaux en passant par les habitants du coin, on s'accorde à dire que "la baie des cochons" est au creux de la vague, et qu'il s'y passait davantage de choses il y a cinq ou dix ans. Pour la police, les arrestations dans les dunes portent leurs fruits et dissuadent une partie des exhibitionnistes et voyeurs. Pour les autres, c'est l'apparition des boîtes libertines, ouvertes le jour, qui a changé la donne. Il se dit, par exemple, que les jeunes libertines du Cap-d'Agde passent désormais leurs après-midi au Glamour, une boîte de nuit du village naturiste réputée pour la qualité de ses ambiances mousse.

Il est 18 heures, les choses s'accélèrent

Pourtant, indiscutablement, les trois ou quatre cents fidèles venant poser leur serviette chaque jour d'été sur "la baie des cochons" continuent de s'y s'amuser. Il est maintenant 18 heures et le poste de surveillance des maîtres nageurs vient de fermer. Les choses s'accélèrent. Dans l'eau, à quelques mètres du bord, on remarque une vingtaine d'hommes en groupe. Au milieu d'eux, une femme aux cheveux courts, extrêmement généreuse.

Sur la plage, on s'active aussi. Goguenard, un homme revient de derrière les dunes et raconte à ses copains qu'"une fille vient de se faire éjaculer sur le visage par une dizaine de types" (une pratique connue sous le nom de bukkake). Plus loin, une femme rousse allongée sur le sol fait l'attraction. Elle est entourée d'au moins cinquante hommes et elle désigne les élus, appelés à venir profiter d'elle. Ils piaffent tous, cherchent à capter son regard dans l'espoir d'un signe. Mais elle semble impénétrable, les yeux dans le vague, doucement gagnée par le plaisir.

Elle dit " viens" à un homme. Elle est française, comme une majorité des gens présents sur la plage, semble-t-il. Il y a aussi beaucoup d'Allemands, de Hollandais, de Belges et quelques Anglais. Mais, dans le plus simple appareil, les étiquettes tombent vite, et les marqueurs sociaux s'estompent naturellement. C'est aussi le charme du Cap-d'Adge. Si quelques coupes de cheveux ou quelques tatouages maladroits semblent trahir, parfois, une appartenance à un milieu populaire, on ne peut savoir véritablement qui est riche, qui est pauvre, qui est cadre ou ouvrier.

Toujours dans Les Particules élémentaires, Houellebecq évoquait, avec une certaine gourmandise, la présence "d'infirmières hollandaises, de fonctionnaires allemands, tous très corrects bourgeois, genre pays nordiques ou Benelux". Sur place, pourtant, les informations sont difficiles à glaner. Un homme, habitué des lieux depuis une dizaine d'années, glisse qu'il est commercial dans l'agroalimentaire. Une femme dit être kinésithérapeute. Mais, ici, personne ne veut être ramené à la vraie vie. Il y a tellement mieux à faire. Tellement mieux à évoquer. Le soleil tombe et des couples se rapprochent, entament la conversation. Il est grand temps de préparer ce qui se passera plus tard, à l'abri des regards, cette fois.

«C'est un rituel que mes parents avaient lancé il y a plus de 40 ans. J'ai en ai 40 aujourd'hui et j'ai passé tous mes étés dans un camping du Cap d'Agde» explique Séverine, qui habite aujourd'hui la région toulousaine. «C'est pour moi un souvenir formidable. De liberté d'abord, quand j'avais une quinzaine d'années. De découverte de la vie justement sans les parents, de la bande d'amis qui se constitue et qui se retrouve chaque année à la même époque. On a commencé par une grande tente à la fin des années 70, même si je n'ai pas trop de souvenirs. Puis il y a eu la caravane que mon père avait achetée d'occasion. Pour enfin avoir le mobil-home. Moi aussi je perpétue la tradition, j'y vais avec mes deux enfants qui ont 2 et 4 ans. Et je retrouve chaque année pratiquement les mêmes. Certains qui venaient aussi avec leurs parents. Pour moi il y a avant tout le côté pratique. Le mobil-home est à mes parents qui nous le réservent 15 jours au mois de juillet. Avant et après ils le louent et eux en profitent à l'arrière-saison. Mais au-delà de cet avantage, ce que j'aime, c'est la vie tranquille, sans chichis. On mange à notre rythme, on a tout sur place, on va à la plage à pied… Le camping a changé, il s'est bien adapté et s'est modernisé. Et je me sens ici beaucoup mieux qu'à l'hôtel. Quand les enfants grandiront un peu, ils seront plus autonomes, pourront faire toutes les activités que propose le camping tout seul, se feront encore plus d'amis, iront aux soirées… Et ça ne m'inquiète pas parce que je sais qu'ils seront en sécurité. Ici tout le monde se connaît, tout le monde sait qui est avec qui, on surveille les enfants des autres, on les garde on les ramène chez eux….C'est vrai que c'est un monde à part mais voilà, c'est le nôtre. On a essayé une année de partir en Bretagne, à l'hôtel, ça n'a pas été concluant et pas à cause de la météo. Non, on n'avait pas notre rythme, ni nos repères, on était un peu contraint pour les horaires du petit-déjeuner par exemple… Bref on l'a fait mais on est maintenant content de revenir «à la maison».
Hier soir j'étais invitée à ma seconde soirée privée organisée par un groupe de libertins. Ma première soirée s'était déroulée pendant l'été. Avec mon Balladin nous y avions passé une excellente soirée dans un cadre magnifique. J'y avais merveilleusement fait l'amour avec D. jeune homme rencontré ce soir là, sous les yeux amoureux de mon chéri qui adore me voir prendre du plaisir. Je vous raconterai cette soirée trés sex une prochaine fois.
Hier le cadre était beaucoup moins classe mais nous y  avons rencontré des gens trés agréables. D. était présent accompagné d'une délicieuse jeune femme brune. Pour l'occasion je portais une robe courte et bien décolletée sous laquelle un mini string cachait à peine mon minou, amoureusement rasé par mon chéri en fin d’après midi. Mon string a d'ailleurs fini dans la poche de mon Balladin aprés un passage dans les coins calins. C'est donc la chatte nue que j'ai passé une grande partie de la soirée et le retour en voiture.

 
Rapidement Balladin a repéré un couple charmant ... elle, joli brune mince, portait une robe rouge à fermeture éclair. D. qui les connaissait a fait les présentations.Sur la piste de danse le rapprochement a été immédiat. Elle s'est collé derrière moi en ondulant et ses mains ont commencé à courir sur mon corps. Je me suis retournée vers elle pour à mon tour caresser son joli corps. Balladin a dénudé mes seins qu'elle a caressés tendrement avant de se pencher pour me lécher les tétons. C'était trés agréable d'être l'objet de toutes les attentions et de sentir mon homme collé contre moi. Pendant un long moment nous nous sommes excités tous les 4. Balladins flirtait avec notre complice tout en pelotant les petits seins que la robe ne cachait plus. De mon côté j'embrassais l'homme .... puis la coquine, et mon chéri .... hummmm.
Les coins calins n'étaient pas trés accueillants, plusieurs hommes seuls mataient ouvertement. J'étais allongée juste vêtue de mas bas et flirtaient avec la brune nue pendant que Balladin me léchait le minou. Bien que totalement impudique j'étais gênée par l'animation autour de nous. Je préférais redescendre en accord avec mon chéri lui même pas très à l'aise.
Nos complices nous ont rejoint plus tard après que D. ait honoré la jolie coquine.
Nous ne sommes pas restés seuls très longtemps, un magnifique black prénommé M. qui venait d'arriver  à la soirée, a entamé la conversation avec Balladin, le complimentant sur moi, mon sourire, ma tenue et surtout sur mes seins qu'il voyait pointer sous le tissu fin de sa robe...après quels échanges entre eux et le retour de notre gentil couple de complices,  le regard gourmand je me suis laissée caresser et titiller les seins par M. aux belles et larges mains et aux lèvres très douces. Tout ce petit monde rassemblé dans un petit coin du salon s'est laissé envouté par la situation très sensuelle échangeant baisers et caresses. Plus besoin de chauffage, il fait d'un coup très chaud, les autres couples qui passent dans le salon s'attardent pour regarder. Comme la jolie brune je suis presque nue, nos poitrines offertes aux mains des hommes qui nous entourent. J'adore les baisers du beau noir mais il est déjà bien tard. M. me laisse son numéro de téléphone ... nous aurons surement le plaisir de le retrouver.
Il est l'heure de rentrer mais pas de dormir ... nous sommes très excités et avant de nous endormir mon Balladin et moi faisons longuement et tendrement l'Amour.
 


Divorcée depuis quelques années, mon nouveau compagnon, Sébastien, m’a fortement incitée à essayer le sauna libertin, je dois dire que je n’y avais simplement jamais pensé ! J’ai posé mes conditions : pas là où nous habitons pour ne pas être reconnus et pas de relations extraconjugales ! L’occasion s’est présentée lors de nos vacances dans le Midi où j’ai accepté d’essayer un club. Une fois déshabillée, j’ai pris une douche et enfilé un paréo.

Et là, j’ai testé le sauna chaud et sec. À l’intérieur, il y avait deux hommes, nous et un autre couple. Le mari caressait sa femme doucement et les deux hommes à côté se masturbaient en exhibant de belles verges, longues et fines, comme j’aime… Wahou ! La nana acceptait qu’une autre main que celles de son mari vienne la toucher à l’entrecuisse. Elle se faisait branler la chatte par un inconnu. Je n’en revenais pas de voir ça en direct !

Ensuite, on a testé le hammam, trop humide pour moi, je n’ai pas pu rester très longtemps. De toute façon, il n’y avait que des hommes et c’était plutôt sage. Après cela, nous sommes allés au jacuzzi où un autre couple et trois hommes faisaient trempette. Mon mec a commencé à me caresser, ce qui a eu pour effet d’amplifier mon excitation immédiatement. On s’est embrassés langoureusement. J’ai senti une main qui touchait ma cheville et qui remontait le long de ma jambe. J’étais pétrifiée, mais superexcitée ! Mon coquin de copain qui l’avait bien senti a laissé faire.

La main a commencé à me caresser la chatte, des doigts se sont attardés sur mon clito tout gonflé. J’ai osé caresser la bite de mon mec sous l’eau. J’ai alors senti la main étrangère prendre la mienne pour l’amener sur son pieu. J’ai commencé à branler l’inconnu ! Je masturbais deux hommes en même temps : mon mec et ce type bien monté. Je les décalottais et leur malaxais les couilles à l’unisson, quel bonheur !

Mon compagnon a compris que j’étais en « phase sexe » comme on dit lui et moi. Nous sommes sortis du jacuzzi et sommes allés à l’étage. C’était un endroit assez incroyable : les hommes (dont mon mec) pouvaient monter sur une plateforme et faire passer leurs attributs par un logement, ce qui me permettait d’avoir quatre bites à disposition en même temps. Je pouvais les caresser à loisir sans qu’eux ne me voient : le top ! J’ai adoré de pouvoir branler des inconnus comme ça, de mater leurs tiges de différentes tailles et de les toucher comme je voulais. Leurs queues m’appartenaient. Un des quatre gars m’a même éjaculé dans la main. J’ai sucé mon mec sans oser poser mes lèvres sur les autres bites.

Une nana nous a rejoints. Elle aussi a commencé à pomper son propre mari. C’était la première fois que je voyais une autre femme faire une fellation sous mes yeux. Et là, elle m’a invitée à prendre sa place. J’ai beaucoup hésité, mais j’ai fini par le faire. Sucer un mec devant sa nana ! Quel pied ! Je ne me savais pas aussi salope !

Mon compagnon aurait bien aimé me sauter dans une des nombreuses pièces, mais je n’ai pas voulu car je craignais que cela ne dérape en séance d’échangisme et je ne me sentais pas prête… Peut-être une autre fois !

Nous avons fait l’amour à la maison en rentrant et j’étais tellement excitée que j’ai hurlé mon plaisir dans deux spasmes dévastateurs. Tant pis pour les voisins… Ou tant mieux ! Finalement, j’ai remercié mon compagnon de m’avoir dévergondée. Ça a été très surprenant de passer de la femme sage avec sa petite vie tranquille à cette réalité de femme beaucoup moins sage avec une sexualité plurielle !

Selon notre sondage, l’échangisme est la plus taboue des pratiques sexuelles. Pourtant, les clubs spécialisés se développent dans toute la France. Pour comprendre les motivations des adeptes, une de nos journalistes a poussé les portes sulfureuses…

Il est 23 heures. Devant la porte blindée où est inscrit  » club privé « , je fais les cent pas depuis un bon quart d’heure. J’hésite. Lieu impossible, lieu interdit. J’ai le cœur qui bat à toute allure… Va-t-on me voir entrer ? Une fois à l’intérieur, vais-je me faire happer par des centaines de mains et de bouches anonymes ? Mais qu’est-ce qui m’a pris d’accepter ce reportage ?… Allez, on respire un bon coup et on sonne. Après tout, les reporters de guerre aussi voient le combat de près !

Lumières tamisées. Quelques couples très B.C.B.G. sont accoudés au bar. Je suis surprise de les trouver si « normaux ». L’atmosphère est tout de même pesante. On se dévisage à la dérobée, on se jauge, on s’évalue. Moi, je n’ose regarder personne. Je me sens très empotée. Heureusement, Marc, le directeur du club, prévenu de ma  » mission « , vole à mon secours et me propose de visiter les lieux.

Au sous-sol

Une piste de danse débouche sur une enfilade d’alcôves en renfoncement où j’entrevois successivement un jeune couple entièrement nu en train de faire l’amour, une femme d’une soixantaine d’années – vêtue de bas – assise entre deux hommes qui lui caressent les cuisses, un cadre moyen qui se déchaîne en poussant des râles, le pantalon sur les genoux. Plus loin, une femme aux seins nus – physique à la Deneuve – suce un sexe en regardant son mari qui la tient par la main… Beaucoup de gens rôdent dans le couloir comme au ralenti, un pas en avant, un pas en arrière. Hésitations, frôlements, caresses furtives. Dans un coin, une grappe d’hommes s’agglutine autour d’une proie dans un silence de mort, comme s’il y avait de la culpabilité dans l’air. Cette ambiance moite est très oppressante. J’ai la nausée… Sans doute espérais-je retrouver un peu de ces joyeuses et franches mêlées rabelaisiennes suggérées par Vincent Ravalec dans “Cantique de la racaille” !

Remontée à la surface et revigorée par un verre de whisky-Coca, j’ai livré mes premières impressions à Alice (32 ans, styliste), une jolie brune assise à mes côtés, peu surprise par mon malaise : « Il faut du temps avant de saisir en quoi cette ambiance peut être grisante, me dit-elle. Moi, j’ai mis plusieurs années… Pour un couple, fréquenter ce type de club, c’est toute une préparation psychologique. Henri et moi, nous n’y venons d’ailleurs que dans des moments privilégiés de complicité et de désir… » Alice a été longtemps « préparée » par son mari, Henri, qui a toujours aimé faire l’amour en imaginant que d’autres personnes se mêlent à leurs ébats. « Je ne partageais pas tous ses fantasmes mais j’étais très excitée à l’idée qu’on puisse nous voir en train de faire l’amour. C’est cela que nous mettons en pratique ici.

Avant d’entrer, Henri et moi établissons clairement les limites de ce que nous nous autorisons mutuellement à faire. Nous nous faisons entièrement confiance et il n’y a jamais eu de problème. Ce qu’il y a de formidable ici, c’est qu’une femme n’est pas ennuyée. Elle jouit d’une liberté totale : si vous avez envie comme moi de quelques caresses et pas plus, vous n’avez qu’à faire signe. Personne n’insistera, ne s’en offusquera ni ne vous traitera d’allumeuse ! » Alice et Henri sont mariés depuis six ans. Ils ont un enfant. Ils s’offrent « les clubs » comme une fantaisie érotique, trois ou quatre fois par an, toujours à l’improviste. « On vit quelque chose de très fort, de violent, des émotions qui nous rechargent érotiquement pour plusieurs semaines. »

Qui sont les clients ?

Des couples unis (légitimes ou non) à 50 %. L’autre moitié est composée de couples « légers », amants d’un moment, auxquels vient s’ajouter toute une frange de « branchés », de curieux ou d’égarés : des collègues de bureau qui, un soir, « pour rigoler », ont décidé de s’offrir « un plan sexe un peu délire »… C’est ce que m’explique Marc. « Autrefois, ajoute-t-il, ce type de boîtes était réservé à une élite financière ou intellectuelle dont la moyenne d’âge avoisinait les 40 ans. Depuis leur médiatisation, elles se sont à la fois démocratisées et rajeunies. »
Marc propose de me présenter quelques personnes disposées à se confier. Après s’être éclipsé un instant, il revient accompagné d’un homme de 40 ans au look intello, Laurent, et d’une jeune femme en longue robe de soirée noire, Marie. Tous deux sont convaincus que l’échangisme renforce à la fois le désir et les sentiments : « Je suis marié depuis vingt ans à une femme que j’aime, déclare Laurent. Lorsque je la vois caressée et désirée par d’autres, ça me fait un peu mal mais, du coup, je retrouve toute la fougue de mon désir pour elle. Je la revois comme au premier jour. » Et Marie poursuit : « Mettre à l’épreuve sa propre jalousie, sentir la peur de l’autre, ça crée une complicité en plus. Quand on rentre du club et qu’on se retrouve tous les deux, on refait l’amour en se “repassant” le film de ce qu’on vient de vivre. On est encore plus liés parce qu’on a vécu ensemble des situations hors du commun… »

Retour au sous-sol vers la discothèque, en compagnie de Marc.

J’évite de croiser les regards. L’inconvénient dans ce genre d’endroit c’est qu’une fois le seuil franchi on a le sentiment de se balader avec une pancarte où serait inscrit en grosses lettres rouges : « Je veux baiser. » Sur la piste, une femme se déshabille tandis que les autres danseurs l’entourent en frappant des mains… Zut, le groupe disparaît dans un recoin. Marc attire mon attention vers un couple de sexagénaires à l’allure distinguée : « Ils ont commencé à fréquenter les clubs au début des années 70, lorsque c’était la mode. Ils n’ont jamais arrêté. C’est leur rituel : une fois par mois depuis trente ans ! » Il me désigne alors un homme d’un certain âge : « Voilà un cas type d’habitué. Ce monsieur de 55 ans n’arrive plus à satisfaire sa très jeune femme, alors il se masturbe en la regardant s’éclater. »

Je crois que j’ai compris, il y a deux sortes de « couples unis » qui fréquentent ces clubs : ceux qui sexuellement s’entendent bien et viennent réaliser ici les fantasmes qu’ils évoquent ensemble dans l’intimité et ceux qui, au contraire, recherchent hors du couple ce qu’ils n’y trouvent pas, ou plus. Les premiers jouent à exacerber un désir qui existe déjà. Les autres se contenteraient seulement de le retrouver… Quoi qu’il en soit, tous se revendiquent fidèles en dehors de leurs incartades communes, qu’ils ne considèrent d’ailleurs pas comme des « tromperies ».

« Tromper » n’a aucun sens dans un club échangiste.

Il n’y a pas de trahison. On ne fait pas l’amour en cachette du partenaire, mais à ses côtés et sous ses yeux. Ici, le sexe est désacralisé et dédramatisé. C’est un jeu dont la règle est claire : hommes et femmes viennent s’amuser l’espace d’une soirée, puis chacun repart avec sa chacune dans la vie normale. Le risque de nouer une relation affective avec un(e) inconnu(e) est quasiment nul – d’ailleurs les clients n’échangent généralement pas leurs coordonnées. Reste à affronter l’infidélité physique. Même celle-ci est déniée par certains. Je demande à Laurent comment il gère sa jalousie. « Je tiens les mains de ma femme et lui murmure des mots d’amour pendant que je l’offre à un autre, mais cet autre n’est qu’un objet sexuel. Grâce à la capote, il n’y a pas de vrai contact physique entre eux. C’est mon sperme qu’elle reçoit ensuite en elle. Nous ne cessons pas d’être ensemble. »

Mais si Laurent n’a pas ressenti de jalousie au moment crucial, il a blêmi lorsque sa dulcinée a ensuite échangé quelques mots avec le bel étalon… Quant à Alice, la jolie brune de tout à l’heure, elle m’a avoué éprouver un plaisir masochiste à voir son mari avec d’autres : « Ça me soulage, a-t-elle ajouté. Je suis d’un naturel très jaloux et j’ai besoin de l’exprimer, alors je préfère que ce soit dans un lieu où je contrôle, un lieu où c’est “pour de rire” !… » Une forme d’exorcisme, en somme.
1 heure du matin. Changement de décor. J’ai rendez-vous avec Adam (fondateur du célèbre Adam’s Club) dans son nouveau lieu : le Club 13. Roi de l’orgie depuis trente ans, il m’expose l’éthique de l’échangisme « qui bannit l’hypocrisie régnant dans notre société au profit de la complicité et de l’échange ». J’avoue que je ne m’attendais pas à entendre autant parler d’idéal, de sentiments et de « vraie fidélité ».

A côté de moi, un homme boit tranquillement un verre avec sa copine.

Soudain surgit une fille en rouge qui s’assoit à côté de lui et lui pose la main sur le sexe. Le type se retourne, pas très content : « Attendez, j’en suis à l’apéritif ! » Je tousse pour masquer un fou rire. La fille en rouge me lance un regard complice. J’en profite pour lui mettre, à mon tour, la main dessus… Les femmes qui rêvent de câlins collectifs sont fort rares, paraît-il. Mais elles existent ! « Je m’en donne à cœur joie, sourit la fille en rouge, même dans la vraie vie, j’ai tendance à regarder les garçons comme des objets sexuels, alors ici, vous pensez, c’est génial, surtout quand on est une fille ! Si quelqu’un ne vous revient pas, il suffit d’un léger signe de tête pour l’éconduire. En revanche, si un type vous plaît, vous lui touchez directement le sexe et les présentations sont faites…
— Hum ! sauf tout à l’heure…
— C’est la première fois que je me fais rembarrer ! C’est normal ici de faire ça ! C’est même bien vu. C’est ça qui me plaît justement, que tout soit permis. Mon plaisir est surtout ludique.
— Pas sexuel ?
— Aussi. J’aime cette ambiance sordide. Les gens qui s’exhibent, surtout les hommes, ne sont pas beaux. Ça me rappelle les premières peurs de la sexualité, les premiers dégoûts de l’enfance. Leurs têtes quand ils jouissent, les bruits qu’ils font, les râles… Je suis dégoûtée autant qu’excitée, c’est un peu comme une drogue… Ah ! et puis ce qu’on appelle les gang band, cette horde d’hommes qui vous entourent, ça donne le désir d’être engloutie, souillée. Plus c’est glauque et plus j’aime… »

Je demande à deux femmes qui rient ensemble, à côté de nous sur la banquette, si elles aussi aiment les « gang band ». « Oh, je trouve cela très flatteur et gratifiant, tous ces hommes autour de moi, répond Lucie, 45 ans environ. J’ai le sentiment d’être la star du moment. Et puis, quand vous avez un mari éjaculateur précoce, vous êtes bien contente d’avoir du temps devant vous et du renfort ! Mon amie Danielle, réputée nymphomane et qui n’est en fait qu’anorgasmique, apprécie beaucoup elle aussi ! »
Adam, qui a vu deux générations défiler dans son club, mesure la différence : « Les filles semblent moins érotiques que leur mère parce qu’elles ont justement moins de tabous ! Et comme les jeunes n’en ont presque plus, ils manquent d’imagination… et de fantasmes. Par exemple, je ne les vois jamais faire l’amour sur les tabourets du bar. C’est tout juste s’ils ne nous demandent pas des lits !… »

3 heures du matin.

Dans un recoin sombre, deux filles s’embrassent à pleine bouche. C’est courant, paraît-il, à cette heure tardive. Beaucoup de jeunes femmes légèrement « bi » profitent de l’alibi orgiaque pour goûter aux plaisirs du saphisme. En revanche, les relations entre hommes sont inexistantes. Les femmes ont beaucoup moins de mal à assumer leur homosexualité latente que les hommes, qui la vivent « par procuration ». Lorsque leurs doigts se mélangent sous la jupe d’une même femme…

4 heures. Je pars en même temps qu’un couple qui veut bien me déposer… Dans la voiture, je demande : « Vous raconterez votre soirée à vos amis ? » « Bien sûr que non. Nous assumons tous deux parfaitement, assure Boris (producteur de films), mais nous ne surestimons pas l’ouverture d’esprit des gens, même de nos amis les plus proches. Le tabou est trop puissant : nous serions tout de suite catalogués “pervers”. » Et Sylvie, sa femme, d’ajouter : « Il vaut mieux que cela reste secret. Cela fait partie du fantasme. On aurait bien du mal à en parler d’ailleurs, parce que même à nous, ça ne nous paraît pas vrai. Là-bas, c’est un autre monde. Quand on en sort, c’est comme si cela n’avait pas existé… »

“Certains couples ont besoin de ressentir la peur de perdre l’autre”

Sylvain Mimoun, auteur des Maux pour le dire (J’ai lu), gynécologue et psychosomaticien, dirige le Centre d’andrologie de l’hôpital Cochin, à Paris.

Que représente l’échangisme pour un couple ?
Une manière de sortir de la routine et de stimuler ses émotions. Il y a des couples qui ont besoin de ressentir la peur viscérale de perdre l’autre pour éprouver leur lien. Pour eux, l’amour n’est que passionnel.

Est-ce un fantasme plutôt masculin ?
L’échangisme est l’un des fantasmes les plus fréquents chez les hommes, qui sont très visuels. Toute mise en scène, réelle ou imaginaire, est pour eux d’une grande efficacité érotique… Cette tendance s’accentue avec l’âge. Vers 50 ans, ils deviennent moins pulsionnels et ont d’autant plus besoin de ces stimuli pour relancer leur désir.

Du fantasme au passage à l’acte, pensez-vous qu’il n’y ait qu’un pas ?
S’il n’y en a qu’un, il est de géant ! A mon avis, il y en a plusieurs. Passer du « fantasme personnel », qu’on a tout seul dans sa tête, au « fantasme échangé » avec son partenaire constitue déjà un premier pas important. Puis vient ce que j’appellerais le « fantasme sonore » : en faisant l’amour, le couple évoque verbalement des situations où d’autres personnages entrent en jeu. Il peut y avoir une troisième étape où s’ajoutent l’image et le mouvement : le couple peut jouer le rôle de plusieurs personnages. A ce stade, il n’y a effectivement plus qu’un pas pour franchir la porte d’un club.

Le passage à la réalité réserve-t-il des surprises ?
il arrive souvent que des hommes, pourtant très demandeurs, se retrouvent, une fois sur place, totalement inhibés et sans érection du tout ! L’angoisse a éclipsé le désir. Ils ne supportent pas de voir leur femme prendre trop de plaisir avec un autre. Ils sont persuadés qu’elles n’ont jamais joui ainsi avec eux. J’ai reçu des patients qui n’ont commencé à avoir des problèmes d’érection avec leur femme qu’après une soirée échangiste !… Cela souligne la fragilité des hommes – plus que des femmes – face à ces situations. Car avant les stimuli, l’homme a d’abord besoin d’être rassuré.

Et un homme qui ne peut accéder au plaisir que dans des situations d’échangisme ?
C’est pathologique et ça limite beaucoup son champ sexuel. Ensuite, il doit être difficile pour lui de trouver une partenaire qui accepte d’emblée cette particularité.…

Commentaire : on ne parle pas de ces choses-là !

Les tabous sont aussi un fil à la patte quand on voudrait suivre ses désirs, s’exprimer et s’épanouir. Muriel Dagmar, psycho-sexologue, nous invite à les choisir au lieu de les subir.

Le tabou de l’inceste est réprimé par la loi et chacun sait ce qu’il encourt de l’enfreindre : il y a des sanctions pénales. C’est un tabou officiel. Mais la plupart des tabous sont des interdits non formulés : ce sont des sujets dont on ne parle pas, des choses qu’on ne fait pas et on ne sait pas vraiment pourquoi. C’est comme ça, voilà tout.

Les tabous forment des « trous noirs » dans les relations entre les gens et dans la communication. Le plaisir, par exemple, n’est jamais mentionné dans les cours d’éducation sexuelle. Pourquoi ? En famille, certains sujets de conversation sont proscrits. Combien de fois une naïve question d’enfant a-t-elle jeté un froid ? On ne parle pas de ces choses-là. On ne parle pas du fils aîné qui est la honte de la famille, on ne parle pas de la fille qui vit en concubinage avec un « je ne sais quoi », on ne parle pas du fait que les parents sont échangistes ou du phimosis du petit dernier, etc.
Je connais des gens qui ne prennent jamais la parole de peur de déclencher par mégarde des réprobations. Tout leur semble tabou. Je connais des gens qui vivent des relations totalement délimitées par leurs tabous, ce qui leur interdit toute véritable intimité.

En plus des tabous culturels, nous avons des tabous personnels, issus de notre expérience de la vie. C’est ainsi qu’un ancien alcoolique peut considérer l’alcool comme tabou dans sa maison. Cela lui permet de tenir à distance sa tentation de boire : le tabou sert à renier le désir. C’est pratique ! Nous pouvons mettre un tabou sur tout ce qui nous embarrasse, et faire comme si cela n’existait pas pour éviter d’y être confrontés… Le tabou est un important garde-fou social, puisqu’il instaure des limites de sécurité à l’intérieur desquelles nous cantonnons nos désirs : là, ils n’auront de conséquences néfastes pour personne, y compris nous-mêmes. Nos tabous nous isolent de nos fragilités psychologiques. Mais ils nous empêchent aussi de les guérir, en nous empêchant de les approcher.

A titre de curiosité, voulez-vous tenter d’identifier certains de vos tabous ? De quoi refusez-vous de parler ? Que refusez-vous de faire ? Quelles questions éludez-vous ? Vos tabous sont là, désignés par l’embarras qui vous étreint lorsque, par exemple, quelqu’un évoque certaines péripéties fâcheuses de votre biographie ou de la sienne. Si vous établissez un inventaire de vos tabous personnels, vous verrez que vous avez parfois des arguments pour les légitimer. Certains d’entre eux concernent le bien-être d’autrui : « Il ne faut pas qu’un homme mette son sexe dans la bouche d’une femme de force, car elle serait traumatisée. » D’autres, votre propre bien-être : « Je n’ose parler à personne du fait que j’ai des problèmes sexuels car j’ai peur qu’on se moque de moi. »

Et puis vous verrez que vous avez aussi des tabous qui n’ont d’autre légitimité que celle de l’habitude, du mimétisme culturel, ou de l’obéissance à des critères de moralité. Vous verrez que vous vous interdisez des désirs innocents et des pratiques qui ne nuisent à personne. Vérifiez alors : à qui profite la morale ? Et piégez vos tabous : choisissez-les !

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Anne-Sophie et Aurélien, jeune couple, habitant le sud de la France et qui nourrissait depuis quelques années le rêve de faire un séjour " là-bas ", comme ils disent.
C'est la première fois qu'ils débarquent dans un univers aussi ouvert, même s'ils n'ont pas froid aux yeux, ils appréhendent cette proximité, ce mélange, cette sexualité débridée.
Comment leur couple va-t-il tenir devant autant de sollicitations ?

Puis il y a Mallory et Halana K. Elles deux, habituées des lieux, se sont rencontrées il y a plusieurs années via des sites coquins.
Elles n'ont aucun tabou, aucune limite et partagent leur temps entre les soirées, les baignades, les rencontres. Leur amitié résistera-telle à la concurrence ?

Puis il y a Eric, commerçant au Cap d'Agde depuis plus de 5 ans, qui confie son homosexualité et expose ses attentes : il est à la recherche du compagnon idéal. Souvent déçu par les hommes, il veut cette saison-là rencontrer le compagnon idéal dont il partagera la vie. Son voeu sera-t-il exaucé ?

Et enfin, apparaît Lydie. Parisienne, elle a, à 45 ans et après un divorce difficile, décidé de ne plus vivre avec ses contradictions et veut pleinement assumer ses fantasmes. Elle, est attirée par les jeunes adultes. Et elle est à la recherche d'hommes âgés entre 20 et 25 ans.
Avec un rêve secret : rencontrer parmi ses conquêtes celui qui partagera sa vie. Ne risque-t-elle pas de subir de nouvelles déceptions ?


La Fessée

Sans être sadomasochiste, mon amant du soir est averti, la fessée est le moment que je préfère comme préliminaire.

Je n’aime pas la violence, mais j’aime sentir mes fesses chaudes et stimulées. Cette sensation de brûlure fait monter en moi un désir grandissant envers mon amant, s’il exécute bien la fessée, il en est généreusement bien remercié quand c’est à mon tour de me saisir de ses attributs.

C’est une punition que j’aime recevoir, une offrande que l’on me fait,  peut-être parce que je suis une vilaine coquine et j’aime avoir l’arrière train en feu.

 

Une fessée bien appliquée doit être à mi-chemin de la caresse et de la douleur, il faut savoir alterner entre claques, caresses et langoureux baisers.

Mais avant de commencer, il faut bien masser pour préparer à recevoir l’offrande qu’il va me faire. Cela laisse aussi à mon amant le soin de bien les écarter mes fesses et le plaisir d’entrevoir ce qu’il pourra explorer après.

J’aime que le premier coup atteigne le milieu de mes fesses et qu’il alterne à gauche,   à droite, pour créer la surprise.

Sentir mon corps vibrer au rythme des claques est une sensation indescriptible de jouissance.

Ce préliminaire exhaussé par mon amant, et surtout une fois bien montée en température, je me jette sur lui et sans aucuns tabous lui offre mon corps bouillonnant.

Et vous, vous aimez les fessées ???

Femme de 38 ans avec mon mari 42 ans nous sommes en couple avec trois enfants…
Dans notre vie de couple nous étions sexuellement comblé et avec le temps puis les enfants petit à petit nos rapports ce sont espacé de plus en plus, la routine s’installe et pour éviter cela nous essayons de mettre un peut de piment dans notre vie de couple, histoire de pimenter notre sexualité et de sortir de cette routine quotidienne.
Mon homme me demande souvent de m’habiller plutôt sexy pour sortir tous les deux, cela l’excite de voir que les hommes me regarde, je le fait pour lui mais j’avoue que j’aime bien aussi d’être regarder par d’autres hommes, de sentir leurs regards me déshabillé…
Ils nous arrivent le soir avant d’aller se coucher de regarder un film coquin ou des reportages coquins cela nous donnes des idées et ça marche plutôt bien sur le double effet lol;)
Un soir après avoir regarder un reportage Libertin, nous avons entamé une discutions ouvertement sur nos Fantasmes et de fil en aiguille, une question se posa «et si on allé un jour découvrir un club échangiste  ?  » je lui ai répondu que oui car m’exhiber fait parti de mes fantasmes mais que j’avais peur que l’on me touche…
Le samedi suivant nous avons fait gardé nos enfants (ce qui été rare) et nous sommes rendus dans un club loin de notre région car peur de rencontrer des gens de notre entourage.
Passant des heures de préparation pour être la plus sexy et la plus belle, pour me rassurer je demandas à mon homme qui même lui n’en revenait pas  ! «  super sexy ma chérie, mais ma parole  : tu est divine et trop bonne»
Je portais des bottes en cuir mi-cuisse, une micro jupe en cuir noir (acheté en cachette), sans culotte, et un chemisier blanc transparent, mes seins puissent bouger librement étant donner que je ne portais pas de soutien-gorges non plus

Bonjour aux libertins. Mon prénom est Sylvie, j’ai aujourd’hui cinquante ans. Sans être une jolie femme, je plais encore pas mal aux hommes. Blonde naturelle, un peu potelée, j’affiche toujours un sourire radieux, sans doute un peu coquin, et mes décolletés plongeants comme mes pantalons serrés qui modèlent mes fesses attirent encore pas mal de regards.

L’histoire coquine que je vais vous raconter est plus un témoignage, destiné aux couples libertins qu’un récit érotique à proprement parler. Ce dont je voulais témoigner ici, c’est de mon premier réveillon libertin, en compagnon de Manuel, celui qui est devenu depuis mon mari.

Après mon divorce, je suis tombée sur lui, alors que je n’étais en quête que d’aventures sans lendemains. Il m’a tout de suite plu : de la conversation, de l’humour et surtout une imagination érotique jamais prise en défaut. Divorcé lui aussi, Manuel fréquentait le milieu échangiste avec ses conquêtes, qu’il avait nombreuses.

Quand il m’a proposé, courant décembre, de fêter le Nouvel-An ensemble, j’ai d’abord cru à une invitation romantique, ce dont je ne voulais surtout pas. Quand il m’a précisé qu’il entendait fêter la Saint-Sylvestre en ma compagnie dans un club échangiste, je n’ai pas eu le courage de refuser. Trop peur de passer pour une prude.

Nous sommes donc allés tous les deux – c’était ma première fois – dans un club réputé de la capitale. La direction avait mis les petits plats dans les grands. J’ignorais le prix de la soirée : Yann  gardait toujours cette élégance.

Très vite, je me suis sentie très à l’aise. Je craignais une ambiance paillarde, une atmosphère de boite à partouzes, mais non. Tout le monde avait un comportement on-ne-peut-plus civilisé, courtois et amical.

Aussi, quand une jolie asiatique est venue me draguer, je n’ai pas vu le coup venir. En deux temps, trois mouvements, nous nous sommes retrouvés à quatre – elle, son mari, Yann et moi – dans une petite pièce isolée et fermée à clé, à se caresser les uns les autres, à s’embrasser, à se faire du bien, presque « en tout bien tout honneur » ais-je envie de dire.

Et puis, sans que je comprenne bien pourquoi, nous sommes ressortis, avons mangé quelques petits-fours et bu quelques coupes, avant de rejoindre six autre couples sur un grand lit à baldaquins. Là, Yann a pris en levrette une grande bringue blonde aux petits nichons, tandis qu’un homme de vingt ans de moins que moi me proposait sa queue.

J’ai accepté, toute tourneboulée par les préliminaires à quatre avec la petite asiatique. Et le réveillon libertin s’est poursuivi ainsi : nous passions d’une orgie à une partouze, d’une partouze à une rencontre à quatre. J’ai léché ma première chatte, sans même trop y penser, entrainée par l’ambiance incroyable de la soirée.

Quand nous avions faim, ou soif, nous allions engloutir foie gras (de bonne qualité !), champagne et autres gourmandises. Puis nous retournions dans la bataille, avec deux idées en tête : jouir et faire jouir.

Lors des premières heures de ce réveillon, j’avais entrepris de compter mes amants d’un soir. Peine perdue : j’ai perdu le fil très tôt. Voilà pourquoi je raconte ce moment : pour témoigner du fait que, quand l’ambiance est bonne, conviviale et festive, le libertinage apparaît une chose naturelle et simple, même pour la novice que j’étais alors.

J’ai épousé, depuis, mon Yann et nous sortons encore régulièrement en club échangiste. Quand la soirée s’est terminée, il était déjà six heures du matin. Une nouvelle année venait de naître, une nouvelle femme aussi. Aujourd’hui encore, il nous arrive souvent d’évoquer avec passion les nombreux souvenirs de ce moment libertin exceptionnel.

Je m’appelle Gabriel et je vais vous raconter comment avec ma femme Katia nous sommes devenus  libertin depuis 10 ans et que nous fréquentions les clubs dit « échangiste »  et à s’inscrire sur des sites de rencontre de libertinage et aujourd’hui  acoquinementvotre.com

«Voilà comment tout a commencé, il a simplement suffit d’une discussion ouverte sans détour dans notre tout nouveau couple pour se tourner vers le libertinage.

Comment ?

Alors que nous étions un tout jeune couple, Katia m’avoua au cours d’une discussion sur nos expériences réciproque  sexuelles qu’elle avait eu des expériences bisexuelles  et même que pendant sa relation précédente elle avait eu une maitresse.

Dans ce cas-là j’aurais pu prendre mes jambes à mon cou et couper cours à notre relation, après tout cela faisait que peu de temps que nous étions ensemble, et une jalousie ou un manque de confiance aurait pu s’installer en moi.

Son honnêteté et sa franchise, la base d’un couple en fait, une bonne communication, m’ont rassuré sur son engagement envers moi,  c’était une marque de confiance de se confier sans pudeur

Alors,  voilà, rassuré sur son engagement envers moi, ce sont mes hormones et mon imagination qui ont pris le dessus.

Je me suis imaginé réaliser mes fantasmes, le premier d’entre eux était un trio avec deux femmes à mes côtés, je dois avouer qu’une érection est subitement arrivée juste en y pensant.

A ce moment-là, j’ai eu envie de prendre Katia comme elle le méritait, en vrai coquine, je l’imaginais déjà libertine. Ce jour-là nous avons fait plusieurs fois l’amour, ça a subitement développé notre libido.

Nous avons même pris des photos coquines tellement nous étions excités et prenions du plaisir, et puis nous nous sommes inscrit sur un site libertin et après……….

La suite au prochain épisode…..

Kiss amis libertins

Gabriel

Caméra au poing : immersion dans le milieu libertin en France


D’après les derniers chiffres basés sur la fréquentation des sites de rencontres libertines et des lieux libertins du Cap d’Agde, environ 400.000 Français ont adopté le libertinage et 600.000 de plus le pratiquent occasionnellement. Ce n’est pas un sujet si évident que ça, car il faut qu’on garder une certaine distance. Entre Limoges et deux établissements dans le Sud-Est de la France dont un au Cap d’Agde, Harry Roselmack accompagne et questionne des hommes et femmes qui s’expriment à visage découvert, témoignant le plus souvent en couple sur le libertinage.

Camera-au-poing-immersion-dans-le-milieu-libertin-en-France

Au final, « Cela n’a pas été difficile d’avoir des gens qui nous expliquent leurs pratiques, remarque le journaliste. Ça a été plus compliqué d’avoir des milliardaires qui nous ouvrent leurs portes que des libertins ». Mais le libertinage est plus complexe que cela avec aujourd’hui de nombreux codes où pratique comme le voyeurisme, l’exhibitionnisme, le côte-à-côtisme, le mélangisme, l’échangisme et le candaulisme.


        


Félicitations aux gagnants du premier concours photo !
Nous avons reçu de nombreuses photos de Membres. Bravo à tous pour vos participations et votre imagination débordante !
Après une délibération et suivant les votes, le jury a tranché et choisi la meilleure photo ! Félicitations aux gagnants :
« CEDISA » en première position !
« Izopayne » en deuxième position !
« MonCoeur17 » en troisième position !
_________________________________________________________________________________________________

Gagnant du concours "Les Sexes c'est mieux en Hiver" sont :

1er Place Attribué au couple "CEDISA" avec 15 Votes !
et gagne un Coffret "Evasion et bien-être en Amoureux"


2 ème Place  Attribué au couple "Izopayne" avec 13 Votes !
et gagne un Coffret "Week-end en Amoureux"


3 ème Place  Attribué au couple "MonCoeur17" avec 10 Votes !
et gagne un "Spa en Duo


4 ème à la 10 éme Place  Attribué au couple "Lorlavlad" // "romeojuliette44460"  //
"Fastduo" // "Fydeleme" // "Pasifacile" // "amis44"
et gagne "un An d’abonnement au site"












Concours du 01 Novembre 2017 au 28 Février 2018

Règlement du concours photo 2017-2018

« Le Sexe, c'est mieux en hiver ! » 



Le thème du concours de cette année est « Le sexe, c'est mieux en hiver ! ».

Article 1 Organisateurs L'Equipe AcoquinementVotre organise un concours de photographies.

Article 2 Forme et la nature Le concours est ouvert à tout type de photographies (noir et blanc ou couleur, numérique ou argentique) de format maximum 21 x 31 cm. Sur le thème d'une prise de vue en Mode Sexy, Charme et rien du vulgaire ... Mais aucun cas des actes sexuel ne seront tolérés.

(les photos seront supprimé sans explication)

Article 3 Candidats Ce concours est ouvert à tous les membres du site.

Article 4 Modalités de participation La participation requiert l’inscription au concours du membre participant. - Une photographie (légendée ou pas). - Noir et blanc ou couleur. - De format JPG, PNG, etc... Tout participant s’engage à déposer sur le site « AcoquinementVotre » une photographie dont il est lui-même l’auteur et qui n’a pas été primée dans un autre concours. Aucun plagiat ne sera toléré. Au cas où l'Equipe AcoquinementVotre récompenserait l’oeuvre d’un participant dont il n’est pas l’auteur, et si l’auteur véritable se manifestait et se retournait contre les organisateurs, ces derniers se réservent le droit de se retourner à leur tour contre le participant. Les photographies ne pourront en aucun cas porter atteinte aux bonnes mœurs et à l’intégrité des personnes physiques ou morales. La date de clôture des inscriptions est fixée au 28 Février 2018.

Article 5 Processus de sélection Les votes des membres désignerons le ou les vainqueurs du concours. Mais si besoin un jury du site acoquinementvotre, composé de six personne neutres trancherons si besoin. Les membres s’appuieront pour leur choix sur un ensemble de critères :

  1. L'originalité de la vision : la capacité de présenter un sujet sous un angle nouveau ou de façon inédite.

  2. L'habileté technique : la maîtrise des différentes étapes techniques menant à la création d’une photographie, en particulier le tirage de l’épreuve.

  3. Le traitement photographique : l'utilisation créatrice des ressources du médium photographique (mise au point, cadrage, vitesse d’obturation, profondeur de champ, valeurs, contrastes, etc.).

  4. L'impact visuel de l’image : l’effet, la portée de l'image photographique sur la sensibilité ou l’intellect du spectateur.

Article 6 Prix

Le classement des votes sélectionnera les meilleures épreuves et attribuera les prix qui sont les suivants : - 1er Prix:Evasion bien-être en Amoureux

1 nuit romantique avec accès à l'espace détente et petit déjeuner

  • 580 séjours : hôtels 3* à 5*, châteaux, manoirs…

  • Envie de partir en amoureux, sur les routes du bien-être ?

  • 580 séjours romantiques. Profitez du spa d’un hôtel de charme aux bords du Tarn ou plongez dans la douceur du jacuzzi de votre suite à Nîmes… Chaque destination est une promesse de détente et d’évasion !


2eme Prix:WEEK-END en Amoureux


  • Un WEEK-END EN AMOUREUX
  • 1430 séjours : hôtels étoilés, domaines, maisons d'hôtes de charme...

  • Un week-end, oui, mais en amoureux : c’est mieux ! Avec ce wonder coffret, profitez d’une nuit de rêve et d’un savoureux petit déjeuner lors d’une escapade dans l’une de ces 1 430 adresses de charme. Respirez l’air pur de la Bretagne dans une maison nichée au cœur de la nature, retrouvez les joies de la montagne en logeant au pied du Mont Aigoual ou évadez-vous dans un hôtel de la Costa Blanca espagnole. Romantique, authentique ou insolite… vivez un séjour en couple inoubliable !


3eme Prix:SPA EN DUO



  • SPA en DUO
  • Jusqu'à 1h de bien-être

  • 1020 soins relaxants: modelage du corps aux huiles essentielles, exfoliation du corps aux cristaux de sel, accès à l'espace détente..

  • Parce qu’à deux c’est mieux, Wonderbox vous invite à vivre un moment de détente en duo. Modelages relaxants aux pierres chaudes ou aux huiles essentielles, exfoliation du corps aux cristaux de sel, séance de sauna ou hammam traditionnel… Avec ses 1 020 soins dédiés à votre bien-être, ce coffret est parfait pour assouvir doublement vos envies.



4ème prix au dixième prix : un abonnement de UN AN sur le Site AcoquinementVotre.

Le comité d’organisation du concours se réserve toute latitude pour décerner, des prix spéciaux afin de mettre en valeur une qualité particulière ou ne décerner aucun prix s’il juge la qualité des photos insuffisante. Ces prix ne pourront pas être réclamés sous une autre forme que celle prévue dans le présent règlement. Les gains ne sont ni cessibles, ni remboursables. Les organisateurs se réservent le droit de modifier la nature et la valeur des prix en cas de nécessité.

Article 7 Informations légales

Les informations nominatives recueillies dans le cadre du présent concours sont traitées conformément à la loi du 6 janvier 1978 modifiée, relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. Les participants sont informés que les données à caractère personnel les concernant sont enregistrées dans le cadre de ce concours et sont nécessaires à la prise en compte de leur participation selon les modalités du présent règlement. Conformément à la loi Informatique et libertés, les participants disposent d'un droit d'accès, de rectification et d’opposition à l’ensemble des données les concernant.

Article 8 Autorisation et responsabilités Les organisateurs déclinent toute responsabilité en cas de vols, pertes, ou dommages causés à l’enregistrement donné. L'Equipe AcoquinementVotre ne sauraient être rendus responsables des retards et des pertes d’envois du fait des services postaux, des sociétés de livraison ou de leur disparition résultant d’un cas fortuit ou de force majeure ou du fait d’un tiers. Les organisateurs se réservent le droit d’annuler cette manifestation pour toute raison indépendante de leur volonté. Dans le cadre du concours, les concurrents autorisent l’ensemble des partenaires à utiliser librement les photographies qui leur auront été adressées pour la sélection, et qui seront exclusivement utilisées à des fins culturelles. Tout usage commercial est exclu. Ces photographies pourront être publiées : - Sur internet (sites AcoquinementVotre.com).

Article 9 Respect du règlement La participation à ce concours implique le plein accord des concurrents à l’acceptation du présent règlement et aux décisions concernant tout aspect de ce concours, qui seront définitives et exécutoires. Le non-respect du règlement entraîne l’annulation de la candidature. Date de clôture des inscriptions : 28 Février 2018.





  • Eysines (33) : le libertinage jusqu’au petit matinRémy, gérant du 113 Avenue, à Eysines, dernier club libertin ouvert en Gironde. GUILLAUME BONNAUD
  • Le lieu annonce de chaudes soirées le week-end. 113 AVENUE

Le 113 Avenue, à Eysines, a ouvert ses portes en mai. Temple dédié aux rencontres charnelles, le club libertin se veut moderne et loin des clichés

Après l’échangeur, les échangistes. Quelque part dans une zone industrielle d’Eysines, entre rocade et nationale : c’est ici que se dresse le 113 Avenue, dernier-né des clubs libertins de Gironde. Il faut trouver, se garer dans le vaste parking, et ne pas craindre le portier taquin, qui aime singer les gorilles.

Le maître des lieux Rémy (1) accueille le visiteur, feutre sur crâne ras, poignée chaleureuse : visiblement, un homme de contact. En mai, il a ouvert cette discothèque dans les anciens locaux d’un constructeur. Car si le bâtiment vacille, le libertinage reprendrait du poil de la bête. Reste à voir à quoi ressemble la branche locale de cette tribu spéciale, inépuisable machine à fantasmes.

On entre et on constate qu’on n’est pas chez Valmont et Merteuil. Plutôt dans un dancing moderne où s’ébrouent sagement quatre ou cinq dizaines de quadras confirmés – l’âge moyen à vue d’œil. C’est la formule « apéro libertin » du jeudi. « Mais le samedi, on fait facilement 200 personnes. »

Côté look, le dress code proscrit baskets et jeans, et recommande une élégance suggestive pour les dames. Plongeants décolletés, bas résilles, minijupes au ras et bustiers cuir : tout ça se porte sans complexe et finira sur la piste. Les hommes font moins d’efforts et préfèrent le comptoir.

Le tour du propriétaire. Béton ciré et acier, murs froids et lumières chaudes, un DJ qui passe l’electro pop du moment. « On répond à la demande. Fini les boîtes kitsch façon années 80. Ici, on est en 2015 », assure Rémy, qui a « sollicité le patrimoine familial » pour monter cette affaire sur 500 mètres carrés.

Jusque-là, pas de quoi promettre le grand soir. On passe donc au « coin câlin » du club, celui qui justifie l’épithète libertine. Un dédale de couloirs en rouge et noir avec accès handicapés, toilettes plus vastes qu’un studio et une douzaine de chambres à thème. Celle qui ferme, celle qui ne ferme pas, avec miroirs, avec très grand lit, avec cordes, chambre aveugle dite backroom remplie de sombres promesses. Serviettes, gel, préservatifs à gogo et toujours, près du matelas en skaï, un spray bactéricide : Rémy a aussi bétonné le volet hygiène-prévention. Il annonce pour bientôt « 600 mètres carrés de sauna ».

« Je suis né libertin. C’était en moi », raconte l’hôte, qui confesse 46 ans dont trente ans de pratique, et précise : « Marié, amoureux, deux enfants ». Il a aussi tâté de la restauration, fondé et cogéré le sauna Le Différent, aux Chartrons. Il introduit ensuite le voyageur auprès d’un cénacle d’affranchis. Car ici, on serait chez les gardiens du temple. Ceux qui ont changé la façade mais pas le rituel, ni le catéchisme. Ils le résument : « Liberté, respect, courtoisie, discrétion ».

« Dans une boîte classique, une femme peut recevoir une main au c… Ici, ça n’arrive jamais », dit Didier, un habitué, également ethnologue de comptoir, qui détaille pour le touriste la revue des troupes libertines. La piétaille des curieux, débutants en goguette. Les couples « Côte-à-côtistes », qui ne se mélangent pas, à l’inverse des « Mélangistes » qui communient, mais moins profondément que les « Échangistes ». La variante raffinée des « Caudalistes », qui savent jouir de la perte de l’être aimé.

Et aussi les voyeurs, exhibitionnistes, fétichistes, adeptes du triolisme, du bondage, des pratiques SM ou autres gang bang. Ici, l’orientation majoritaire est hétéro, mais le libertinage ne s’interdirait aucune figure. Il se veut parcours, chemin intime vers le collectif. « J’ai connu des côte-à-côtistes qui sont devenus échangistes au taquet », relève Fredo, le barman, dans la partie depuis vingt ans. Il rassure : « Ma mère est au courant ».

On évoque les autres clubs, que chacun connaît. On dessine une tribu, des Chartrons à Cestas, de Biarritz à Saint-Jean-d’Angély. Et les nouveaux entrants ? « Le libertinage se pratique surtout en couple, il demande de la maturité. Mais il y a un vrai renouvellement », assure Rémy. Une génération décomplexée, nourrie d’Internet X, webcam et sites de rencontres discrètes, mais qui reviendrait vers l’artisanal, la grande famille.

Sur ce chapitre, Patrick, un vieux de la vieille, a des réserves. Il a vu dans un club bordelais l’obscénité ultime. « Deux mecs en jogging et basket ! Et qui touchaient sans demander. » « On est là pour leur donner les codes », dit Rémy, qui se veut plus pédagogue que commerçant.

À sa porte, il ne refuse personne par principe. Ceux qui entrent paieront, selon les soirs, 30 à 50 euros pour les hommes isolés, 15 à 50 euros pour les couples. Gratuit pour la femme seule. Une denrée rare ? « Pas forcément. » On se tourne vers Sandrine, gironde trentenaire, venue en solo. Elle raconte qu’elle a aussi ses habitudes dans un sauna des Chartrons, où elle « aime se relaxer ». « Ça demande un peu de courage au début, mais c’est tout bénef. Chez les libertins, en principe, c’est la femme qui choisit. »

On s’excite un peu sur la piste, où une habituée joue avec la barre. « Le samedi, à cette heure, elle est déjà à poil », dit Fredo. Et maintenant ? Le barman résume. « Certains vont se trémousser un peu. Quelques-uns vont aller dans les boîtes à câlins. Et à 2 heures, tout le monde est parti : demain, y a école. »

www.113-avenue.fr

(1) Hormis celui du gérant, tous les prénoms ont été modifiés.

Cette fois, c’est décidé. On en a beaucoup parlé, l’heure est venue d’organiser votre propre soirée libertine à la maison, selon vos goûts, vos envies et votre conception de l’échangisme et du libertinage. Alors, par où commencer pour organiser sa soirée libertine privée ?

Quand on est un couple libertin, qu’on fréquente ou non les clubs échangistes et autres saunas, on peut être tenté, à son tour, d’organiser sa propre soirée coquine. Mais il existe des écueils pour tout organisateur en herbe. Nos conseils pour réussir votre soirée libertine privée.

Définir votre soirée libertine

En premier lieu, il faut être clair sur ce que vous voulez. Quel genre de soirée libertine souhaitez-vous organiser ? Pour définir celle-ci, sachez vous poser les bonnes questions pour définir votre soirée libertine.

 soirée échangiste ou soirée mélangiste ? Prenez garde à ce que le thème de la soirée vous convienne d’abord à vous. Si vous êtes échangistes, et que vous n’invitez que des couples mélangistes, vous risquez de finir frustrés. A l’inverse, si vous êtes mélangistes, inviter des personnes exclusivement échangistes ne vous servira à rien.

 soirée libertine entre couples ou avec des célibataires ? C’est votre soirée. C’est à vous de décider qui vous voulez voir ou non débarquer chez vous : juste des couples ? des femmes libertines seules ? Quid des hommes célibataires ? Une fois décidés, tenez-vous à ce choix.

soirée libertine privée avec des hommes célibataires

>>> inviter des hommes célibataires, c’est possible, mais prévenez tout le monde si c’est le cas

 combien d’invités pour votre soirée libertine ? Ne voyez pas trop grand, en tout cas pour une première. Tenez compte de la taille de votre domicile et de l’espace dont vous disposez. Sans perdre de vue que du nombre de participants à votre soirée libertine dépendent aussi les pratiques sexuelles qui s’y dérouleront.

 organiser sa soirée selon ses goûts : il est possible que certains essaient de vous suggérer des choses. Pourquoi pas ? Mais cette soirée est d’abord la vôtre, ne vous laissez rien imposer. Que ce soit sur l’ambiance, le nombre de participants ou tout autre point de la soirée, c’est aux hôtes de choisir.

Trouver des invités pour votre soirée

Une fois définies vos attentes (et pas avant), il est temps de se mettre en quête d’invités pour votre soirée libertine. Vous fouillerez évidemment votre carnet d’adresses libertin pour convier vos amis horizontaux les plus proches, et vous irez sans doute sur un site de rencontres échangistes pour trouver des petits nouveaux. Là, plusieurs choses à savoir :

 méfiez-vous des indécis, mais aussi des couples dont la femme n’est jamais là. Aussi bien que soit tenu un site de rencontres, il est toujours possible de croiser quelques « mythos », dont madame ne sait pas elle-même qu’elle est libertine.

>>> sélectionnez avec soin vos invités en fonction de vos propres critères et de vos envies

 ne vous laissez imposer personne : il se peut que certains invités vous en suggèrent d’autres. Prenez également le temps de les connaître, et n’hésitez pas à refuser si vous n’êtes pas emballés.

 soyez clairs sur les horaires et sur les détails de votre soirée libertine : de même, faites bien comprendre qu’un lapin est inenvisageable. On peut avoir un empêchement, mais on se doit de prévenir suffisamment tôt.

Animez votre soirée libertine privée

Cette fois, ça y est, tous vos invités sont là, prêts à s’amuser dans votre sauterie libertine. Mais avez-vous prévu ce qu’il faut pour que les choses se passent bien ?

 nourrissez vos invités : évitez les repas trop compliqués. Un buffet froid est idéal pour ce genre de moment (méfiez-vous de certains aliments comme le porc, que certains ne consomment pas). L’option auberge espagnole convient aussi parfaitement à une soirée libertine : chacun amène à manger et/ou à boire, et tout le monde est content.

 animez votre soirée libertine : parfois, dans les soirées libertines, les choses ont du mal à décoller, pour peu que les invités se montrent un peu timides. Des jeux sont possibles, mais n’en faites pas des tonnes. Les événements peuvent se précipiter aussi d’eux mêmes.


 prévoyez des préservatifs ! Théoriquement, quand on se rend à une soirée libertine chez des particuliers, on est équipé en capotes. Mais, sait-on jamais, si vous prévoyez le coup, ce sera mieux pour tout le monde.


Pour pouvoir participer à un gangbang privé, il faut d’abord se montrer malin. Mais pas seulement. Daniel, grand habitué du genre, vous distille tous ses conseils, messieurs, pour accéder à ses soirées de pluralité à domicile qui font tant fantasmer les libertins célibataires.

Voici déjà quinze ans que je me suis lancé dans le libertinage, en célibataire. Ce qui ne simplifie pas les choses, je vous l’accorde. Quinze années aussi que je côtoie régulièrement des couples en quête de pluralité masculine.

pluralité masculine à domicile

>>> pour être invité en homme célibataire à un gangbang privé, il faut être beau… ou malin !

Mon sésame pour les soirées de pluralité masculine chez les couples les plus chauds de ma région ? Patience, délicatesse, respect et humour, à défaut d’être un grand black bien foutu et bien monté. Dans le libertinage aussi, chacun fait ce qu’il peut avec ce qu’il a.

Du gangbang en club au gangbang à domicile

Ma toute première invitation dans un gang bang privé, je la dois d’abord à mon audace. J’étais alors dans une soirée pluralité dans un club parisien et je venais de participer à une chaude séance de pluralité masculine avec une jeune femme de la petite trentaine, accompagnée de son mari, qui semblait adorer voir sa compagne s’amuser avec une demi-douzaine d’hommes.

J’avais cru plaire à la belle, et la belle m’avait plus que plu. La partouze terminée, j’ai sympathisé avec le mari, puis avec madame (nous nous étions peu parlé pendant l’acte). Tentant ma chance, et essayant surtout de ne pas me montrer lourdingue, j’ai tendu ma carte de visite au couple, leur disant de me contacter si l’envie leur en prenait.

Coup de bol : le couple m’a rappelé quelques semaines plus tard, me disant que monsieur organisait pour madame un gangbang, avec des hommes sélectionnés par ses soins. Je me suis donc rendu à l’invitation, rejoignant ainsi le couple et quatre autres hommes, tous de moins de trente ans, tous manifestement issus d’un milieu social relativement favorisé.

La sélection des hommes

C’était ainsi pour ce couple : des hommes jeunes, ayant fait des études… Mais chaque couple a ses propres critères de sélection des hommes pour le gang-bang à domicile (et les dits critères peuvent évoluer au fil du temps).

Il y a d’abord tous les couples qui sélectionnent les hommes au physique. Et là, rien à faire, si vous n’entrez pas dans les critères, je ne peux que vous conseiller d’aller voir ailleurs. Il y a des femmes cougars qui cherchent des jeunes hommes de vingt ans de moins qu’elles. Il y a des femmes qui fantasment sur les hommes noirs ( très nombreuses), celles qui cherchent des beaux mecs, ou encore celles (relativement rares) qui ont 20 ou 30 ans et qui rêvent d’un gang bang avec des « papys ».

hommes noirs et gang-bang privé

>>> de nombreuses libertines adeptes de gangbang ont un gros faible pour les hommes noirs

Mais le critère physique est loin d’être le seul. Pour la majorité des couples pratiquant la pluralité masculine, le nombre est un fétiche qui vaut tous les Apollons du monde. Leur sélection d’hommes seuls se fait donc sur des critères différents, et c’est là que, je le crois, mes conseils peuvent vous aider à être à votre tour invité à un gang bang en privé.

Draguer un couple à gangbang sur internet

C’est bien sûr sur internet que les couples trouvent à organiser leur gangbang privé. Et là, il faut la jouer fine. D’abord dans le choix du pseudo : oubliez les « queutard77  » ou « TTBM25  » qui ne font qu’effrayer madame, et a fortiori monsieur. Votre prénom, suivi de votre numéro de département ou votre année de naissance fera l’affaire.

Ensuite, ne tombez pas dans le piège où se vautrent les hommes célibataires les plus nombreux. Choisissez bien les couples auxquels vous allez vous adresser. Inutile de draguer les couples qui ne recherchent que d’autres couples (cela semble aller de soi, mais certains mecs ne tiennent pas compte de la fiche du couple) : au mieux, vous vous ferez rembarrés, au pire vous gâcherez vos chances futures (il arrive qu’un couple échangiste ait envie d’un trio ou d’un gang bang, rien qu’une fois).

Inutile aussi de jouer le nombre. Parfois, les hommes célibataires s’adressent en même temps à tous les couples susceptibles d’être intéressés. Du coup, ils ne se souviennent ni des prénoms, ni de ce qui a été dit précédemment. Autant vous dire que cette technique est vouée à l’échec.

En toute occasion, restez polis, patients et agréables (si possible drôles et fins). Il faut se le dire : en la matière, le rapport de forces est en faveur des couples, c’est un fait. Même si un couple se montrait désagréable, quittez la conversation poliment (les couples pratiquant la pluralité masculine parlent entre eux, inutile de se faire des « ennemis »).

Le soir du gang-bang

Suivez ces conseils et, quelque soit votre physique, vous aurez toutes les chances d’être finalement invité à une soirée libertine chez un couple. Encore faut-il être disponible : pour un couple en quête de pluralité masculine, le plus difficile est parfois de faire coller l’emploi du temps de chacun. Si vous n’êtes pas dispo, c’est tant pis pour vous.

>>> certains couples pratiquent la pluralité soft, d’autres préfèrent le gangbang hardcore

Arrivez à l’heure (ni avant, ni après) au rendez-vous, n’hésitez pas à sympathiser avec les autres hommes présents (ils peuvent avoir d’autres plans de gang-bang privé) et tendez l’oreille : c’est maintenant qu’il vous faut comprendre ce qu’attend de vous le couple. Certains veulent du hardcore, d’autres du plus soft…

Quoi qu’il en soit, si vous vous montrez à la hauteur ce soir là, vous aurez toutes les chances d’être invité de nouveau. Et peut-être même d’être conseillé par vos hôtes à d’autres couples libertins organisateurs de soirées pluralité.

Quoi qu’il en soit, ne perdez jamais de vue une chose : les couples organisateurs de gangbang privé sont extrêmement sollicités, quelque soit leur âge ou leur physique. Ne ratez surtout pas le coche.

Les clubs libertins intriguent, fascinent et sont au cœur de nombreux fantasmes. Ces endroits sulfureux sont la promesse d’une aventure érotique intense. Décryptage.

Y a-t-il des règles à respecter dans un club libertin ?

La première règle est la quête du plaisir et la liberté de jouir comme on le veut, sans autres limites que celles du respect de ses partenaires de jeu. Car contrairement aux idées reçues, les clubs libertins ont aussi une éthique. L’essentiel des communications se faisant par le non verbal (regards, sourires, caresses, effleurements…), il est important de respecter les codes qui y règnent. S’habiller élégamment, faire preuve de subtilité en abordant les autres ou encore éviter de taper l’incruste sont des règles à respecter. D’ailleurs, les propriétaires craignent beaucoup pour la réputation de leurs établissements. Et ils font tout pour que leurs clients profitent d’un moment de plaisir sans prise de tête.

Sauna, club dansant, show sexy… à chaque établissement son ambiance, ses codes et ses usages. Par conséquent, les tarifs varient aussi énormément. Évidemment, il est préférable de choisir un club haut de gamme, avec une sélection à l’entrée pour être à l’abri des mauvaises surprises. De nombreux établissements possèdent leur propre site internet. Vous pouvez notamment y consulter le dress code, les soirées thématiques, l’ambiance… 

Peut-on se rendre seule dans un club libertin ?

Envie d’une virée coquine en solitaire dans une ambiance feutrée et secrète ? Oui, mais voilà, vous craignez d’être assaillie de propositions indécentes, à la minute où foulerez le sol du club. Pas de panique ! Vous pouvez tout à fait vous contenter de siroter un verre, car rien ne vous oblige à participer. Il y a toutefois très peu de chance pour que vous y trouviez l’amour de votre vie. Les adeptes des clubs libertins s’y rendent dans un but bien précis : partager du sexe décomplexé sur place.

Quoi qu’il en soit, dans ces lieux mystérieux, ce sont les femmes qui ont le dernier mot. En clair, ce n’est pas parce que vous vous trouvez dans un endroit dédié à la luxure que vous devez tout accepter. Si un prétendant vous déplait, il suffit d’un signe pour l’éconduire. De même, si vous avez envie d’échanger des caresses ou des baisers sans aller plus loin, personne n’insistera. Renseignez-vous avant de vous déplacer, car certains clubs n’acceptent pas les femmes seules.


Et pour les couples, comment ça se passe ?

Pour assouvir un fantasme commun ou raviver la flamme d’un désir éteint, de nombreux couples se tournent vers les clubs libertins, à la recherche de sensations nouvelles. Évidemment, entente et complicité sont nécessaires pour tenter cette aventure. Si vous appréhendez cette « première fois » à deux, rassurez-vous. Les couples adeptes de ces clubs ne vous sauteront pas directement dessus ! Ils prendront le temps d’engager la conversation autour d’un verre ou d’un repas afin de vous mettre en confiance. Si l’envie est partagée, ils vous conduiront dans l’alcôve coquine… Que vous ayez envie de vous offrir des frissons érotiques ou de tenter >l’aventure échangiste, une préparation est nécessaire en amont afin de fixer les règles du jeu. Pour un couple, se rendre dans un club libertin n’est pas un choix anodin. 

Qui peut-on croiser dans un club libertin ?

Les clubs libertins autrefois réservés à une clientèle sélect se sont démocratisés grâce à la médiatisation dont ils ont bénéficié. Leurs adeptes ont désormais une moyenne d’âge moins élevée. Des couples qu’ils soient légitimes ou pas viennent y vivre de nouvelles fantaisies coquines ou relancer le désir. Ils s’offrent une virée dans un club libertin, quelques fois par an, comme d’autres s’offriraient un voyage exotique. Convaincus que cette aventure coquine ne fait que renforcer leur relation en attisant la jalousie.

Pour d’autres couples, d’un certain âge, le club libertin est un véritable rituel. Une escapade qu’ils s’accordent pour se rappeler la fougue des premiers temps. On y trouve aussi des couples éphémères, amants d’un moment, à la recherche de plaisirs inédits pour enrichir leur répertoire sexuel. Sans oublier les curieux et les fêtards venus se faire leur propre idée sur les clubs privés.

Trouver un trio HHF, rien de plus facile pour un couple. Mais le fantasme de nombreux couples libertins reste le trio sexe avec une femme seule. Ayant été successivement la libertine célibataire et le couple, je crois pouvoir vous donner quelques bons conseils.

Quand on pense triolisme, on envisage d’emblée une relation entre un couple, d’une part, et un homme seul, d’autre part; Normal, puisque les hommes seuls sont infiniment plus nombreux dans le monde libertin que les femmes célibataires. Et pourtant, à en croire vos fiches sur les sites de rencontres coquines, les couples sont tous plus ou moins à la recherche d’une femme seule pour un trio.

trio HFF avec une femme libertine

>>> un trio HFF avec une femme seule libertine : le fantasme de nombreux couples libertins

Ne désespérons pas. Ayant été moi-même la fameuse femme seule et libertine il y a quelques années, et ayant eu la chance, une fois en couple, de trouver cette perle rare pour un trio coquin, j’ai ma petite idée sur le sujet. Un autre triolisme est possible ! ; -)

Libertines célibataires : méfiez-vous des contrefaçons

Evacuons d’emblée l’hypothèse de trouver une nana libertine seule à la recherche d’un trio avec un couple dans un club échangiste. Non pas que ce soit impossible, mais cela tient tellement du concours de circonstances, du coup de bol, que je ne puis vous être d’aucune aide en l’espèce.

Concentrons-nous sur l’objectif : trouver sur un site de rencontres libertines une femme seule pour un trio. Et là, bonne nouvelle, les profils de femmes célibataires et coquines sont nombreux. Sauf que, bien entendu, certains sont totalement bidons. Pas par la faute des sites, non, juste des délires de mecs qui rêvent de se faire draguer par des couples. On s’amuse comme on peut.

Privilégiez donc, si possible, les profils certifiés et mettez toutes les chances de votre côté. Comme pour tout premier rendez-vous libertin, exigez une conversation téléphonique avant.

Femme seule et libertine : to bi or not to bi ?

une fois les mythomanes (mais aussi les indécises) éliminés, il va maintenant falloir être clairs sur votre recherche. Vous recherchez une libertine célibataire bisexuelle, ou pas du tout ? Car avouez qu’un plan à trois où tout le monde caresse tout le monde, c’est un peu autre chose qu’une nana qui se garde votre mec pour elle toute seule.

bisexualité et trio HFF

>>> un trio libertin avec une femme seule ou célibataire, oui : mais bisexuelle ou pas du tout ?

Et vous, êtes-vous bisexuelle, ou cherchez-vous plus à partager votre mec ? En voilà une question qu’elle est bonne, non ? A se poser à soi-même, mais aussi à l’éventuelle partenaire féminine. Et ce, sans compter la lesbienne 100% qui a trop regardé Friends et rêve de s’isoler avec madame en laissant monsieur en plan parce que, non, les mecs, ce n’est définitivement pas son truc.

Mettez toutes les chances de votre côté

Chers couples libertins : vous connaissez tous le côté lourdingue des mecs qui vous harcèlent sur le net en espérant un plan cul à trois ? Et bien, pour une femme libertine seule, ces harceleurs sont souvent les couples. Ben oui, en matière de sexe, il arrive que la loi de la séduction obéisse à celle du marché. L’offre et la demande, si vous voyez ce que je veux dire…

C’est peu de dire que les nanas libertines et seules à la recherche d’un couple sont moins nombreuses que l’inverse. Elles sont donc extrêmement sollicitées et pas toujours dans des termes courtois et aimables. Il en est du trio HFF comme du reste : soyez séduisants, drôles, intelligents et sympathiques et vous mettrez toutes les chances de votre côté.

Ceci étant, ne vous laissez pas mener par le bout du nez. Nombre de femmes soi-disant libertines sont en fait en quête de reconnaissance : ça fait du bien de se faire draguer par plein de gens, même quand on n’est pas nécessairement un canon. Certaines profitent donc du rapport de forces en faveur de la femme seule et libertine pour rebooster leur ego : ignorez-les !

Oui, les amatrices de gang bang existent, ce n’est pas une légende urbaine ou une invention du porno. Pourtant, des idées reçues sont véhiculées par le gonzo, notamment, sur la pratique de la pluralité masculine. Comment y voir plus clair ?


Disons le tout de suite, je ne suis pas un grand spécialiste du gang bang. J’entends par ce mot une pratique consistant à réunir une femme et au moins cinq hommes. Non. Autant il m’arrive régulièrement d’être le troisième larron, le complice de couples triolistes, autant la pluralité virile, la vraie, ne m’attire pas plus que cela. Pour autant, étant un habitué des soirées mixtes des clubs libertins, il m’est arrivé une ou deux fois de participer à ce genre d’orgies, et de nombreuses fois d’y assister, même de loin.

>>> vieilles et moches les gangbangueuses des clubs libertins ? pas si sûr...

>>> vieilles et moches les gangbangueuses des clubs libertins ? pas si sûr…

Par ailleurs, nombreuses sont mes copines libertines qui sont de vraies amatrices de gang bang. Je les ai interrogées sur les idées reçues et les clichés liés à la pratique de la pluralité masculine.

Les amatrices de pluralité sont vieilles et/ou moches

Faux ! Définitivement. Je ne sais pas bien pourquoi cette idée bizarre s’est insinuée parmi les non-libertins, mais je peux vous affirmer qu’il existe des gangbangueuses vraiment très belle. Oubliez vos préconçus sur la vieille cochonne qui se donne à tout le monde, c’est loin d’être la réalité de l’univers du gang bang libertin.

Des libertines qui aiment partouzer avec des groupes d’hommes, il y en a de toute sorte : des belles, des minces, des rondes, des grosses, des moches et des jeunes, des vieilles et des canons. Le physique n’a rien à voir avec le goût pour la pluralité, voilà une chose que je peux vous certifier.

Les libertines gangbangueuses baisent avec tout le monde

Faux. Et vrai parfois… Soyons clairs : un gang bang, ce n’est pas une espèce d’open-bar du sexe. La plupart du temps, comme madame est très occupée, c’est son compagnon qui fait le tri entre les hommes bienvenus et ceux qui n’accéderont pas à madame. Plusieurs critères : le physique, l’âge, mais aussi très souvent l’attitude du gaillard. Trop d’empressement, peu de courtoisie, et vous serez fréquemment éjectés, messieurs.

Mais mes copines libertines, pour certaines, disent aussi apprécier le jeu de rôles consistant à accepter absolument tout le monde. Ne vous y trompez : c’est un jeu et uniquement cela. Si vraiment un homme déplaisait à madame, pour n’importe quelle raison, il n’aurait aucune chance (messieurs, prenez garde à votre hygiène, me dit-on).

Les amatrices de gang bang sont des mal baisées

Ou des nymphos… Faux et archi-faux ! Les principes pour draguer un couple candauliste s’appliquent aussi bien à un couple amateur de gang bang. C’est parce que madame est épanouie sexuellement qu’elle assume des fantasmes de pluralité et certainement pas parce qu’elle est frustrée.

Les libertines qui pratiquent le gang bang « font tout »

Sodomies, gorges profondes, doubles-pénétrations, éjacs faciales et buccales et j’en passe, si une libertine pratique la pluralité, c’est qu’elle aime toutes les pratiques hardcores possibles et imaginables ? FAUX, encore une fois. Rien ne dit que parce une femme pratique le gang bang, elle aime particulièrement le sexe brutal ou gonzo. J’ai assisté plusieurs fois à des partouzes très douces, voire soft, entre une libertine et une bonne dizaine de mecs.

>>> les libertines amatrices de gang bang ne sont ni soumises ni "prêtes à tout"

>>> les libertines amatrices de gang bang ne sont ni soumises ni « prêtes à tout »

Il existe même des gangbangueuses mélangistes : des orgies sans pénétrations, ni vaginales, ni anales. Madame a plusieurs hommes pour la peloter, elle les suce, elle les branle, mais ça ne va pas plus loin. Alors messieurs, soyez malins et attentifs aux désirs de la dame. C’est elle qui décide jusqu’où peuvent aller les choses, et personne d’autre.

Les gangbangueuses sont des femmes soumises

Il paraitrait que le gang bang est un fantasme d’homme et pas de femme et que les libertines pratiquant la pluralité le font sur les ordres de leurs compagnons. Essentialisme et sexisme ! Je peux témoigner que les gangbangueuses que je connais n’ont rien, mais alors absolument rien de femmes soumises !

Par contre, ce qui peut arriver – mais qui n’est absolument pas systématique – c’est que la femme en gang bang soit dans un trip de soumission. Là oui, certaines aiment être un peu maltraitées (parfois des insultes, des claques…), mais encore une fois (tenez vous le pour dit, messieurs), ça n’a rien d’obligatoire. Aux hommes présents de se conformer aux désirs de madame en la matière.

Les couples à gang bang ne cherchent que ça

Faux, évidemment. Il n’est pas rare qu’un couple libertin qui avait initialement prévu de pratiquer l’échangisme entre couples, se laisse finalement tenter par un délire gang bang, pour un soir, ou plus fréquemment. Ne soyez pas surpris, messieurs, si vous croisez un couple avec qui vous aviez pratiqué précédemment la pluralité masculine qui n’est plus du tout intéressé par les hommes seuls.

Le libertinage, comme son nom l’indique, c’est d’abord la liberté. Celle de changer de pratiques selon les envies du moment, les occasions qui se présentent. Bref, à chacun et à chacune selon ses désirs. Dans le respect d’autrui…

C’est un terme péjoratif largement utilisé dans le milieu libertin. Oui, mais qui sont réellement les morts-de-faim et sont-ils vraiment les plaies des clubs échangistes que certains décrivent ? Nous sommes partis à leur rencontre et à celle de leurs détracteurs.

Il n’est que 23 heures. Tout le monde fait plus ou moins connaissance. on boit un verre au bar du club échangiste. On tortille du popotin sur la piste de danse. Tous les couples semblent s’amuser, et s’exciter en prévision d’une soirée qui s’annonce intensément érotique. Tous, sauf un jeune couple, 25 ou 30 ans, qui ne cessent de faire des aller-retour vers les alcôves de l’établissement.

morts de faim

>>> certains cherchent d’abord de la convivialité dans les clubs échangistes…

Manifestement, ils cherchent du sexe, maintenant. Une amie me lance : « ceux-là, c’est des morts-de-faim ! ». Elle rigole. Ce qu’elle dit doit être vrai, mais, personnellement, je comprends aussi qu’on vienne dans un club libertin pour le sexe. Ça me semble même aller de soi. Et pourtant, les morts-de-faim ont mauvaise presse. Comment et pourquoi ?

Les hommes morts-de-faim

Commençons par évacuer le sujet qui fait l’unanimité parmi les couples libertins. Les hommes qui semblent ne pas avoir baisé depuis des lustres et qui tournent dans le club à la recherche de chair fraîche, prêts à sauter sur tout ce qui bouge. Ceux-là, sans même commencer à porter un sujet sur leur attitude, n’ont strictement aucune chance. Messieurs, trouvez le bon équilibre entre le fait de manifester votre intérêt pour un couple ou pour une femme et apparaître comme des morts-de-faim.

Pire ! Ces hommes-là ont même une fâcheuse tendance à gâcher l’ambiance : qu’un couple soit harcelé par quelques excités de la braguette, et il aura tendance à se refermer, à se montrer méfiant vis-à-vis de tous les hommes qui l’aborderont. C’est un fait : les hommes morts-de-faim sont la plaie des clubs échangistes.

Essayons de les comprendre. On interroge un homme qui nous saoule depuis le début de soirée de ses assiduités. On lui demande s’il pense que c’est la bonne manière de nous aborder : « moi, je paye 80 euros pour baiser, je veux baiser, c’est normal, non ? ». Ben non, m’sieur, et sans vouloir faire offense aux professionnelles, je n’en suis pas une. je suis libertine, je suis là pour mon plaisir, pas pour rentabiliser le tarif d’entrée !

Les couples « qui en veulent »

Autre sujet, celui des couples. A en croire certains – et certaines – les couples morts-de-faim sont à peine moins nuisibles à l’ambiance des clubs échangistes que leurs pendants mâles. Mouais, admettons et essayons de comprendre un peu de quoi il retourne. C’est quoi, un couple mort-de-faim ?

mort-de-faim échangiste

>>> … quand d’autres sont avant toute chose là pour le sexe ! (ill. : Indécentes Libertines

)

Et là s’opposent deux visions diamétralement opposées du libertinage en couple. Pour les uns, le libertinage, c’est d’abord s’amuser, rencontrer des gens et éventuellement, avoir du sexe. Pour les autres, c’est d’abord le sexe, et ensuite éventuellement la vraie rencontre. Du coup, les autres passent pour des morts-de-faim pour les uns, mais les uns passent pour des faux-culs vis-à-vis des autres. Vous me suivez ?

Il reste néanmoins de vrais morts-de-faim parmi les couples. J’entends par là ceux qui sont aussi collants que leurs équivalents mâles. Et qui, par voie de conséquence, sont aussi désagréables. Le couple mort-de-faim, le vrai, c’est celui qui passe la moitié de la soirée à tenter sa chance sans même un sourire et l’autre moitié à râler « qu’il ne se passe rien dans ce club ». Ou pire, qui attend sans faire le moindre effort vers autrui et qui se plaint de n’arriver à rien.

Les clubs échangistes pour le sexe

Disons-le, nous considérons, nous, qu’on va dans un club échangiste pour le sexe. et que celles et ceux qui y vont pour vaguement s’encanailler ou pour faire à moitié la gueule parce qu’on leur propose un tour dans les coins-câlins, sont les vraies plaies du monde libertin. Personnellement, nous draguons de façon directe, disons tactile, mais rien n’empêche une discussion… après.

Et si le vrai problème c’était, dans un camp comme dans l’autre, le manque de convivialité. On peut proposer la bagatelle à un couple de toutes les manières qu’on veut, mais avec un sourire c’est quand même plus sympathique, non ?

Les clubs et saunas libertins ne jurent plus que par les soirées thématiques. Parmi ces thèmes, celui du gangbang et de la pluralité masculine est parmi les plus fréquents. Au risque d’aboutir à de grandes dérives anti-libertines…


Mon homme et moi étions en vacances, en cette fin d’année, à Strasbourg. L’occasion pour (re)visiter un peu les clubs libertins de la région. Parmi eux, l’Inox, un club-sauna où nous nous étions déjà rendus quelques années auparavant. Le lundi, soirée trans et trav’ : pas notre truc. Le mardi : soirée gangbang. Pourquoi pas ?

Nous sommes déjà allés à des soirées de ce genre. Non pas que je sois une consommatrice effrénée de messieurs, mais l’idée de coquiner avec quelques gars est plutôt tentante. Et si un autre couple veut partager le délire, c’est tant mieux.

Thème gangbang en club

Une soirée gangbang en sauna ou en club, qu’est-ce donc ? Du côté de l’Inox, on offre l’entrée aux couples et aux femmes. Ces messieurs, quant à eux, payent le prix fort. Et bien entendu, les femmes présentes sont supposées apprécier la pluralité virile…

soirée thématique gangbang

>>> dans une soirée gangbang libertine, c’est à madame de décider quoi et avec qui…

Las ! Les choses ne se sont pas passées – mais alors pas du tout ! – comme prévu. Il est 19h, on sonne à l’entrée : quand on se rend pour la première ou deuxième fois dans un club, on aime prendre le temps de visiter tranquillement. Un monsieur, moyennement aimable, nous ouvre la porte. Il nous demande si c’est la première fois que nous venons, on lui explique que non, mais que ça fait quelques années.

Et c’est à ce moment que les choses se compliquent :
lui – vous connaissez le thème de la soirée ?
moi (assurée) – oui
lui – et gangbang, ça vous parle ?
moi – oui, plus ou moins…
lui – mais, ça ne vous fait pas peur ?
moi (de moins en moins assurée) – euh…
mon homme – on verra comment ça se passe…
lui – non, on ne verra pas !

On reste là, éberlués. Je regarde mon chéri. je vois qu’il a décroché. Il me dira plus tard que son cerveau a du faire « schplop ! » en entendant cette réponse. Je repars à la charge :

moi – mais, euh…
lui (il me coupe) – je garantis à mes clients… (il ne termine pas sa phrase)
moi – … ça dépend de l’envie du moment, des hommes, tout ça…
lui – ah non, c’est 10 à 15 minimum, sinon je ne les tiens pas
mon homme – …
moi – …
lui – sinon, revenez un autre soir
moi – certainement pas !

On tourne les talons. Pour la première fois de notre vie libertine, on repart sans même avoir mis les pieds dans l’établissement. On veut bien comprendre qu’un sauna se méfie des pique-assiettes qui profitent de la gratuité d’une soirée gangbang, mais de là à avoir de telles exigences… On reprend la voiture, on rigole… jaune !

Etes-vous libertins ?

Alors, est-ce toujours du libertinage ? Personnellement, je n’ai rien (mais alors rien du tout !) contre les femmes qui aiment baiser avec 10 ou 15 gaillards pendant une soirée. Mais tout de même, aller exiger ça d’une libertine, voilà qui est un peu troublant, quoi qu’il en soit. Sans compter qu’il faut savoir ce qu’elle veut « offrir » aux 10 ou 15 hommes. Au ton du monsieur de l’accueil, c’était grand jeu ou rien.

Non, ceci n’a rien à voir avec l’esprit libertin le plus élémentaire.

D’abord, parce que, oui, monsieur, « on verra ». On n’entre pas dans un établissement libertin en étant certain de ce qu’on va y faire. Tout est affaire d’envie, d’occasions et de rencontres… Et si les clients masculins veulent du « garanti », qu’ils aillent voir les professionnelles ! Non, en tant que libertine, je ne garantis rien à personne et ce n’est pas la direction du sauna qui peut garantir quoi que ce soit à ma place ! Dans le règlement intérieur de l’Inox, on lit : « Respecter les couples et dames seules dans leurs souhaits et leurs envies ». Difficile, quand on garantit quelque chose aux clients.

gangbang club libertin

>>> rien n’est jamais « garanti » en club libertin, le pouvoir de dire non existe toujours

Le libertinage, c’est aussi le pouvoir de dire non. Quel est-il, quand on exige de faire participer (c’est à dire de baiser) dix ou quinze gugusses. Trouverai-je 10 ou 15 mecs qui me conviennent, si tant est que j’ai envie d’un tel chiffre ? Et après, pourquoi n’aurais-je pas le droit de me limiter à des caresses, plus ou moins appuyées ? C’est quoi la suite ? Sans capote, sodo obligatoire ?

Ensuite, parce que l’intérêt d’un club ou d’un sauna, en particulier en matière de gangbang, c’est quand même bien de s’y sentir en sécurité. Mais là, on ne sait pas. « Je n’arriverai pas à les tenir » : alors, il faut changer de boulot (ou cesser de garantir du sexe à n’importe qui).

Tous les mêmes ?

Atterrés. C’est le seul mot qui nous vient à la bouche. On a souvent fréquenté ce genre de soirée sans que qui que ce soit ne nous oblige à quoi que ce soit. Encore heureux ! Et si l’Inox ne veut offrir l’entrée qu’aux « femmes 100% actives » (dixit !), ça ne pose vraiment aucun problème. Qu’ils fassent payer les pique-assiettes à la sortie !

Je vois déjà la tête des débutantes tentées par ce genre de soirée. Rassurez-vous ! Nombreux sont les clubs ou sauna qui n’ont pas oublié l’esprit libertin dans leur tiroir-caisse. Et où l’on peut encore choisir ses partenaires de jeu, et leur nombre… Nous, on est allés manger dix ou quinze sushis à la place…

Il y a les couples qui pratiquent le triolisme. Il y a ceux qui pratiquent le candaulisme. Et ce ne sont pas toujours les mêmes… Petit rappel pour tout ceux qui confondent ces deux pratiques très différentes, mais pas forcément opposées.


Rachel et Damien ont respectivement 34 et 37 ans. Libertins, ils pratiquent régulièrement l’échangisme. Mais, de temps en temps, ils s’adonnent aussi à une pratique de couple mal comprise et souvent décriée : le candaulisme. En d’autres termes, Rachel et Damien trouve un amant pour madame sur internet, celui-ci vient chez eux, et fait l’amour à Rachel pendant que Damien les reluque en pleine partie de baise.

« La première fois que nous avons voulu inviter un homme seul, nous avions en tête le triolisme. Puis, au fur et à mesure, je me suis aperçu que j’aimais mieux ne pas participer. Ça m’excitait davantage. Petit à petit nous sommes passés de la pratique du triolisme à celle du candaulisme, sans compter nos plans échangistes ».

Candaulisme et triolisme sont sur un bateau

Et oui : les couples libertins qui pratiquent l’un et/ou l’autre font une distinction entre candaulisme, d’une part, et triolisme, d’autre part. Etre triolistes, ça signifie inviter une tierce personne, le plus souvent un homme, dans une relation de couple, pour une partie à trois. Etre candauliste, c’est autre chose : monsieur ne participe pas directement. Il regarde sa femme se faire plaisir avec un autre homme, parfois même plusieurs.

dans la relation candauliste, l'homme est voyeur

dans la relation candauliste, l’homme est voyeur

Mais attention ! Cela ne veut pas dire qu’un couple ne peut pas être à la fois – ou plutôt successivement – trioliste et candauliste. Il se peut même que vous soyez invité chez un couple libertin sans savoir à l’avance si les réjouissances seront cando (le petit nom de la chose) ou trio. Parfois, le couple lui-même ne le sait pas.

Isabelle et Hervé : « tout dépend de l’ambiance, des circonstances. Nous invitons un homme. Il commence à me toucher. parfois, Hervé a envie de se joindre à nous. D’autres fois, il va préférer rester là en observateur. Rien n’est décidé à l’avance.

Deux pratiques, deux fantasmes

C’est bien cela qu’il faut comprendre avant de rencontrer un couple cando ou un couple trio. L’une et l’autre des deux pratiques libertines correspondent à des états d’esprit différents, à des envies différentes, à des fantasmes différents. Sans revenir en détails sur ce que cherchent les couples candaulistes, il faut insister sur le côté cérébral de la chose. L’homme candauliste est avant tout voyeur. Dans le triolisme, il est beaucoup plus actif.

dans la relation trioliste, l'homme est physiquement actif

dans la relation trioliste, l’homme est physiquement actif

Du coup, il n’est pas rare de rencontrer des couples qui ne pratiquent que le candaulisme, et pas du tout le triolisme… et inversement ! On ne saura jamais assez le dire aux hommes célibataires : c’est à vous de comprendre les attentes d’un couple qui vous invite dans ses jeux érotiques. Et, en la matière, candaulisme et triolisme sont très différents.

Pluralité masculine

Ne serait-ce que sur un point très simple. la femme trioliste est, par définition, amatrice pluralité masculine (ne serait-ce que réduite à deux partenaires). Ce qui n’est pas forcément le cas de la femme candauliste. Et oui, si son homme regarde, mais ne participe pas, elle n’a, physiquement, à faire qu’à un seul amant.

Mais comme les choses ne sont jamais simples dans le libertinage – ni dans les rapports humains, quels qu’ils soient – certaines femmes candos sont aussi des adeptes du sexe en groupe. Nombreuses sont celles, même qui pratiquent le gangbang. A tel point qu’on pourrait presque dire que le gangbang est, en soit, le summum du candaulisme.

Quoi qu’il en soit, il faut bien comprendre que triolisme et candaulisme sont deux pratiques bien distinctes du libertinage. Avec ce point commun : c’est toujours le couple qui fixe les règles. A vous, messieurs, de les accepter, ou de décliner tout simplement l’invitation.


A PROPOS DU LIBERTINAGE:

Le libertinage est un état d’esprit, une manière de penser. Un libertin remet en cause la moralité, les dogmes établis. Le libertinage a vu le jour au XVIeme siècle, et le libertin se dit raffine, cultive et ayant du savoir-vivre. Un libertin est indépendant et ne veut aucune contrainte religieuse ou moraliste. Il s’accorde une sexualité libérée qui remet en cause les limites morales de la société, sans toutefois être échangiste.

 

ÉCHANGISME

 

L’échangisme est une pratique consistant en un échange de partenaires temporaire entre 2 ou plusieurs couples, en vue de rapports sexuels complets (avec pénétration).

 

MELANGISME

 

Le mélangisme est une pratique consistant a avoir des relations de type flirt pousse, caresses, baisers, entre couple, sans toutefois aller jusqu’à un rapport sexuel complet (pénétration) qui restera réserve a son partenaire habituel.

 

 

TRIO/TRIOLISME

 

Le triolisme est une pratique consistant a avoir des relations sexuelles entre 2 hommes et 1 femme, ou 2 femmes et 1 homme.

 

 

 

GANG BANG/PLURALITÉ MASCULINE

 

Les gang bangs ou soirées à pluralité masculine consistent a regrouper un grand nombre d’hommes pour satisfaire les désirs sexuels de très peu de femmes, de manière a ce que la gente soit masculine soit en surnombre.

 

BUKKAKE

 

Un bukkake est une pratique sexuelle consistant a ce que plusieurs hommes éjaculent tour a tour sur le visage d’une femme, jusqu’a en recouvrir celui ci de sperme

 

PARTOUZE

 

Une partouze est la pratique qui consiste a regrouper de nombreux couples, hommes, femmes, dans le but de multiplier les rapports sexuels.

 

MIXITÉ, SOIRÉE MIXTE

 

Une soirée mixte est une soirée ou les couples et les hommes seuls (ou les femmes seules) sont admis, dans le but de favoriser les trios.

 

CANDAULISME

 

Le candaulisme est une pratique qui consiste à être excite par l’observation de son/partenaire ayant des rapports sexuels avec une tierce personne.

 

DÉBUTANT/NOVICE

 

On parle de débutants ou novices pour des personnes qui n’ont jamais franchi le pas de mettre en pratique leurs désirs.

 

VOYEURISME

 

Le voyeurisme est une pratique qui consiste a etre excite par l’observation d’autres personnes ayant des rapports sexuels devant soit.

 

EXHIBITIONNISME

 

L’exhibitionnisme est une pratique qui consiste a se montrer nu, ou a avoir des rapports sexuels, ou simplement a s’habiller de façon très provocante, dans des lieux publics ou dans des lieux très fréquentes. Il est a noter que pour les lieux publics, cette pratique est interdite en France (outrage a la pudeur).

 

DOUBLE PÉNÉTRATION

 

La double pénétration est une pratique qui consiste a ce qu’une femme soit pénétrée par le vagin ET par l’anus en meme temps. Cette pratique est fréquemment utilisée dans les trios.

 

EXPÉRIMENTÉ/CONFIRME

 

Une personne (ou un couple) est qualifiée d’expérimentée lorsqu’elle a déjà eu de nombreux rapports « libertins ».

 

HÉTÉROSEXUEL/HÉTÉRO

 

Personne attire par les personnes de sexe opposes.

 

BISEXUEL/BI

 

Personne attire par les personnes de sexe opposes ET par les personnes de même sexe.

 

LÉGITIME

 

Se dit d’un couple dont les deux membres sont réellement ensemble dans la vie, exemple mari et femme.

 

ILLÉGITIME

 

Se dit d’un couple dont les deux membres ne sont pas reellement ensemble dans la vie, exemple amant et maitresse.

 

TABOU

 

Se dit d’un couple dont les deux membres ne sont pas reellement ensemble dans la vie, exemple amant et maitresse.

 

BDSM

 

Le BDSM, abréviation de Bondage, Discipline, Domination et Soumission, Sado-Masochisme, est un ensemble de pratiques sexuelles fondées sur une relation consentante de dominant a domine. Cette domination pouvant s’exercer de façon psychologique et/ou par le biais de contraintes physiques.

 

 

ACTIF

 

Se dit de quelqu’un qui prend les devants pendant l’acte sexuel, exemple, un homme bi actif, est un homme bisexuel qui pénètre son partenaire.

 

PASSIF

 

Se dit de quelqu’un qui se laisse faire pendant l’acte sexuel, qui fait preuve de passivite, exemple, un homme bi passif est un homme bisexuel qui se fait penetrer par son partenaire.

 

MYTHO/FANTASMEURS

 

Abréviation de mythomane, se dit d’une personne qui fabule, qui ment soit sur son statut (homme, femme, couple) soit sur ses photos, bref une personne à éviter ou a signaler aux modérateurs

 

 

PRESERVATIF /CAPOTE

 

Un préservatif (féminin ou masculin) est le seul contraceptif a ce jour, protégeant des MST. C’est un étui de latex, imperméable au sang, qu’on positionne soit sur le sexe de l’homme (masculin), soit dans le vagin de la femme (féminin) avant le rapport sexuel

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Photographe, vidéaste, créateur d'événement ma passion et mon métier
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pleindenvie74 18 Juin 2022