J’ai commencé à écrire cette histoire à la demande d'un ami gay qui adorais lire mes récits érotiques, voir pornos.
Il m'était difficile à cette période, d'écrire et cela m’a demandé du boulot et j’avoue que j'étais un peu frustrée de ne pas pouvoir écrire.... Les mots, les phrases ne venais pas et j'ai dû imaginer les scènes...laisser libre cours à mon imagination, qui finalement m'a permis d'écrire ce texte.
Cette histoire n’est donc ni un fantasme, ni une histoire vraie, mais un exercice de style.
« vacance inoubliable ».
Il était dix-huit heures. La sonnerie lugubre du lycée venait tout juste de sonner. Cyrille ne traînait pas ; son sac était déjà prêt avant le signal. Il jeta un coup d’œil rapide par la fenêtre. Il descendit les escaliers quatre à quatre. Franchissant la porte, il aperçut Philippe qui s’apprêtait à quitter l’enceinte du bâtiment. Il pressa encore le pas pour ne pas le perdre des yeux, soulagé de constater qu’il partait dans la direction habituelle. Il faisait déjà nuit depuis une heure. Ils partaient à l’opposé de la majorité des élèves. Quand il fut suffisamment loin de la troupe des lycéens, Cyrille se mit à courir pour rattraper Philippe.
─ Hé, Philippe, attends-moi !
─ Tu pourrais être plus discret tout de même…
─ C’est bon, il n’y a presque personne.
Philippe jeta un regard furtif et constata qu’effectivement ils étaient seuls, à part deux ou trois personnes extérieures au lycée qui se dépêchaient de retourner dans le confort de leur domicile.
─ Tu as un peu de temps ?
─ Pour faire quoi ?
Philippe le regardait avec un sourire narquois. Bien évidemment, il avait compris qu’il voulait rester un peu auprès de lui, voire même plus.
Cyrille était encore au collège quand il avait eu ses premiers émois d’ordre sexuel. Cela s’était passé de manière tout à fait inopinée. Dans le cadre des cours d’éducation physique, il allait à la piscine depuis quelques semaines. La Toussaint venait juste de passer et novembre annonçait un hiver bien gris et froid. Contrairement aux fois précédentes où tous les garçons se changeaient dans le même vestiaire, cette fois-ci ils eurent droit à une cabine pour deux. C’est ainsi que Cyrille se retrouva avec Philippe. Ils furent quelque peu gênés de se retrouver nus dans cette intimité exigüe. Mais la fois suivante où ils eurent accès aux cabines, ils se retrouvèrent naturellement ensemble. Cyrille avait eu le temps d’y réfléchir, et ce n’était plus de la gêne qu’il ressentait. Puis les vacances de Noël arrivèrent. Au retour des vacances, les élèves se retrouvèrent dans les vestiaires collectifs et cela en resta là. Quand ils se croisaient dans la cour, ils ne se disaient pas grand-chose, mais les regards qu’ils s’échangeaient faisaient comprendre que l’un et l’autre attendait qu’ils se décident à aller plus loin.
Perturbé par cette découverte, Cyrille avait foiré son année. Il dut redoubler et voyait donc Philippe s’éloigner. L’année fut plus studieuse, même si les filles de la classe détournaient parfois son attention. Puis il arriva au lycée. Il lui arrivait de croiser Philippe dans la cour, mais c’était toujours bref et très impersonnel. Il regardait toujours autant les filles, mais à chaque fois qu’il croisait Philippe il se revoyait dans cette cabine de vestiaire à la piscine. Cette fois, ce fut Philippe qui, à son tour, eut à redoubler.
Cette année serait la bonne. En février, Cyrille aurait dix-huit ans et il pourrait jeter sa gourme et envoyer paître toute charte intransigeante qui entravait sa découverte des pratiques sexuelles les plus diverses. Ils n’étaient pas dans la même classe mais leurs horaires correspondaient, surtout les jours où Cyrille finissait à dix-huit heures, soit trois fois par semaine. Un soir, alors qu’ils cheminaient ensemble, il osa avouer à Philippe que depuis le collège, depuis ces premiers instants à la piscine, il fantasmait sur son ami. Il voulait juste savoir ce que cela faisait. Il n’était pas spécialement attiré par les garçons. Il essayait bien de draguer les filles aussi, mais il sentait une attraction particulière pour Philippe.
Ils approchaient de la tour où habitait Philippe. Juste avant, il y avait un parking souterrain qui pourrait les abriter des regards. Cyrille, quoique fébrile à l’idée de pouvoir enfin céder à la tentation, hésitait à aller plus loin, ce qui agaçait Philippe. Ils allaient rentrer dans le parking, mais Philippe posa une main contre le mur, comme s’il voulait lui barrer le passage.
─ Alors, tu es décidé ou vas-tu encore me faire perdre mon temps ?
─ Allons-y, répondit-il, sur un ton qui était tout autant un encouragement qu’un signe d’excitation.
Ils entrèrent, tâtonnant dans le noir. Heureusement, Philippe connaissait bien l’endroit. Une fois atteint le point le plus éloigné des accès, il baissa son pantalon et demanda à Cyrille de le sucer. Il s’accroupit et commença à lui faire sa première fellation. Il essayait de faire de son mieux, mais comme c’était pour eux deux une première, ils étaient tellement excités qu’ils en furent satisfaits. Philippe interrompit la pipe : il préférait éjaculer dans son cul. Il demanda à Cyrille de baisser son pantalon et de se tourner. Il s’exécuta, impatient de découvrir quelles sensations cela procurait. Philippe cracha sur ses doigts qu’il passa sur la rondelle de son comparse. Cyrille sentit le gland pousser contre son anus et petit à petit pénétrer en lui.
─ Aïe ! Vas-y doucement, s’il te plaît.
C’était un peu brutal, mais l’endroit ne laissait pas la possibilité de prendre son temps. Philippe ressortit, recracha sur ses doigts et étala sa salive sur le gland. Il reprit possession du cul de Cyrille. La bite pénétrait plus facilement et Philippe commença à aller et venir.
─ Ah, comme c’est le pied ! Je vais me vider dans ton cul.
─ Non, ressors s’il te plaît !
Philippe n’avait pas envie de se retenir et continuait à limer avec entrain. Surexcité, il ne tarda pas à envoyer ses premières giclées non-masturbatoires. Bien que n’ayant pas souhaité que Philippe aille jusqu’à l’éjaculation, Cyrille avait aimé la sensation de cette bite qui s’agitait en lui, propulsant son foutre dans des soubresauts et cet instant où, vidé, Philippe s’était plaqué contre lui. Cela avait été bref, mais il avait adoré.
A son tour il se fit sucer, et quand sa bite fut bien enduite de salive, il se glissa entre les fesses de son ami. Il commençait à le besogner quand la lumière s’éclaira. Ils se dépêchèrent de se rhabiller avant de se faire attraper dans une position fâcheuse. Heureusement, la voiture qui venait d’entrer se dirigeait de l’autre coté du parking : ils pouvaient sortir sans encombre.
Cyrille était frustré de n’avoir pu, à son tour, éjaculer dans le ventre de son ami. Philippe lui fit la promesse qu’il y aurait d’autres fois et qu’il le laisserait passer le premier. Ils se séparèrent ainsi avant que le conducteur ne sorte du parking.